2 vues Fiche édifice : 3 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pont Fonction : Ce pont composé de 3 arches permet l'écoulement des crues hivernales et de printemps de la Saône. Datation : 1856,3e quart 19e siècle Modifications : Reconstruction de l'arche centrale qui était bâtie en pierres de taille par du béton armé suite à sa destruction par la Résistance en août 1944. Description : Pont situé dans la prairie de Crottet, accessible par la digue qui longe la ligne de chemin de fer de Mâcon à Bourg-en-Bresse et proche de son franchissement par l'autoroute A406. Il se compose de trois arches. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Béton Matériaux ouvertures : Pierre taillée Historique : Pont construit lors de l'édification de la ligne de chemin de fer Mâcon-Bourg-en-Bresse en 1856. La voûte centrale a été partiellement reconstruite en béton armé suite à son dynamitage le 20 août 1944 par la Résistance qui entendait supprimer tous passages en direction de Mâcon. L'appellation "Tracasse" vient du patois "tra" (trois) et "casse" (voûte). Geolocalisation WGS84 : 46.15913865530562 - 5.0492054166898015 Protection : Aucune Documentation : Jean Martinerie, La Résistance dans le canton de Pont-de-Veyle, Les sabotages, 26, Imprimerie Gatheron (Cominpress), 1986; Archives départementales de l'Ain, AD01 : 5 S 99 à 118; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, Le chemin de fer à Crottet, 42 - 50, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet : 944.583 CRO FL |
3 vues Fiche édifice : 12 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pont Fonction : Passage carrossable positionné route des Digues, à mi-chemin entre le hameau de Chavannes et l'entrée de la Prairie. Avant la construction de l'autoroute A406, il permettait de relier Grièges à Replonges par des chemins ruraux. Datation : 1856,3e quart 19e siècle Description : Pont situé en pleine campagne à l'angle de la route de la Prairie et de l'ancien chemin des Perches (devenu sans issue depuis la construction de l'autoroute A406). Cet ouvrage a été renforcé par 4 tirants métalliques compte tenu de son ouverture et de l'évolution du matériel ferroviaire tant en poids que vitesse. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Inscriptions : Présence d'une plaque de repère de crue (décembre 1981) sur la face ouest de l'édifice. Historique : Construit en 1856, lors de l'édification de la ligne Mâcon-Bourg en Bresse par la compagnie Paris-Lyon-Marseille (PLM) devenue SNCF. Geolocalisation WGS84 : 46.27768057762673 - 4.864637249302177 Protection : Aucune Documentation : Archives départementales de l'Ain, AD01 5 S 99 à 118; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, Le chemin de fer à Crottet, 42 - 50, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet : 944.583 CRO FL |
Cimetière, de Pont-de-Veyle 3 vues Fiche édifice : 26 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Cimetière Fonction : Lieu d'inhumation des résidents de Pont-de-Veyle comportant en outre un colombarium et un jardin du souvenir. Datation : 1824,1er quart du 19e siècle Modifications : Extension de l'ordre de 18 ares suite à la donation (à titre onéreux) de M. de Saint-Didier Description : Ce cimetière surplombe le quartier de la Gare. D'une superficie d'environ 4505 m2, il est entièrement ceinturé par un mur en pierres. Un portillon piéton jouxte la grille d'entrée, au nord. Il en existe également un, côté est. Matériaux gros oeuvre : Pierre non taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Particularités : Il existe au centre du cimetière une chapelle appartenant à la famille Saint-Didier (anciens propriétaires du château de Pont-de-Veyle qui avaient donné contre conditions un terrain destiné à l'agrandissement). Dans cette chapelle sont inhumés les descendants des familles Parseval et Saint-Didier. Il existe également une petite chapelle côté est où ont été inhumées les sœurs hospitalières de Saint-Marthe qui ont notamment enseigné à Crottet, Cruzilles et Cormoranche. Historique : Suite à une injonction du Préfet en 1822, la commune de Pont-de-Veyle se résout à transférer son cimetière situé en centre ville sur un terrain plus sain. Ceci est rendu possible par un échange foncier avec l'hôpital qui possédait un domaine à Crottet. Geolocalisation WGS84 : 46.268512911610244 - 4.896853423852008 Protection : Aucune Documentation : Poncin Georges, Crottet au fil du temps n° 2 , Cimetière de Pont-de-Veyle, 26 à 28, 2017, Bibliothèque de Crottet 944.583 CRO FL; Acte d'échange Hôpital-Commune, 6 mars 1822, Archives départementales de l'Ain 2 O 12 |
Croix de chemin, Grande Croix 8 vues Fiche édifice : 14 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Croix de chemin Fonction : Il s'agit d'un mémorial à caractère privé. Datation : milieu 19e siècle Modifications : Réfection de l'embase suite au pillage des pierres formant les marches. Description : Monument de forme carrée érigé au carrefour de la route de Pont-de-Veyle à Replonges et du chemin de Ruette Mételle à Chavannes. Le socle est composé de deux rangées de pierres de taille (issues de monuments funéraires retaillés). La base est ornée sur ses quatre faces par des sculptures et une inscription. De nombreux décors végétaux sont sculptés sur le fût et la croix. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Inscriptions : Inscription : "BATIE PAR JEAN ANTOINE MARIE RATTON - ADJOINT AU MAIRE DE LA COMMUNE DE CROTTET EN MEMOIRE DE SON PERE" Particularités : Le socle est orné de trois sculptures : la lampe à huile, la pensée et le sablier ailé. La lampe est assimilée au corps humain alors que la flamme qui s'en échappe évoque le départ de l'âme au décès. Sous l'inscription, la pensée formée de 5 pétales évoque le corps humain avec sa tête et ses 4 membres. Elle rappelle l'exercice de la résistance aux dogmes et l'esprit de libre arbitre. Le sablier représenté avec des ailes symbolise la fugacité du temps qui passe. Historique : Vers 1850, cette croix est édifiée en mémoire du père de Jean Antoine Marie Ratton, alors adjoint au maire, sur un terrain dont il est propriétaire. Contrairement à son apparence, ce monument n'a pas de caractère religieux, comme en témoignent les petits bas-reliefs liés à la libre pensée. Geolocalisation WGS84 : 46.277757697475934 - 4.880782591762909 Protection : Aucune Documentation : Matrice cadastrale napoléonienne, 1838, AD01 3 P 1054, 1055 et 1056; Extrait du registre des délibérations du conseil municipal, 9 février 1843, Archives Départementales 01 2 O 7 CROTTET; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, 51-55, 2017, Bibliothèque de Crottet 944.583 CRO FL |
2 vues Fiche édifice : 15 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Vanne Fonction : Régulation des flux pluviaux Datation : 2e quart 19e siècle Description : Ouvrage en tranchée au travers de la digue dite des "Sarrazins", obturé à l'aide d'une vanne métallique (plaque renforcée), fixée sur une crémaillère, au sommet de la maçonnerie. La plaque est manœuvrée manuellement à l'aide d'une manivelle et elle est guidée par des saignées, pratiquées dans les montants de l'ouvrage. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Historique : Cette vanne, d'une importance majeure pour la commune, permet l'écoulement d'une bonne partie des eaux pluviales du village de Crottet. En temps de crue de la Saône, elle contient le niveau de celle-ci et contribue à la protection des terres agricoles et du hameau de Chavannes. Cet ouvrage est situé au nord du chemin des Léchères. Il existe un deuxième guide de vanne taillé dans les murs latéraux en avant de la vanne. Selon la mémoire locale, il peut s'agir de l'emplacement de la vanne primitive qui aurait été reculée lors d'un exhaussement de la digue ou plus vraisemblablement, il pourrait s'agir d'une grille amovible servant à capturer les poissons lors du reflux de la crue. Geolocalisation WGS84 : 46.28531209934305 - 4.859096258480804 Protection : Aucune Documentation : Archives départementales de l'Ain, Cadastre napoléonien, A 4, 1834 |
3 vues Fiche édifice : 16 Commune : Champfromier (Ain, France) Rédacteur de la notice : Lancel Ghislain (PHC) Type : Lavoir Architecte : Tournier Autres intervenants : Ducret Émile, entrepreneur Fonction : Ce lavoir est aujourd'hui un lieu de convivialité de la commune. Datation : 1905,1ère moitié 20e siècle Modifications : Réaménagement du lavoir, avec déplacement du téléphone et des WC publics, et modification d'un pan de toiture. L'architecte qui suit les travaux est Mr Baillet. L'entreprise Gavaggio les exécute. Description : Le lavoir du Pont d'Enfer, au centre du village, situé entre la rivière de la Volferine et l’actuelle rue Neuve, est le plus bel ensemble de lavoir couvert de Champfromier. Symétrique, d'aspect extérieur rectangulaire, mais disposant d’un bassin central curviligne se déversant dans les deux autres, avec des niveaux d’eau différents, ce lavoir est d’une élégance remarquable. II est construit en belles et grandes pierres taillées provenant des carrières de Villette (Savoie), assemblées par de robustes crampons en fer. L'eau sort par un long bec inséré dans un pilier, surmonté d'un chapiteau pyramidal d'une hauteur totale de 2,22 m. Ce bec est soutenu par une élégante volute métallique et l'eau s'en écoule dans un premier bassin délimité par une accolade fermant un côté rectiligne. Cette eau se déverse ensuite, par une chute d'une petite vingtaine de centimètres, dans deux autres bassins symétriques, mais donnant l'illusion de n'en faire qu'un et comblant le restant de l'ensemble rectangulaire. Les bassins de réception comportent sur trois bords un plan incliné en très belle pierre, planche qui servait, il y a encore quelques décennies, à y battre le linge. Ce lavoir prend place dans un bâtiment couvert, mais ouvert à tous les vents, sauf de nos jours du côté de la cabine téléphonique et des WC publics, et sauf autrefois du côté de la buanderie. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile plate Historique : Le 18 septembre 1898, le conseil municipal de Champfromier décide la construction d'un bac-lavoir avec toiture, près du nouveau pont du Pont d'Enfer, entre le chemin rural n° 2 et le lit de la rivière la Volferine. Le 17 mai 1902, il autorise le maire à faire dresser un devis qui est approuvé le 14 septembre 1902, et vote, à cette fin, la somme de 3.000 francs. Ce projet reste néanmoins en attente durant deux ans, jusqu'au 15 février 1904, date de signature d'un nouveau devis. Le procès-verbal d’adjudication à Ducret Émile, entrepreneur, est approuvé le 18 avril 1904. La réception définitive du lavoir public du Pont d'Enfer, avec un solde de 455 francs à l'entrepreneur, date du 1er décembre 1905. Au début des années 1970, le conseil municipal fait poser des WC dans "les anciens lavoirs de la place du Pont d'Enfer", suivant le projet de M. Gervasconi, architecte à Bellegarde. La buanderie est supprimée. Geolocalisation WGS84 : 46.19458574463387 - 5.817241609183839 Protection : Aucune Documentation : Ghislain Lancel, Lavoirs et fontaines de Champfromier (Ain), PHC, 2013; Collectif , Richesses touristiques et archéologiques du canton de Bellegarde-sur-Valserine, Patrimoine des Pays de l'Ain, 2000 |
3 vues Fiche édifice : 18 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pont Fonction : Pont permettant à la fois la circulation ferroviaire en hauteur et le passage des automobiles en dessous. Datation : 1856,3e quart 19e siècle Modifications : Abaissement du tablier du pont de l'ordre de 72 cm, effectué dans les années 1980 Description : Ce pont présente deux étapes de construction. La structure du premier pont est apparente en pierre (piliers et murs de soutien intérieurs). L'abaissement du tablier dans les années 1980 a obligé la déconstruction de la voûte du premier pont pour une reconstruction en béton. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Métal,Béton Matériaux ouvertures : Pierre taillée Particularités : Présence, sur la face nord, d'une plaque d'altitude implantée par la compagnie Paris-Lyon-Marseille (PLM), légèrement endommagée. On peut y lire 17... En fait, cette altitude est 178. Sur la même face, il y a également un repère posé par le service Navigation Rhin-Rhône, qui indique la hauteur de la crue de la Saône de 1840. Historique : Pont construit lors de l'édification de la ligne Mâcon-Bourg en Bresse par la compagnie Paris-Lyon-Marseille (PLM), pour enjamber la route de Grièges existante. Geolocalisation WGS84 : 46.275786655412524 - 4.873121239797911 Protection : Aucune Documentation : Archives Départementales de l'Ain, AD01 5 S 99 à 118; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, Le chemin de fer à Crottet, 42 - 50, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet : 944.583 CRO FL |
Beffroi, Tour de l'Horloge 4 vues Fiche édifice : 21 Commune : Lent (Ain, France) Rédacteur de la notice : Cornet Jean (Lent patrimoine) Type : Beffroi Fonction : Cette tour a une fonction sociale, celle d'indiquer à la population et aux voyageurs l'heure. Datation : 4e quart 17e siècle Modifications : Installation d'un nouveau mécanisme d'horloge et d'un second cadran "à bise" (au nord). Apposition d'une plaque indiquant la date des modifications. Description : Tour de forme carrée couverte d'un toit à quatre pans, chacun à deux pentes dite "queue de vache". Il est surmonté d'un clocheton portant quatre portes abat-son, lui-même couvert du même type de toit. La tour de l'Horloge porte, depuis 1768, 2 cadrans. Avant cette date la tour n'avait qu'un cadran au sud Une pierre gravée, scellée en façade ouest, porte une inscription relatant la restauration de l'horloge de Lent en 1768. Elle est classée Monument Historique au titre des objets, à la date du 5 octobre 1920. Matériaux gros oeuvre : Galet,Pierre taillée,Brique Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile plate Inscriptions : Pierre gravée sur la façade ouest avec comme inscription : LUDOVICO XV° DILECTISSIMO REGNANTE HOROLOGIUM RECONFECTUM LENTULENSIBUS 1768. "Louis XV le Bien Aimé régnant, l'horloge fut refaite par les habitants de Lent en 1768." La girouette est constituée d'un rectangle de zinc découpé et affiche la date de 1898. Particularités : Le dernier niveau, accessible par une échelle puis par un escalier, a porté plusieurs mécanismes d'horloge au fil des siècles. Historique : La première mention date de 1693 : la fonction de conducteur de l'horloge est notée dans l'état des charges municipales. La Ville de Lent, châtellenie de la Principauté de Dombes, reçoit régulièrement la visite des envoyés du Prince pour décider des réparations à effectuer sur les bâtiments lui appartenant. Aucune de ces visites ne mentionne la tour comme un des biens princiers. Elle appartient sans aucun doute à la communauté des habitants de Lent. Un prix-fait très détaillé de 1767 apprend, d'une part, l'existence d'un cadran du côté de "vent" (sud) et, d'autre part, la volonté des habitants d'équiper la tour d'un nouveau mécanisme d'horloge propre à sonner les heures et les demies sur une cloche. Il doit avoir une autonomie de 30 à 36 heures et doit faire tourner deux aiguilles sur les "montres", l'une, ancienne, à "vent" (sud), l'autre nouvelle à "bize" (nord). A cette occasion les habitants font graver une pierre à la gloire de Louis le quinzième. Ces travaux ont été payés par une vente de bois venant de la forêt des Couvandières à Lent, propriété des habitants de la Ville. En 1898, la municipalité décide l'installation d'un nouveau mécanisme par les Etablissements Prost Frères de Morez. Celui-ci fonctionnera jusque au début des années 1970 où il sera remplacé par un dispositif électrique. Geolocalisation WGS84 : 46.12019181038327 - 5.195112795336172 Protection : Aucune Documentation : Greffe du Parlement de Dombes, Etat de certaines charges à Trévoux, Thoissey, Chalamont, Lent, St Trivier, Charge du conducteur de l'horloge, 4, 1693, Archives Nationales E//2784/1; Intendance de Dombes, Lent. Installation d'une nouvelle horloge, l'ancienne étant hors de service , 1767-1768, Archives Départementales de l'Ain C583 |
1 vue Fiche édifice : 20 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Lavoir Fonction : La réserve d'eau de ce lavoir est actuellement consacrée à l'arrosage du fleurissement de la commune. Datation : 1957,3e quart 20e siècle Modifications : Vers 1988, la source qui alimentait ce lavoir a été perforée accidentellement lors d'un chantier d'assainissement et s'est trouvée détournée dans les puits d'un quartier riverain. Depuis, le flux s'est progressivement rétabli. Description : Cet ouvrage en béton se compose d'un lavoir de forme quasi carrée et d'un abreuvoir à bétail de forme rectangulaire. Il est construit sur le modèle de celui du Piquant, daté de 1911. Il est alimenté par une source captée près du bourg de Crottet. Matériaux gros oeuvre : Béton Historique : Construction du lavoir relatée par Marc Dubois, de Crottet, à l'époque maçon dans l'entreprise qui l'a réalisé (établissement Poncet à Perrex). Les registres de délibération ne mentionnant pas cette construction, son témoignage en a permis la datation. Geolocalisation WGS84 : 46.28066889611633 - 4.89146255862579 Protection : Aucune |
5 vues Fiche édifice : 22 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Eglise paroissiale Architecte : Roch Autres intervenants : Nallard et Lamy (entrepreneurs) Fonction : Cette église a toujours été paroissiale. Datation : Milieu du Moyen Age, Limite 16e siècle 17e siècle Modifications : Reconstruction du clocher (1823) puis de la nef et du chœur à l'est de l'ancien chœur qui, conservé, portera le clocher et formera l'entrée de l'église. Description : Bâtiment entièrement construit en pierre précédé de l'ancien chœur portant le clocher (entrée) ; le chœur se termine par une abside en cul de four. Matériaux gros oeuvre : Pierre non taillée,Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Autre (à définir) Particularités : Certains éléments mobiliers en pierre, à l'intérieur de l'église, sont classés au titre des Monuments historiques (17 janvier 1950) : les fonts baptismaux, un fragment de crucifixion et 3 culs de lampe (symbole de 3 évangélistes). Historique : La date de construction de l'église primitive n'a pu être établie (1ère visite pastorale en 1378) ; on relèvera cependant que la visite pastorale de 1613 nous apprend qu'elle n'est pas en bon état. Dans sa délibération du 6 mai 1842 le conseil municipal évoque un état de délabrement inquiétant à cause notamment d'un mur qui menace ruine mais souligne qu'une réparation ne serait utile que si l'église était de dimensions convenables eu égard à la population. Elle a fait l'objet de deux importants chantiers : en 1823 reconstruction du clocher sur les plans de l'architecte Roch de Mâcon, et en 1844 reconstruction de la totalité de l'édifice à l'est du clocher (qui subsistera) avec agrandissement et élargissement. D'importants travaux de rénovation et/ou entretien seront réalisés en 1956 (voûte du plafond, installation électrique) et en 1985 (suppression du crépi, traitement curatif de la charpente et peinture intérieure). Geolocalisation WGS84 : 46.278118824954014 - 4.893380874709692 Protection : Aucune Documentation : Extrait du registre des délibérations du conseil municipal, AD01 2 O 7 Crottet; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, Eglise de Crottet, 13-21, 2017, Bibliothèque de Crottet 944.583 CRO FL |
2 vues Fiche édifice : 23 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pont Fonction : Ce pont enjambe un passage d'eau pluviale. Même s'il n'est plus utilisé par les agriculteurs, il supporte toujours la voie ferrée en activité. Datation : 1856,3e quart 19e siècle Description : Pont abritant un passage mixte quai (passage à pied sec) et canal (passage d'eaux). Le quai est à 1,6 mètres de hauteur du sol. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Inscriptions : Présence d'une plaque de repère de crue (décembre 1981), placée par les services de la navigation Rhin-Rhône. Historique : Suite à l'édification du talus de la ligne de chemin de fer, ce pont a été construit pour répondre aux doléances des agriculteurs de Crottet. Geolocalisation WGS84 : 46.27816850787469 - 4.86268304688565 Protection : Aucune Documentation : Archives départementales de l'Ain, AD01 5 S 99 à 118; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, Le chemin de fer à Crottet, 42 - 50, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet : 944.583 CRO FL |
Croix de chemin, de la Carrière 3 vues Fiche édifice : 24 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Croix de chemin Fonction : Cette croix marque le carrefour entre les routes de Saint-Jean-sur-Veyle et de Bâgé-le-Châtel. Datation : 1758,3e quart 18e siècle Modifications : Le socle est remplacé suite au déplacement de la croix, du cimetière vers son emplacement actuel. Description : Croix en pierre ouvragée, située au nord-ouest de l'intersection de la route de Saint-Jean-sur-Veyle (D28c) et de la route de Bâgé-le-Chatel (D28). Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Inscriptions : Le fût est daté de 1772 et le socle de 1876. Sur le fût, un cœur sculpté est surmonté d'une petite niche ; sur le haut de la croix, un bandeau porte l'inscription INRI. Historique : Cette croix était initialement implantée à l'entrée du cimetière. Sa construction, suite à une mission, date de 1758. Elle a été abattue pendant la Révolution, puis rétablie sur le même emplacement. Après la mission de 1845, une nouvelle croix est érigée, nécessitant le déplacement de la première à son emplacement actuel, en 1876. Le socle, vraisemblablement fragilisé par ces événements et manipulations, a été remplacé à cette occasion. Geolocalisation WGS84 : 46.27366648244963 - 4.897213215081138 Protection : Aucune Documentation : Archives paroissiales de Crottet , Maison paroissiale de Grièges; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, 51-55, 2017, Bibliothèque de Crottet 944.583 CRO FL |
4 vues Fiche édifice : 25 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Mairie-école Architecte : Coppe François Autres intervenants : Gomet Jean (Maçon et charpentier), Delys Claudius (Menuisier), Rafanel Claude (Plâtrier et peintre) Fonction : La salle de classe a été affectée au secrétariat de mairie. Il existe deux logements locatifs à l'étage. Datation : 1904,1er quart 20e siècle Modifications : La salle de classe a été transformée en bureau d'accueil et secrétariat de mairie. Dans l'ancien logement de l'instituteur situé à l'étage, utilisé une période en salle d'archives, il a été créé deux logements locatifs. Description : Ce bâtiment de forme rectangulaire abrite la salle du conseil municipal, le bureau du maire et les archives, côté route. Il est prolongé à l'ouest par un bâtiment utilisé actuellement par le secrétariat. Matériaux gros oeuvre : Pisé,Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile plate Inscriptions : Inscription sur le fronton : ECOLE DE GARÇONS Historique : La construction a été décidée début 1900, sur demande pressante du Préfet, car le site mairie-école de l'époque était déclaré insalubre depuis de nombreuses années. Geolocalisation WGS84 : 46.27750409109734 - 4.892931926224264 Protection : Aucune Documentation : Archives départementales de l'Ain, AD01 2 O 12 CROTTET; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, La mairie de Crottet, 10-12, 2017, Bibliothèque de Crottet 944.583 CRO FL |
1 vue Fiche édifice : 27 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Croix de chemin Fonction : Cette croix marque un croisement dans le bourg de Crottet. Datation : 1866,3e quart 19e siècle Modifications : Fût et croix retaillés. Description : Croix en pierre, datée de 1866, portant l'inscription IHS et ornée de décor végétal. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Inscriptions : La date de 1866 se rapporte à une mission. L'inscription IHS est gravée. Historique : Le monument, érigé par le Conseil de fabrique suite à une mission en 1866, a coûté la somme de 411 francs. C'est l'abbé Pancrace Barboyon qui est à l'initiative de cette commande. Toutefois, cette croix s'est rapidement dégradée. Il a fallu mettre des cerclages métalliques dans un premier temps, puis refaire entièrement le fût et la croix. Ce travail a été mené à bien par les Compagnons du Devoir basés au château de Pont-de-Veyle. La croix a été déplacée contre une maison riveraine afin, dit-on, de faciliter la circulation. Geolocalisation WGS84 : 46.277004290183 - 4.89298127926304 Protection : Aucune Documentation : Archives paroissiales de Crottet, Maison paroissiale de Grièges; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, 51-55, 2017, Bibliothèque de Crottet 944.583 CRO FL |
Ecole, Ancienne école des filles 2 vues Fiche édifice : 28 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Ecole Fonction : Actuellement, ce bâtiment abrite la garderie scolaire au rez-de-chaussée, et deux logements locatifs à l'étage. Datation : 2e quart 19e siècle Modifications : Dans les années 2000, il a été procédé à la transformation du rez-de-chaussée et à l'extension du bâtiment, afin d'y loger la garderie scolaire. Deux logements ont été créés à l'étage. Description : Vaste bâtiment sur 2 niveaux, entièrement rénové, situé au sud de l'église, face à la salle polyvalente. Au nord, une aile a été ajoutée perpendiculairement au bâtiment d'origine. Matériaux gros oeuvre : Pisé,Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile mécanique Historique : La construction du bâtiment originel est antérieure à 1834. Il a été affecté à l'école des filles dès 1863 et acquis "laborieusement" en 1886, car l'Inspection académique était très réticente. Il est évoqué une non-conformité à la salubrité publique notamment, d'une part, l'insuffisance de volume d'air dans la salle de classe, et d'autre part, la présence du cimetière très proche. Il appartenait à la famille de La Balmondière (hameau de Genod), qui l'avait mis gracieusement à disposition de la commune, sous réserve qu'il soit affecté à l'enseignement en direction des jeunes filles. Au départ, l'enseignement était assuré par des religieuses basées à Pont-de-Veyle (congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Bourg). L'enseignement primaire y a été dispensé jusque dans les années 1985, date à laquelle le groupe scolaire actuel a rassemblé l'ensemble des classes de Crottet. Geolocalisation WGS84 : 46.27796829361052 - 4.893498890924093 Protection : Aucune Documentation : Archives départementales de l'Ain, AD01 2 O 11 CROTTET; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, L'école de filles, 5-8, 2017, Bibliothèque de Crottet 944.583 CRO FL |
1 vue Fiche édifice : 29 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pont Fonction : Initialement destiné au franchissement du réseau d'irrigation de la prairie. Datation : 1858,3e quart 19e siècle Modifications : Surface de roulement bétonnée. Description : Pont entièrement édifié en pierre, situé en pleine nature, au sud de la ligne PLM. Il est constitué de 2 culées et 2 jambages en pierres de taille, formant 3 passages, et supportant le tablier également en pierres d'une épaisseur de 20 centimètres. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Historique : Ce pont donne accès aux terrains du lieu-dit Les Huitains. Il a été édifié par la compagnie Paris-Lyon-Marseille (PLM) en compensation des désordres occasionnés aux riverains lors de l'édification de la ligne de chemin de fer Mâcon-Bourg-en-Bresse. Il permettait le passage des flux d'irrigation de la prairie qui étaient captés dans la Veyle. Geolocalisation WGS84 : 46.27988586868243 - 4.854779220622731 Protection : Aucune Documentation : ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE L'AIN, AD01 5 S 43 à 118 |
2 vues Fiche édifice : 30 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pont Fonction : Ce pont, situé sur la RN 933, enjambe la Samiane, un cours d'eau éphémère. Datation : 1820,1er quart 19e siècle Modifications : Reconstruction du tablier, endommagé par un dynamitage pendant la Seconde guerre mondiale. Description : Pont enjambant la Samiane, situé à la limite de Pont-de-Veyle et de Crottet, comportant deux arches. La pile centrale est agrémentée d'un avant-bec et d'un arrière-bec, qui ne sont pas d'une grande utilité. En effet, le cours d'eau n'est autre qu'un exutoire de la grande Veyle, en période de crues plutôt éphémères. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Béton Matériaux ouvertures : Pierre taillée Historique : Ce pont a été bâti en 1820 lors du creusement de la Samiane. A l'origine, tout le quartier du Petit Faubourg faisait partie de la commune de Crottet (limite initiale sur l'axe de la Veyle). Suite à une réclamation de la commune de Pont-de-Veyle, Louis-Philippe a pris une ordonnance en 1837, afin de déplacer cette limite sur l'axe de la Samiane. Le 3 septembre 1944, l'ouvrage a été détruit par les Allemands. Lors de sa reconstruction en 1945, les parapets ont été remplacés par de grossiers trottoirs en béton et des rambardes métalliques. Au milieu du pont, une croix matérialisait la limite des deux communes ; elle a disparu à cette occasion. Geolocalisation WGS84 : 46.26677442703031 - 4.890801429792191 Protection : Aucune Documentation : Archives Départementales de l'Ain, Ordonnance royale de 1837, AD01 2 O 2 CROTTET |
1 vue Fiche édifice : 31 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Stèle Fonction : Cette plaque commémore la mémoire de Jean Wiesenbach, abattu en avril 1944. Datation : 1945,2e quart 20e siècle Modifications : Plaque commémorative, déplacée hors de la propriété Pham Van, selon le souhait des propriétaires. Description : Plaque en pierre calcaire fixée sur un socle, lui-même scellé dans le trottoir de la rue de la Gare. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Inscriptions : "Ici le patriote Jean WIESENBACH dit Arthur a été lâchement assassiné par la milice le 6 avril 1944". Historique : Cette plaque était fixée sur la façade du bâtiment qui avait abrité l'hôtel de la Gare : le dernier propriétaire a souhaité qu'elle soit retirée. Courant 1987, elle a donc été démontée et fixée sur un socle scellé dans le trottoir, face à son ancien emplacement, par Jean Sallet, Gustave Guyennon et Georges Poncin. Geolocalisation WGS84 : 46.26778978583767 - 4.891795277944766 Protection : Aucune Documentation : Docteur Poncet, Archives départementales de l'Ain, Rapport de l'inspecteur de la santé (enquêtes sur exactions au cours de la guerre 39-45), 1945, non coté |
Pont, du Bief de Communion 4 vues Fiche édifice : 32 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pont Fonction : Ce pont, permettant à la route de franchir un bief, n'a plus aucune utilité depuis la réalisation de la déviation. Datation : 1er quart 19e siècle Description : Petit pont enjambant le bief de Communion, sur l'ancien tracé de la D933. Ouvrage de facture traditionnelle, dont les parapets sont constitués d'imposants blocs de pierre. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Particularités : Présence d'une borne NGF (Nivellement Général de la France) et d'une plaque kilométrique. Historique : Ce pont, antérieur à 1834, figure sur le cadastre napoléonien. Il est devenu sans utilité dans les années 1980, la D933 ayant été rectifiée pour redresser un virage accidentogène. Geolocalisation WGS84 : 46.28874173237824 - 4.8728628165554255 Protection : Aucune |
1 vue Fiche édifice : 33 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Viaduc Fonction : Pont permettant à la voie ferrée de franchir la Veyle. Datation : 1856,3e quart 19e siècle Description : Viaduc composé de trois arches, situé en pleine nature dans la prairie de Crottet, à la limite de Grièges et desservi par la digue latérale Veyle-Chemin de Fer. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Historique : Construit lors de l'édification de la ligne de chemin de fer Mâcon-Bourg-en-Bresse, ce viaduc est absolument identique à celui situé près de l'entrée de la prairie (pont de Tracasse). La Veyle s'écoule sous l'arche située à l'ouest, avant de se jeter dans le canal d'évitement de Saint-Laurent-sur-Saône. Lors des crues de la Veyle, l'arche centrale permet d'absorber le surplus. Enfin, en cas de crue de la Saône, les trois arches participent à l'évacuation des flots vers l'aval. Cet ouvrage d'accès difficile est peu visible sauf en hiver. Geolocalisation WGS84 : 46.28273318792543 - 4.843832480619312 Protection : Aucune Documentation : Archives Départementales de l'Ain, AD01 5 S 99 à 118; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, Le chemin de fer à Crottet, 42 - 50, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet : 944.583 CRO FL |
5 vues Fiche édifice : 34 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Monument aux morts Autres intervenants : Entreprise Devillard Fonction : Ce monument est élevé en mémoire des victimes des deux conflits mondiaux de 1914-1918 et 1939-1945. S'y ajoute une victime de la guerre d'Algérie. Datation : 1920,1er quart 20e siècle Description : Monument en forme de pyramide quadrangulaire situé entre l’église et la rue Vila Croteldi, entouré d'une grille en fer forgé. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Inscriptions : Sur la face est, sont gravés d'une part une épitaphe signée de Victor Hugo et d'autre part les nom et prénom de Charles Poncin, décédé au cours de la guerre d'Algérie. Sur la face principale, à l'ouest, un épi sculpté est accompagné de la gravure d'une médaille militaire et de l'inscription "A LA MEMOIRE DES ENFANTS DE CROTTET MORTS POUR LA FRANCE 1914-1918". Sur un bandeau inférieur, sont gravés le nom des 4 soldats ou résistants de Crottet, décédés au cours du conflit 1939-1945 (dont Armand Veille, maire de la commune). Sur la face sud, commence l'énumération des soldats morts au cours de la guerre 1914-1918 ; sur le bandeau inférieur est inscrit le nom du 5ème combattant victime en 1939-1945. Sur la face nord, sont inscrits les noms des dernières victimes de 1914-1918. Historique : Édification de ce monument décidée par le Conseil municipal le 18 avril 1920. C'est l'entreprise Devillard de Saint-Laurent-sur-Saône qui obtient le marché. La mairie a lancé une souscription publique afin de financer une partie de cette commande. Le coût du monument s'est élevé à 6500 francs de l'époque. En 1922, le Conseil municipal passe commande d'une grille en fer forgé. Geolocalisation WGS84 : 46.27810696044272 - 4.8931880595046096 Protection : Aucune Documentation : Archives départementales de l'Ain, Délibération du conseil municipal en date du 18 avril 1920 - Lettre d'invitation à l'inauguration, 1920, AD01 2 O 13 CROTTET |
4 vues Fiche édifice : 35 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Cimetière Fonction : Terrain dédié aux sépultures. Datation : 1804,1er quart 19e siècle Modifications : Agrandissement à l'est, sur une surface de 35 ares. Description : Cimetière d'une surface approximative de 4 080 mètres carrés, situé à l'est de l'église, fermé par une murette et un portail d'accès côté église. Matériaux gros oeuvre : Pierre non taillée,Béton Matériaux ouvertures : Béton Historique : A l'origine, le cimetière était implanté autour de l'église. Il existait deux cimetières privatifs clos par des murets, appartenant aux familles de Freminville (Château de l'Aumusse) et Berthet de Roussas (Château de Genod). En état d'abandon, ces emplacements ont été relevés dans les années 1970. La mise en application d'une loi de 1804 interdisant les inhumations dans les églises et imposant une distance d'au moins 35 mètres des habitations, se traduit par la délocalisation à l'est de l'édifice. Une extension est réalisée en 1922 pour faire face à l'accroissement de la population et aux difficultés de renouvellement des concessions. Entre l'église et le cimetière, il y avait autrefois des concessions perpétuelles privatives. Maintenant le columbarium et le jardin du souvenir occupent cet emplacement. Il subsiste une tombe en concession perpétuelle, toujours entretenue. Geolocalisation WGS84 : 46.27813143098382 - 4.8940054181730375 Protection : Aucune Documentation : Poncin Georges, Crottet au fil du temps n° 2, 23-25, 2017, Bibliothèque de Crottet - cote 944.583 CRO FL; Archives départementales de l'Ain, Projet d'agrandissement du cimetière, AD01 2 O 13 |
Croix de chemin, du Bief Godard 3 vues Fiche édifice : 36 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Croix de chemin Autres intervenants : Carrara (sculpteur) Fonction : Cette croix marque un des carrefours du village. Datation : 2005,1er quart 21e siècle Description : Croix située au carrefour des routes de Ruette Mételle, du Bief Godard, de la Villeneuve, des Burtins et des Meuniers. C'est une copie à l'identique de celle de 1813 qui comporte un Christ et une Vierge sculptés dos à dos. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Inscriptions : La date de 1813 est inscrite sur la base du fût. L'inscription INRI figure au-dessus du Christ. La date de la reconstruction, 2005, est notée en chiffres romains (MMV), sur un élément du fût situé en-dessous de la croix. Historique : La croix a été érigée en 1813, suite à une mission. Elle a été entièrement détruite en mai 2003 par un véhicule automobile. Suite à une forte volonté, elle a été reconstruite à l'identique, en 2005, sur la base de photos fournies par un riverain (entreprise Carrara de Pont-de-Vaux). Geolocalisation WGS84 : 46.28144746350271 - 4.885626912127918 Protection : Aucune Documentation : Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, 51 - 55, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet 944.583 CRO FL |
Chapelle, Saint-Laurent d'Étables 2 vues Fiche édifice : 37 Commune : Ceignes (Ain, France) Rédacteur de la notice : Colion Patrick (Histoiria) Type : Cimetière Fonction : Chapelle et cimetière du village d'Étables. Datation : 12e siècle, 15e siècle Modifications : Adjonction de la chapelle Notre-Dame au sud, et de trois contreforts, deux au nord et un au sud, au 15e siècle. En 1793, la sacristie et le clocher disparaissent. Ce dernier est remplacé plus tard par un clocheton couvert de tôles. Description : La chapelle est située sur le point le plus élevé du hameau, à une altitude de 715 m. La nef est rectangulaire, avec un chevet, et une chapelle latérale sud. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée,Bois Matériaux couvertures : Tôle,Lauze Particularités : Sol en terre cuite et allée centrale en dalles de pierre. Sur le flanc sud de la nef se greffe une chapelle latérale voûtée sur croisée d'ogives, avec arcs formerets. Les branches d'ogives (un cavet simple) reposent sur des culs-de-lampe ornées de figures humaines ou d'écussons. La clef de voûte est ornée d'un lion avec, sur les côtés nord et sud, des bustes d'anges mains jointes ou tenant un livre ouvert. Historique : On peut retenir l'hypothèse d'une chapelle castrale, confortée par la présence d'un terrain accolé semblant conserver des vestiges. On notera aussi, dans le village, la présence de réemploi de nombreux éléments architecturaux semblant provenir d'une maison forte (archère, linteau en accolade, etc...). En 1883, elle perd son appellation d'église paroissiale pour devenir simple chapelle. Geolocalisation WGS84 : 46.12610550455564 - 5.484572590794414 Protection : Inscrit ISMH (inventaire supplémentaire des MH) 09-09-1943 Documentation : Giraud Jean, Le Bugey N°43 , L'église Saint-Laurent d'Étables, 80 - 91, Le Bugey, société scientifique, historique et littéraire, 1956; Intendant Bouchu, Déclaration des biens des communautés. Tome 1, Estrabloz, 210 - 211, 1665 - 1670; Pommerol Jacques, Dictionnaire du département de l'Ain, 220, Laffitte, 1980; Philipon Édouard, Dictionnaire topographique du département de l'Ain , 165, Imprimerie Nationale, 1911; Alloing Louis, Le diocèse de Belley, Antiquité et Moyen-Age chapitre II - chapitre VII - La révolution chapitre V, 10 - 68 - 412, Imprimerie Chaduc A., 1938; Abbé Gorini, Bulletin de la société Gorini N°85, Visite pastorale de Monseigneur Devie de 1826 à 1834, 39 - 40, Imprimerie centrale Bourg-en-Bresse, 1934; Dubreuil J. Paul, Visages de l'Ain N°43, En zig-zag autour de Cerdon, 10 - 11, 1958; Bernard Auguste, Cartulaire de Savigny et d'Ainay, Imprimerie impériale, 1853; François Récamier, Revue Histhoiria N°8, La chapelle rurale romane Saint-Laurent d'Étables, 18 - 21, Association Histhoiria, 2015, histhoiria.org |
3 vues Fiche édifice : 38 Commune : Sonthonnax-la-Montagne (Ain, France) Rédacteur de la notice : Colion Patrick (Histoiria) Type : Abreuvoir Fonction : Situé actuellement en forêt, au débouché d'une source encore active, cet abreuvoir, auparavant utilisé par le bétail, est aujourd'hui à l'abandon. Description : Bassin monolithe de forme grossièrement rectangulaire. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Particularités : Un grand côté non rectiligne présente un angle de 160° au deux tiers de la longueur. Historique : Ce bassin est redécouvert récemment et n'est pas répertorié. Aucune trace d'habitat ou de construction n'est présente à proximité immédiate. Il est difficile de déterminer à quel moment il a pu être installé. Il est à noter la possibilité de l'utilisation de l'eau de cette source en aval pour le fonctionnement d'un petit moulin à usage temporaire. Geolocalisation WGS84 : 0694464 - 5117779 Protection : Aucune |
Stèle, Espace du 19 mars 1962 1 vue Fiche édifice : 39 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Stèle Datation : 2005,1er quart 21e siècle Description : Plaque de granit noir posée sur un socle en pierre calcaire, au sud du groupe scolaire. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Inscriptions : "ESPACE DU 19 MARS 1962 Cessez le feu en Algérie A la mémoire de Charles PONCIN 1935/15 juin 1958" Historique : Cette stèle a été érigée dans le cadre d'une uniformisation des monuments dédiés aux victimes des conflits d'Afrique du nord. Elle a été inaugurée le 15 juin 2005. Geolocalisation WGS84 : 46.27708066950526 - 4.8922297954777605 Protection : Aucune Documentation : Degletagne Max, Le Progrès, Inauguration d'une stèle en mémoire de Charles Poncin, 2005; Mairie de Crottet et FNACA, Archive privée, Inauguration d'une stèle "Espace 19 mars 1962", 2005 |
2 vues Fiche édifice : 40 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Stèle Fonction : Stèle commémorative en mémoire du résistant Rémy Tortet Datation : 1946,2e quart 20e siècle Description : Monument en pierre calcaire dressé en surélévation sur le bord de la D933, côté ouest, à mi-chemin de la montée des Caillets. Il porte une inscription rappelant le sacrifice de Rémy Tortet, surmontée de la Croix de Lorraine. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Inscriptions : "ICI EST TOMBE EN COMBATTANT LE 23 AOUT 1944 LE PATRIOTE TORTET REMY 31 ANS" Particularités : L'inscription est surmontée de la Croix de Lorraine Historique : Stèle érigée en souvenir du gendarme Rémy TORTET qui a été la seule victime de l'embuscade dite "des Caillets". Plusieurs actions de résistance contre les Allemands sont menées sur cette fin de guerre. Un dénommé Favre, d'un réseau résistant de Mâcon, met en oeuvre une opération dont aujourd'hui on ne connait plus avec certitude l'objectif réel. Les groupes de Pont de Veyle et Saint-Laurent se mobilisent. Les hommes sont recrutés dont Rémy Tortet. Ils se postent sur la route de la Madeleine, dans la montée des Caillets, sur la commune de Crottet, à 200 mètres du passage à niveau. Après une longue attente, ils ne sont que quelques uns à rester sur les lieux. Ils vont être surpris par l'arrivée d'un convoi allemand là où ils ne l'attendaient pas. Les tirs sont nombreux, les résistants s'enfuient. Seul Rémy Tortet ne peut s’échapper et il est tué par le feu des mitraillettes. Geolocalisation WGS84 : 46.27125328623286 - 4.888533711782657 Protection : Aucune Documentation : Martinerie Jean, La résistance dans le canton de Pont-de-Veyle, La mort de Tortet à Crottet, 51, Imprimerie Gatheron - Pont-de-Veyle, 1986 |
Tunnel, Passage piéton de la Digue 1 vue Fiche édifice : 41 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Tunnel Fonction : Ce tunnel est un passage piétonnier permettant de franchir la voie ferrée. Datation : 1856,3e quart 19e siècle Description : Passage piéton sous la ligne PLM Mâcon-Bourg-en-Bresse situé dans l'axe de la digue dite "des Sarrazins", construit en belles pierres de taille. Ouvrage simple, qui est actuellement situé sous le pont de l'autoroute A406. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Historique : Ce tunnel a été édifié lors de la construction de la ligne PLM (Paris-Lyon-Marseille), au niveau et à hauteur de la digue, afin de permettre le passage piéton en toute sécurité. Geolocalisation WGS84 : 46.27910653742799 - 4.859501481405459 Protection : Aucune Documentation : Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, Le chemin de fer à Crottet, 42 - 50, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet : 944.583 CRO FL |
1 vue Fiche édifice : 42 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pont Fonction : Ce pont situé sous la ligne de chemin de fer permettait, par temps de sécheresse, le passage des flux d'irrigation de la prairie de Crottet captés dans le lit de la Veyle. Datation : 1856,3e quart 19e siècle Description : Édifice situé à l'entrée de la prairie, sur le tracé de la digue allant au canal, à environ 200 mètres de l'autoroute A406. Dans l'axe de ce passage, on aperçoit le pont des Huitains et le canal d'amenée des eaux d'irrigation. Cet édifice est renforcé par trois tirants métalliques destinés à compenser l'évolution des caractéristiques du matériel ferroviaire (poids et vitesse). Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Historique : Le pont a été édifié lors de la construction de la ligne de chemin de fer Mâcon-Bourg-en-Bresse en 1856. Lors de l'établissement du canal de contournement de Saint-Laurent-sur-Saône, en 1990, les municipalités ont obtenu l'édification d'une digue latérale à la ligne SNCF, afin de pallier les crues de printemps. A cet effet, il a été construit un vannage à contre-poids, facile à manipuler, au débouché du canal. Geolocalisation WGS84 : 46.28018988639293 - 4.8549349314998835 Protection : Aucune Documentation : Archives Départementales de l'Ain, AD01 5 S 99 à 118; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, Le chemin de fer à Crottet, 42 - 50, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet : 944.583 CRO FL |
2 vues Fiche édifice : 43 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pont Fonction : Pont permettant le franchissement d'un fossé d'irrigation. Datation : 1857,3e quart 19e siècle Modifications : Renforcement par bétonnage de la surface de roulement. Description : Pont situé à l'entrée de la prairie, sur le chemin des Léchères qui enjambe le fossé d'irrigation principal, créant trois passages d'eau. Il est quasiment situé dans l'axe central de la prairie. Il s'agit d'un ouvrage type des passages simplifiés, ne nécessitant pas de coffrage et économisant matériaux et main-d'œuvre. Un avaloir et des jambages supportent le tablier et les parapets. On peut remarquer la dégradation des parapets due au gabarit des engins agricoles actuels. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Historique : Pont édifié en 1857, lors de la création du réseau d'irrigation de la prairie de Crottet. Ce pont enjambe le fossé principal dit "d'enceinte" (nord-sud), qui alimentait les canaux secondaires (est-ouest). Cet édifice est comparable à celui dit des "Huitains" dont la construction semble très contemporaine. Geolocalisation WGS84 : 46.28496570888441 - 4.859142780478578 Protection : Aucune |
Pont, de la Grande Charrière 2 vues Fiche édifice : 44 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pont Fonction : Pont permettant de franchir un canal d'irrigation. Datation : 1857,3e quart 19e siècle Modifications : Renforcement de la surface de roulement. Description : Pont situé à l'entrée de la prairie, sur le chemin du Molard. Il enjambe le canal d'irrigation principal de la prairie. Ce pont, positionné en dernier sur le canal principal, est différent des ouvrages précédents dans sa forme. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Historique : Édifié en 1857 lors de la création du réseau d'irrigation de la prairie de Crottet. Sa forme en arc, alors que les ponts voisins sont de forme rectangulaire, laisse penser qu'il s'agit d'une reconstruction. Geolocalisation WGS84 : 46.28768153606241 - 4.856754899374209 Protection : Aucune |
3 vues Fiche édifice : 45 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Presbytère Architecte : Nicolas François Fonction : Ce bâtiment abrite dorénavant un logement, deux salles d'enseignement religieux et des locaux associatifs. Datation : 3e quart 18e siècle Modifications : Réfection totale créant logement, salles de réunion et caserne des pompiers Description : Bâtiment situé à l'ouest de l'église, de l'autre côté de la rue Vila Croteldi, au sud de la salle polyvalente. L'ensemble se compose de deux bâtiments accolés l'un à l'autre. Le premier a deux niveaux et a plutôt une allure d'habitation. Le second voit sa façade principale occupée par trois portails en bois et il est beaucoup plus bas. Matériaux gros oeuvre : Pisé,Pierre non taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée,Béton Matériaux couvertures : Tuile mécanique,Tuile canal Historique : Ce bâtiment a été acquis par la commune de Crottet en 1817 afin d'y loger le curé desservant (le presbytère d'origine avait été vendu lors de la Révolution en tant que bien national). Après le départ du dernier prêtre de Crottet (Francisque Granger en 1954), le bâtiment a accueilli la cantine scolaire et les salles de catéchisme. Geolocalisation WGS84 : 46.27819409047065 - 4.892496049578767 Protection : Aucune Documentation : Archives départementales de l'Ain, Extrait du registre des délibérations de la commune de Crottet, 1817, AD01 2 O 8; Poncin Georges, Crottet au fil du temps, Presbytère, 22, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet - cote 944.583 CRO FL |
Croix de chemin, de Chavannes 2 vues Fiche édifice : 46 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Croix de chemin Fonction : Cette croix marque une intersection de voies. Datation : 1826,2e quart 19e siècle Description : Croix située à l'intersection de la route de Grièges, de la rue de Chavannes et de la route de Thurignat. Le monument est construit sur un tertre, probablement à cause des risques de crues. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Inscriptions : "JUBILE 1826 - RETABLI EN 1876". Sur la croix côté est, l'inscription JHS est surmontée d'une petite croix. Historique : La croix a été érigée suite à une mission en 1826, confirmée 50 ans plus tard, en 1876. Geolocalisation WGS84 : 46.275172636614016 - 4.872852087719366 Protection : Aucune Documentation : Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, 51 - 55, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet 944.583 CRO FL |
1 vue Fiche édifice : 47 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Croix de cimetière Fonction : Cette croix rappelle une mission de 1845. Datation : 1845,2e quart 19e siècle Description : Croix métallique reposant sur un socle en pierre, située à l'entrée du cimetière, immédiatement à droite. Elle comporte divers motifs, peints de couleurs différentes. On ne sait pas si les coloris des motifs sont d'origine ou s'ils sont dus à l'imagination du dernier intervenant. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Métal Inscriptions : MISSION 1845 Historique : Ce monument a été érigé à cet emplacement suite à la mission de 1845, prêchée par deux missionnaires de Pont-d'Ain. Il a remplacé une précédente croix, la croix de la Carrière, qui a dû être déplacée sur la route de Bâgé à Pont-de-Veyle. Geolocalisation WGS84 : 46.2781277233782 - 4.894026875845157 Protection : Aucune Documentation : Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, 51 - 55, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet 944.583 CRO FL |
1 vue Fiche édifice : 48 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Lavoir Autres intervenants : Chambard Claude, Granger Antoine Fonction : Ce lavoir a été exploité par des agriculteurs pour y prélever de l'eau jusque dans les années 1990. Il n'est plus utilisé aujourd'hui. Datation : 1911,1er quart 20e siècle Description : Édifice composé de deux bacs en maçonnerie : l'un était destiné au lavage du linge et le second à l'abreuvage du bétail lorsqu'il rentrait de la prairie. Il est situé en aval de la route de Pont-de-Veyle à Replonges (RD933). Ce lavoir est alimenté en continu par une source captée environ 100 mètres en amont (près de l'abribus). Matériaux gros oeuvre : Béton Historique : La construction de ce lavoir a été décidée par le Conseil municipal en 1911. Le coût s'est élevé à 299,75 francs. Deux personnes ont travaillé à cet ouvrage : Chambard Claude (pour 241 francs), Granger Antoine (pour 58,25 francs). Geolocalisation WGS84 : 46.27388172935786 - 4.884371996013215 Protection : Aucune Documentation : Registre du Conseil municipal, Délibération du 24 septembre 1911, 1911, Mairie de Crottet, non coté |
8 vues Fiche édifice : 56 Commune : Biziat (Ain, France) Rédacteur de la notice : Blasco Jean-Pierre (St Guignefort) Type : Maison de village Datation : 4e quart 16e siècle Modifications : Ajout d'une extension en pisé en partie sud de l'édifice. Description : Maison rectangulaire, orientée nord-sud, dite haute et basse, pour partie à pans de bois et torchis, pour partie en pisé, munie d'une galerie ouverte qui entoure le bâtiment sur trois côtés. Elle faisait partie d'un ensemble de bâtiments à usage agricole, constituant un quadrilatère ouvert dont le côté sud est toujours occupé par une grange à pans de bois, torchis et briques/carrons. Matériaux gros oeuvre : Brique (carron),Colombage avec torchis,Colombage avec briques,Brique,Bois Matériaux ouvertures : Pierre taillée,Bois Matériaux couvertures : Tuile canal Particularités : La particularité principale est la galerie ouverte qui entoure la maison sur 3 côtés : ouest, nord, est. Au nord, la galerie est intacte mais les êtres ont été fermés. Historique : Le nom "BRAHELIS" provient d'une famille présente dans la région sous l'Ancien Régime. On trouve des Brahelis (ou Brayelis, Braelis, Brabelis suivant l'orthographe des actes paroissiaux) aux 16e et 17e siècles à Biziat. Mais à partir de 1671, on constate qu'ils sont illettrés : une croix leur tient lieu de signature sur les actes. L'abbé Bourdon, dans sa "Monographie de la paroisse de Biziat" parue en 1905, fait état d'une maison construite au hameau Chanal, par le notaire Jacques Brahelis. Ce dernier a exercé son activité entre 1582 et 1628 à Biziat (cote AD de l'Ain 3E2104). La maison faisait partie d'un domaine agricole important, exploité jusqu'en 1962, comportant étables, granges, soue à cochon, cellier, four, tous ces bâtiments annexes étant séparés physiquement de l'habitation. Geolocalisation WGS84 : 46.22622481163138 - 4.940604697912931 Protection : Aucune Documentation : Abbé Bourdon, Bulletin de la Société Gorini, Monographie de la Paroisse de Biziat, 19-20, imp. J. Dureuil, 1905 |
Stèle, Anne-Marie Crollet 2 vues Fiche édifice : 59 Commune : Vonnas (Ain, France) Rédacteur de la notice : Ravoyard Alain (Amis vieux Vonnas) Type : Stèle Architecte : Jay Alain Autres intervenants : Marbrerie Lafay Fonction : Stèle rappelant la mémoire et l'action d'Anne-Marie Crollet Datation : Septembre 2014,1er quart 21e siècle Description : Il s'agit d'un bas-relief posé sur un socle, représentant trois personnages devant une ferme bressane. Anne-Marie Crollet est au centre et s'adresse à la jeune fille se trouvant à sa droite. Celle à sa gauche est attentive. L'arrière-plan se compose du bâtiment de ferme, d'une charrette remplie de fourrage et d'un champ de blé, le tout sous un soleil radieux. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Historique : C'est le 15 janvier 1649 que naquit Anne-Marie à Namary (hameau de la commune de Vonnas), dans une famille de notable et propriétaire terrien. Elle en devient l'unique héritière après le décès de plusieurs de ses frères et de l'entrée dans les ordres de l'un d'entre eux, François. A 23 ans, elle épouse Pierre Brunet, seigneur de la Vrandrière, conseiller au parlement de Metz, et part vivre à Bourg-en-Bresse dans la maison de celui-ci. Pierre Brunet (son aîné de trente ans) décède en 1678. Anne-Marie, restée seule et sans enfant, hérite de tous les biens de son époux. Mais elle doit se débattre dans des affaires compliquées pour protéger son héritage, contesté par la famille de son défunt mari. C'est pourquoi, dans son testament, elle décide de léguer sa maison à la Ville de Bourg-en-Bresse et d'y fonder une charité afin d'accueillir des filles mendiantes de plus de 7 ans, venant de Vonnas, Mézériat, Confrancon et surtout Namary (localités de ses propriétés terriennes). Bien après son décès, sont toujours hébergés des orphelins, filles et jeunes garçons. Anne-Marie Crollet décède le 8 novembre 1687 à Namary et est inhumée selon son désir dans l'église de Vonnas (l'actuel Centre Culturel Saint Martin). Cet ouvrage contemporain a été commandé à l'initiative de l'association Vonnas Patrimoine (ex Amis du Vieux Vonnas) pour rappeler l'engagement d'Anne-Marie Crollet. Geolocalisation WGS84 : 46.54238545764701 - 5.677865720872887 Protection : Aucune Documentation : Jay Alain, Présentation du projet de relief Anne Marie Crollet, 2, 2013; Dumon André, Anne Marie Crollet, La charité au 17e siècle. Portrait présumé, Les Amis du Vieux Vonnas, 2014, Bibliothèque municipale de Vonnas |
3 vues Fiche édifice : 64 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pigeonnier Fonction : Ce pigeonnier n'a plus de pensionnaires depuis de nombreuses années, si ce n'est une chouette. Datation : 2e quart 19e siècle Description : Bâtiment de forme carrée, isolé des autres constructions du moulin et positionné en bordure de l'exutoire de la Veyle. Matériaux gros oeuvre : Pisé,Pierre non taillée Matériaux couvertures : Tuile en écaille Historique : Ce pigeonnier, postérieur à 1834, fait partie d'un ensemble qui formait le moulin de Thurignat. Les bâtiments appartenaient initialement aux châtelains de Pont-de-Veyle. Au fil des décennies et des successions, les différentes propriétés composant les domaines ont progressivement été cédées. Geolocalisation WGS84 : 46.27187962710492 - 4.8808944214222265 Protection : Aucune |
Voie ferrée, dite Paris-Lyon-Marseille (PLM) 2 vues Fiche édifice : 65 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Chemin de fer Autres intervenants : Denis Joaquim (responsable du projet) Fonction : Trafic ferroviaire Mâcon-Bourg-en-Bresse simple (T.E.R. principalement, ainsi que trains de marchandises, céréales et véhicules). Datation : 1855,3e quart 19e siècle Description : Le tracé de la voie ferrée, sur la commune de Crottet, va de la jonction avec Grièges (Veyle) à Saint-Jean-sur-Veyle, peu après la gare (fiche Edifices n°72). Sont comptabilisés cinq ponts (fiches Edifices n°3-12-18-23-42), un viaduc (fiche Edifices n°33) et un tunnel (fiche Edifices n°41). Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Béton Matériaux ouvertures : Pierre taillée Historique : La construction de la voie ferrée a eu lieu entre 1855 et 1856. Geolocalisation WGS84 : 46.2795695374529 - 4.85703266030248 Protection : Aucune Documentation : Archives Départementales de l'Ain, AD01 5 S 99 à 118; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n° 2, Le chemin de fer à Crottet, 42 à 50, 2017, Bibliothèque de Crottet : 944.583 CRO FL |
3 vues Fiche édifice : 68 Rédacteur de la notice : Jacquemont Muriel Type : Lavoir Autres intervenants : Bizet (charpentier) Fonction : La fonction première du lavoir est de pouvoir rincer le linge dans une eau propre. Mais c'est aussi un lieu de sociabilité où de nombreuses personnes se retrouvent. Aujourd'hui, l'aménagement et la conservation du bâtiment et du bac toujours en eau en font un point de balade et de rencontre. Datation : 1845,2e quart 19e siècle Description : Ce lavoir se situe en bas du village de Treffort, dans un cadre très verdoyant. Au 19e siècle, il a été décidé de le construire à cet emplacement, à la source du ruisseau du Caméléon, permettant une alimentation quasi continue du lavoir en eau. Un bassin rectangulaire en pierre, de grande dimension, est recouvert d'une toiture avec une très belle charpente en bois. Il est raccordé à la source. Une première vanne permet de gérer le volume d'arrivée d'eau. Une seconde est installée à la sortie du bassin permettant sa vidange. Sur toute sa longueur, à mi-profondeur, des blocs de pierre sont disposés formant une marche. Des fiches métalliques y sont ancrées, devant autrefois supporter des barres en métal. Ces dernières sont d'une aide précieuse pour les lavandières, permettant de maintenir la planche de bois utilisée pour rincer et brosser le linge. 10 bancs en pierre sont disposés autour du bassin entre chaque pilier de la toiture. Ils permettaient aux lavandières de se reposer ou de poser la panière à linge. Aujourd'hui ce sont les promeneurs qui les utilisent. Le bassin est entièrement recouvert par une toiture à quatre pans. La très belle charpente est maintenue par 14 piliers en bois de chêne. 12 d'entre eux sont posés sur des plots en pierre, les deux derniers profitent de la structure en pierre des deux écluses. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Bois Matériaux couvertures : Tuile canal Particularités : L'une des particularités à noter de ce lavoir est son système de régulation de l'eau par deux vannes d'écluse. S'y ajoute aussi la présence des bancs en pierre. Historique : Le lavoir de la Platte s'inscrit dans un grand mouvement de construction de ce type d'équipement, se développant dans le courant du 19e siècle, lié à la mise en place de mesures de salubrité publique et à la montée de l'hygiénisme. Avant la Révolution française, les lavoirs sont dus à une initiative privée. Les différentes épidémies de choléra, variole ou typhoïde vont provoquer une prise de conscience sur le manque d'hygiène et de propreté. Des comités de salubrité publique sont créés à partir de 1832 dans tous les cantons de l'arrondissement de Bourg-en-Bresse à la demande du préfet. L'accès à une eau propre et courante est primordial et doit être donné à tous. Afin de réguler les usages de l'eau, d'inciter les lavandières à se regrouper, les lavoirs publics apparaissent. Suite à une forte épidémie de choléra en 1849, le ministère de l'Agriculture et du Commerce, dans une note de 1850, impose l'édification de lavoirs et de fontaines, permettant une organisation des lieux et des usages de l'eau. Treffort a pris les devants en construisant son lavoir en 1845. Bizet, charpentier à Treffort, se voit confier les travaux. Le lavoir va être utilisé jusque dans les années 1960 où il sera concurrencé par les lessiveuses et surtout les premières machines à laver. Un arrêté municipal du 6 juillet 1995 précise tout de même qu'aujourd'hui "tous les lavages sont interdits, tandis que les feux et le stationnement de véhicules sont soumis à autorisation du maire." Il devient un lieu de promenade mais il conserve encore son rôle social, de point de rencontres et de discussions entre les personnes du village ou de passage. Par son environnement agréable, il incite à la pause et la présence de l'eau ajoute à ce sentiment de bien-être. Geolocalisation WGS84 : 46.269761857098416 - 5.373269319534302 Protection : Aucune Documentation : Collectif, Lavoirs de l'Ain, Patrimoine des Pays de l'Ain, 2013, Service patrimoine de l'Ain : 4.3 LAV; collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Treffort, 14-15, Patrimoine des Pays de l'Ain, 1982, Service patrimoine de l'Ain : R25.1 RIC |
Foyer familial, Salle des Fêtes 1 vue Fiche édifice : 71 Commune : Lent (Ain, France) Rédacteur de la notice : Cornet Jean (Lent patrimoine) Type : Salle des fêtes Architecte : Pochon Louis Autres intervenants : Bardet Charles (charpente et maçonnerie), Millet Aimé (menuiserie), Janin Alphonse (plâtrerie), Béraud Auguste (électricité) Fonction : Depuis 1935, cet édifice est un lieu de manifestations culturelles, d'expositions, de réunions d'associations culturelles ou sportives de la commune et de tous organismes louant ces locaux. Datation : 1934,2e quart 20e siècle Modifications : Modifications des ouvertures, démontage des tribunes intérieures, création de cuisines, sanitaires, électricité mise aux normes. Modifications de l'aspect extérieur par la création d'avant-toits. Description : Bâtiment de forme rectangulaire, couverture de tuiles plates à deux pans, fronton pyramidal à quatre niveaux, hall d'entrée vitré, couvert d'un avant-toit plat. Matériaux gros oeuvre : Métal,Mâchefer,Béton Matériaux ouvertures : Béton Matériaux couvertures : Tuile plate,Tôle Inscriptions : Trois dates sont inscrites sur le fronton est : 1934-1935 (dates de la construction) et 2005 (date de la rénovation). Particularités : Salle totalement fonctionnelle permettant aussi bien des manifestations culturelles diverses, grâce à une scène de grande dimension et à l'équipement technique (son et image), que des repas de grands groupes, grâce à des équipements de cuisine et restauration. Historique : Le 13 juin 1934, l’architecte Louis Pochon, dont le cabinet est au 4 avenue Alsace Lorraine à Bourg-en-Bresse, présente au conseil municipal les plans du Foyer Rural (ou Familial). Le devis s'élève à 132 297 francs. Le 21 octobre 1934, 5 lots font l’objet d’adjudication : la maçonnerie et la charpente à Bardet Charles de Lent, la menuiserie à Millet Aimé de Bourg-en-Bresse (plusieurs malfaçons sont constatées début 1937 ; faillite de l’entreprise Millet), la plâtrerie à Janin Alphonse de Pont-d’Ain, l’électricité à Béraud Auguste de Lent. Le 13 juin 1935, achat de 200 sièges, accessoires de scène, rideaux décors, pour la somme de 8 000 francs, chez Fourel, négociant à Lyon, et de 100 chaises à 31,65 francs l’une, chez Bouvot, négociant à Lyon. Le 19 janvier 1935, un devis supplémentaire de 9 821,60 francs est accepté. A réception des travaux, le 16 décembre 1935, le coût final sera de 139 048 francs. Le bâtiment de 1935 mesure 30,70 mètres de long et 12,80 mètres de large. La réception a lieu en présence de Louis Pochon, architecte, de Joseph Bret, maire, des conseillers Bourcet, Perdrix, Revel et Rousset, et des entrepreneurs Bardet, Millet, Janin et Béraud. Le 9 janvier 1960, un incendie, déclenché par un poêle à bois avant une séance de cinéma scolaire, cause de très gros dégâts. En 1964, la commune fait installer le chauffage central. En 2005, de très gros travaux visant à moderniser la salle et son environnement sont réalisés, lui donnant son aspect extérieur actuel. L’architecte est Jacques Gerbe de Bourg-en-Bresse. Les agrandissements réalisés amènent le bâtiment à 46,70 mètres de long et 26,40 mètres de large. Les deux avant-toits est et sud, à très faible pente, sont à 4,40 mètres de haut. Cette toiture est soutenue par des poteaux en métal prélaqué. Geolocalisation WGS84 : 46.1175732555177 - 5.194422058274995 Protection : Aucune Documentation : Louis Pochon, architecte, Construction d’un foyer familial, Plans de construction , 2, 1934, Archives communales de Lent : 1M2; Mairie de Lent, Construction du foyer familial, Affiche de l'avis d'adjudication des travaux de construction d'un foyer familial à Lent, 1, Imprimerie des courrier de l'Ain, 1934 , Archives Communales de Lent : 1M2; Mairie de Lent, Construction du foyer familial, Réception des travaux, 2, 1935 , Archives communales de Lent : 1M2 |
Gare, SNCF de Pont-de-Veyle 3 vues Fiche édifice : 72 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Gare Fonction : Ce bâtiment conserve ses fonctions de gare. Datation : 1856,3e quart 19e siècle Modifications : Réfection du parvis et des accès Description : Ce bâtiment présente une architecture symétrique et se compose d'un pavillon central à trois travées avec un rez-de-chaussée, un étage et des combles. Lui sont accolées deux ailes à simple rez-de-chaussée. Ce modèle est standard d'un bâtiment voyageur de troisième classe. Un soin esthétique est apporté aux façades avec une corniche courant sur le haut des ailes et délimitant le rez-de-chaussée du premier étage. Les divisions sont aussi marquées verticalement par des pierres de taille ajustées en bossage. Un enduit coloré recouvre les murs. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Brique Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile plate Historique : La gare de Pont-de-Veyle - Crottet se situe sur la ligne Mâcon - Bourg-en-Bresse hors de portée de la zone d'expansion du lit de la Saône et à une proximité satisfaisante de Mâcon. En effet, les signaux étant initialement actionnés manuellement, les commandes nécessitent une distance raisonnable. Le bâtiment des voyageurs est édifié vers 1856 et l'ensemble de la station est en service dès juin 1857 en même temps que celles de Polliat et Vonnas, cette dernière étant préférée à Mézériat par sa position centrale entre Polliat et Pont-de-Veyle. La Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée est la commanditaire de cette ligne ferroviaire avant d'être absorbée dans la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (P.L.M.). Le rez-de-chaussée est occupé par le guichet, la salle d'attente et les aisances ainsi qu'un garage à vélo. A l'étage, se trouve le logement du chef de gare. La gare conserve encore aujourd'hui son statut de gare de voyageurs, permettant la sauvegarde des installations et de ce bâtiment. Geolocalisation WGS84 : 46.26772757252543 - 4.8928147143341505 Protection : Aucune Documentation : Georges Poncin, Crottet au fil du temps n° 2, 47, 2017, 944.583 CRO FL (Bibliothèque de Crottet) |
7 vues Fiche édifice : 77 Commune : Torcieu (Ain, France) Rédacteur de la notice : Paccalet Emilie Type : Lavoir Fonction : Le lavoir de Torcieu est toujours en fonctionnement. Datation : 1895,4e quart 19e siècle Description : Le lavoir de Torcieu, qui se situe dans le centre du village, est composé d'un bac de lavage assez large comparé aux autres lavoirs de la commune. Il est couvert d'une toiture et accolé au four communal, disposition que l'on retrouve au hameau du Chauchay. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile canal,Bois Historique : En 1892, les habitants de la commune demandent la construction d'un lavoir neuf à Torcieu pour remplacer celui plus ancien. Le 26 mars 1892, suite à la lecture du devis, il est négocié d'augmenter la longueur du bac. Le 14 avril 1894, l'autorisation est donnée pour la construction qui débute seulement le 14 février 1895. En 1999, la réfection du lavoir (et du four) est entreprise ainsi qu'une reprise des abords. Geolocalisation WGS84 : 45.922827892995436 - 5.396147778860836 Protection : Aucune |
4 vues Fiche édifice : 83 Commune : Torcieu (Ain, France) Rédacteur de la notice : Paccalet Emilie Type : Lavoir Fonction : Le lavoir n'est plus aujourd'hui utilisé. En revanche, la fontaine permet toujours d'accéder à l'eau. Datation : 1881,4e quart 19e siècle Modifications : En 1893, la toiture est construite pour abriter le lavoir. En 1928, des réparations sont nécessaires. Description : Le hameau de Montferrand est équipé d'un lavoir et d'une fontaine, situés au carrefour principal. Le bac du lavoir est accolé à la fontaine, cette dernière permettant un accès à l'eau. La colonne de la fontaine est surmontée d'un chapiteau associé à une boule, portant une croix en fer forgé. Au moment de la mise en place de la toiture, la colonne est intégrée à la charpente, altérant la lisibilité complète de la fontaine. L'ensemble est en pierre, la charpente en bois et la couverture en tuile fibrociment. Matériaux gros oeuvre : Pierre non taillée,Pierre taillée,Bois Matériaux couvertures : Autre (à définir) Historique : Le lavoir est construit en 1881 à partir d'un projet de 1864 (d'après les plans). Le 13 juillet 1893, est réalisée la construction d'un toit, abritant aussi la fontaine. En 1928, des réparations sont nécessaires ainsi qu’un aménagement du carrefour pour améliorer la circulation à cet endroit. Le lavoir est alors réduit de quelques mètres pour permettre cet agrandissement des voies rurales. Geolocalisation WGS84 : 45.92663490795411 - 5.409600961288334 Protection : Aucune |
10 vues Fiche édifice : 84 Commune : Châtillon-sur-Chalaronne (Ain, France) Rédacteur de la notice : Megard Christophe (St Guignefort) Type : Château-fort Fonction : Ce lieu, auparavant résidence du seigneur, est aujourd'hui un site touristique visité. Régulièrement, des spectacles occupent les espaces. Datation : 1287,Limite 13e siècle 14e siècle Modifications : La tour carrée est construite au 15e siècle. A partir du 16e siècle, l'ensemble castral est démonté petit à petit pour la réutilisation des matériaux dans la ville : bois de chêne, tuiles, carrons savoyards, pierres d'encadrement... Description : Le château est un polygone de 308 m environ de périmètre, ponctué de six tours (cinq tours rondes et une tour carrée). L'entrée se fait par une porte munie d'un arc brisé. La hauteur des remparts est de 10 à 12 m, d'une épaisseur variable de 1,80 m à 1,20 m. Aujourd'hui, tous les bâtiments intérieurs aux remparts ont disparu (donjon, logements seigneuriaux, chapelle près de la tour dite du Courtil, logis, cuisine, fours à pain, écuries, latrines…). Les traces de la "haute cour" et de la" basse cour" subsistent par une nette différence de niveau. Matériaux gros oeuvre : Brique (carron),Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée,Brique,Bois Matériaux couvertures : Tuile canal Historique : Au début du 11e siècle, l’existence d’un château est attestée à Châtillon-sur-Chalaronne. Il s’agit d’un modeste château, construit principalement en bois, ainsi que sa palissade, et qui va donner son nom « castellio » à la petite bourgade qui se construit à ses pieds, sur la rive gauche de la rivière Chalaronne. Établi sur un éperon morainique, entouré par la Chalaronne au nord, par la rivière Relevant à l’ouest, il est muni d’un fossé sur son troisième côté, au sud. Il occupe ainsi une belle position défensive. En 1272, par le mariage de Sybille de Bâgé avec Aimé (ou Amédée) de Savoie, la seigneurie de Châtillon passe à la Maison de Savoie. Les comtes de Savoie sont conscients de l’intérêt stratégique du château de Châtillon et vont décider d’en faire une véritable forteresse. Les travaux vont s’étaler pendant plus d’un siècle entre 1287 et 1423. La forteresse va être construite en carrons savoyards, les pierres taillées étant réservées à certaines utilisations particulières : jambage des ouvertures, archères canonnières… De leur côté, au même moment, les Châtillonnais vont procéder à la construction des remparts qui vont entourer la « ville neuve » s'établissant sur la rive droite de la Chalaronne, et se raccorder à la forteresse. Le château est placé sous l’autorité d’un « châtelain », nommé par le comte puis le duc de Savoie (la Savoie est érigée en duché en 1416 par l’empereur Sigismond 1er). Il est assisté par quelques hommes d’armes. En 1536, pendant les huitièmes guerres d’Italie, la Bresse est envahie par les armées de François 1er. Mais en 1559, par le traité de Cateau-Cambrésis, la Bresse est restituée à la Savoie. C’est la fin de la première annexion française. En 1595, débute une nouvelle guerre franco-savoyarde. La Bresse est à nouveau envahie par les armées françaises, sous le commandement du maréchal de Biron (Charles de Gontaut, duc de Biron, 1562-1602). Cette occupation devient définitive et est entérinée le 17 janvier 1601 par le traité de Lyon. On peut noter que le château et la ville de Châtillon ne sont assiégés qu’une fois, en 1596, par une troupe française commandée par le seigneur de la Bastie. Le siège ne dure que deux jours et le sac de la ville semble être évité par le paiement d’une rançon de 200 livres. Dès lors, Châtillon n’est plus une ville frontière dans le territoire français auquel elle appartient désormais, et le maintien du château n’a plus de raison d’être. On peut penser que ce sont les habitants eux-mêmes qui se chargent de le « raser » pour en récupérer les carrons, que l’on retrouve d’ailleurs dans la ville dans nombre de bâtiments. Geolocalisation WGS84 : 46.1177330066087 - 4.955000281333923 Protection : Inscrit ISMH (inventaire supplémentaire des MH) 22-02-1927 Documentation : Compte de Pierre d'Estrées, receveur de la châtellenie, cote B 7560, Archives de la Côte-d'Or; Compte de Mermet Cadout, châtelain, B 7562, Archives de la Côte-d'Or; Bernard Koch, Châtillon-lès-Dombes, le château fort et la poype originelle, 2014; Octave Morel, La vie à Châtillon-lès-Dombes d'après les comptes de syndics, 1375-1500 , 794, Hachette - BnF, 1925 réédité en 2018; Christine Cercy, Châteaux savoyards de Bresse, Bâgé, Châtillon, Miribel et Montluel, de la moitié du 14e siècle à la moitié du 15e siècle d’après les Comptes de châtellenie, Mémoire de maîtrise - Université Lumière Lyon 2, 1996; Adrien Favre, Histoire de Châtillon-sur-Chalaronne, 136, Imprimerie Banderier, 1972 |
4 vues Fiche édifice : 87 Commune : Torcieu (Ain, France) Rédacteur de la notice : Paccalet Emilie Type : Lavoir Fonction : Lavoir qui ne fonctionne plus actuellement. Datation : 19e siècle Description : Le lavoir du Chauchay est situé à l'entrée du village, près du carrefour entre l'ancienne route venant d'Ambérieu-en-Bugey et allant sur Saint-Rambert-en-Bugey, et celle donnant accès à la départementale. Une croix marque cette intersection. Il se compose de deux bacs, un grand et un petit. L’ensemble du lavoir s’étend sur 3,80m de long par 1,37m de large sur une hauteur de 0,45m. Il est abrité par une toiture en tuiles canal. Il est accolé au bâtiment du four communal. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile canal,Bois Historique : Le lavoir du Chauchay est installé au 19ème siècle afin de répondre aux mesures de salubrité publique. Accolé au four communal, la toiture de ce dernier est prolongée, permettant ainsi aux lavandières de laver le linge à l'abri. L'eau est captée dans un premier petit bassin et est ensuite dirigée par une petite goulotte jusqu'aux bacs du lavoir. L'ensemble est conçu afin que les personnes est un accès à de l'eau propre indépendamment du lavoir. Geolocalisation WGS84 : 45.92971575812105 - 5.40526992555715 Protection : Aucune |
5 vues Fiche édifice : 97 Commune : Torcieu (Ain, France) Rédacteur de la notice : Paccalet Emilie Type : Lavoir Fonction : Ensemble comportant un abreuvoir et un lavoir n'étant plus en fonctionnement actuellement. Datation : 19e siècle Description : Le hameau de Dorvan est équipé d'un ensemble composé d'un lavoir et d'un abreuvoir. Le bac du lavoir conserve encore ses pierres plates en biais qui servent à déposer le linge et le frotter. Il est abrité par un mur en pierre et une toiture comportant une charpente en bois et du fibrociment. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Bois Matériaux couvertures : Autre (à définir),Bois Historique : Le lavoir fut construit au cours du 19e siècle afin d'offrir aux habitants du hameau de Dorvan l'hygiène quotidienne dont ils avaient besoin. Geolocalisation WGS84 : 45.90880914325563 - 5.410043526368668 Protection : Aucune |
Eglise, Notre-Dame de l'Assomption dite chapelle de Chanteins 8 vues Fiche édifice : 104 Commune : Villeneuve (Ain, France) Rédacteur de la notice : Nuguet Anne (Amis de la chapelle de Chanteins) Type : Chapelle Fonction : La chapelle n'étant pas désacralisée, une messe est célébrée chaque 15 août par un prêtre de la paroisse d'Ars/Savigneux/Villeneuve en hommage à la Vierge. Exceptionnellement, des baptêmes ont pu y être célébrés. Datation : 1er quart 11e siècle Modifications : Reprise de toute la façade ouest. Description : Eglise romane primitive peu remaniée. La nef unique est orientée dans l’axe est-ouest : elle est directement greffée, à l’ouest, sur le mur de façade et, à l’est, sur un clocher-arcade ne possédant pas de travée en dessous. Les ouvertures sont très étroites. Sur la façade ouest, la porte principale est agrémentée d’un tympan nu et d’un œil de bœuf. A l’extérieur, un bénitier provient d’un remploi et des traces de maçonnerie rappellent l’existence, jadis, d’une galonnière. Sur la face sud, un portail roman est orné de 2 piédroits se terminant par 2 corbeaux sculptés. Le chevet, à l’est, comporte 2 contreforts en pierre. Il est de forme semi-circulaire, induisant une voûte en cul-de-four. Le clocher-arcade est percé, dans sa partie haute, d’un oculus donnant dans la nef. Une petite cloche montée sur un joug est placée dans une baie excentrée. Un arc de pierres formant une voûte légèrement brisée, et visible dans le pignon, indique que le clocher-arcade a été rehaussé pour former un fronton triangulaire. Une croix en fer forgé est fixée au sommet. Matériaux gros oeuvre : Galet,Brique (carron),Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile canal,Tuile plate Inscriptions : Pierres de taille avec signes des tâcherons (montants porte centrale). Particularités : La forme architecturale est presque similaire à sa conception d'origine, d'une simplicité rare. La charpente est apparente, témoin de la nudité originelle des nefs romanes. Dernier sanctuaire dombiste avec des bancs de miséricorde faits de pierres et de briques maçonnées, longeant les murs au nord, à l'ouest et au sud. Ils permettaient aux paroissiens d'assister aux offices confortablement, car l'utilisation des sièges dans la nef était réglementée et taxée, et les laboureurs de la paroisse n'avaient pas les moyens de s'acquitter de ce droit. Le chœur est séparé de la nef par une poutre de gloire et des autels, maçonnés et accolés aux murs nord et sud. Des traces de polychromie dans les tons brun-noir, ocres ou rouges, apparaissent. Certaines traces de pigments laissent volontiers croire à la présence de fresques. Historique : Construite aux environs de l'an mil, c'est l'une des plus anciennes de la région. Annexe de l'église de Montagneux, dépendant du doyenné de Montberthoux (à Savigneux), d'obédience clunisienne, elle faisait partie du diocèse de Lyon, ce qui a occasionné de nombreuses visites pastorales de l'Archevêque de Lyon, dès 1469, pour surveiller l'état de l'église et veiller à son entretien régulier (fonts baptismaux, objets du culte, clocher, plafond lambrissé). En 1700, 2 messes par semaine étaient dites. Le XVIIIe siècle fut celui des rénovations, rendues possibles grâce aux dons des paroissiens. De gros travaux ont été effectués, tels que la réfection de la façade (avec appareillage en arêtes de poisson, dépose et remontage de la galonnière, mise en place d'un oculus), carrelage et plafonnage de la nef, blanchiment des murs à la chaux, porte d'entrée, jointoiement des vitraux, réfection de la toiture. Bien que Chanteins soit le lieu de nombreux pèlerinages (en l'honneur de Sainte Appolonie, de Sainte Agathe, de Saint Roch et de Saint Thibault), la paroisse jouissait d'une mauvaise réputation (lieu malsain, moralité douteuse des prêtres). Et le dernier prêtre s'enfuit à la Révolution. Une longue interruption laissa l'église à l'abandon. Il fallut attendre les années 1980 pour que la municipalité de Villeneuve engage d'importants travaux de restauration (toiture, extérieurs...). La petite cloche de Chanteins a de nouveau appelé les fidèles au culte le 15 août 1992. Geolocalisation WGS84 : 46.02912502600649 - 4.883866744113675 Protection : Aucune Documentation : Jérôme Dupasquier, Nouvelles annales de l'Ain - 2000, L'église de Chanteins, Société d'émulation de l'Ain, 2001, Médiathèque de Bourg-en-Bresse 944.583 SOC FL; Patrimoine en Dombes et Saône, De Clochers en clochers. Les églises du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, Chanteins, de 113 à 122, AGB (Bourg), 2008; Association Patrimoine en Dombes et Saône, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, Villeneuve / Edifices religieux / Ancienne église de Chanteins, de 259 à 261, 2000 |
Monument, des Balmettes dit l'Aigle des Balmettes 5 vues Fiche édifice : 109 Commune : Ambérieu-en-Bugey (Ain, France) Rédacteur de la notice : Paccalet Emilie Type : Monument aux morts Architecte : Rochet Abel Autres intervenants : Muscat Alphonse (sculpteur) Fonction : Monument commémoratif de l'épisode des Balmettes de 1814. Datation : 1913,1er quart 20e siècle Description : Statue en pierre (certainement du calcaire) réalisée par Alfred Muscat, sculpteur de Lagnieu, positionnée sur "la route des Balmettes" entre Torcieu et Les Balmettes (commune d'Ambérieu-en-Bugey) et surplombant la D1504. Appelé aussi « l’Aigle des Balmettes », ce monument se compose de deux personnages sculptés en partie inférieure et d'un aigle en bronze sur la partie supérieure. Le premier personnage est un paysan bugiste portant le bonnet phrygien, le genou à terre, l'arme à la main (peut-être un fusil de la manufacture impériale de Maubeuge). Il surveille la progression de l'ennemi. Les rides distinctes sur son visage rappellent que ce sont des paysans d'un certain âge qui protégèrent la vallée. Sa tenue se compose d'une tunique de paysan et des chausses de la garde nationale. Debout derrière lui, se trouve une femme tenant un drapeau et portant une jupe ainsi qu'une camisole par-dessus un corsage. Elle incarne l'allégorie de la France. L'aigle royal en bronze qui les surplombe, pesant environ 400-420 kilogrammes, symbolise l'empire de Napoléon Bonaparte et le territoire du Bugey. A l'arrière-plan se dresse un rocher, il représente la montagne typique de la cluse de l'Albarine. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Métal Inscriptions : Les Balmettes 1814 Historique : En 1814, suite aux défaites de Napoléon, les Autrichiens pénètrent sur le territoire français en prenant Bourg et Lyon. En mars 1814, ils s'arrêtent à Ambérieu en Bugey, leur objectif étant d’emprunter la vallée de l’Albarine pour rejoindre la Savoie. Les gardes nationaux (rétablis par un décret impérial) de Saint-Rambert-en-Bugey ainsi que les habitants de la commune de Torcieu, sous le commandement du commandant Juvanon, vont arrêter l’avancée des Autrichiens dans le Bugey. L'alarme est donnée par un habitant de Torcieu, Arpin-Gonnet dit Bécot, qui avait vu arriver deux éclaireurs autrichiens aux alentours de sa maison. La route est barrée aux Balmettes, à l'entrée de la cluse de l'Albarine. La garde nationale et les habitants creusent une grotte dans le rocher afin d'attendre et de surprendre l'ennemi. Les Autrichiens, aidés d'un traître du hameau de Vareilles, payé pour une somme de trente francs, suivent un sentier en passant derrière le château de Saint Germain afin de rejoindre Torcieu et de surprendre la garde nationale au niveau du Mont Charvey. Pierre Barbarin, qui travaillait dans sa vigne avec son enfant de quatre ans, prévient la garde de l'attaque surprise par la montagne. Les Autrichiens ne pouvant pas continuer leur progression par la vallée de l’Albarine, utilisèrent un autre chemin passant par la montagne et le Mont Luisandre, au nord de Torcieu. La statue commémore ainsi cet événement. De nombreuses communes de l’Ain vont participer à son financement par un système de souscriptions. Elle est inaugurée par le sénateur Alexandre Bérard le 12 juillet 1914, juste avant l’entrée en guerre mondiale de la France. En 2002, le 14 septembre, une cérémonie regroupant des associations d'anciens combattants, des membres de la Légion d'honneur, des personnalités militaires et civiles ainsi que des habitants de la région, célébra la volonté de résistance de ces bugistes et honora leur souvenir. Geolocalisation WGS84 : 45.93411328698462 - 5.382409015968733 Protection : Aucune Documentation : Sergines, Les Annales politiques et littéraires, Les échos de Paris, p.86-87, 1914, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57469638/f1.item; Tavernier Henri, Torcieu d'Antan. Origines, vies au fil des ans., 190, Imprimerie des Beaux Arts. Lyon., 1989, FL 944.44 TAV, Médiathèque La Grenette Ambérieu-en-Bugey; Bulletin Municipal de Torcieu, L'aigle des Balmettes, p. 6-7, Décembre 2002, 1W29 Mairie de Torcieu |
15 vues Fiche édifice : 116 Commune : Neuville-les-Dames (Ain, France) Rédacteur de la notice : vigier thierry Type : Eglise paroissiale Architecte : Ferret Antoine (Tony) Autres intervenants : Mandy André Antoine (entrepreneur), Bégule Lucien (peintre-verrier), Perrusson et Desfontaines (céramistes) Fonction : Ce bâtiment a une fonction cultuelle, utilisé pour tous les offices religieux, et culturelle lors de concerts et autres manifestations (visites commentées du bâtiment, des vitraux, des céramiques) en complémentarité du patrimoine du village. La crypte sert de lieu de culte, l'hiver. Il existe trois salles de réunions pour différentes activités : chorale, atelier rénovation des statues, et une chaufferie. Datation : 1889,4e quart 19e siècle Description : Eglise de style néo-roman, orientée est/ouest, construite en partie sur une crypte pour compenser le dénivelé du terrain. Des pierres d'origine différente constituent cet édifice en croix latine avec transept inscrit. Une nef centrale, deux nefs latérales et trois tourelles complètent cette construction, ainsi qu'un clocher porche comportant deux horloges en céramique Perrusson et Desfontaines. De plus, 96 céramiques proviennent de la même fabrique et 18 vitraux de Lucien Bégule ornent cet édifice. Dans la crypte, 3 vitraux contemporains de 1983 ont été réalisés par le peintre verrier Claude Baillon. Précisions sur les dimensions de l'église : hauteur à l'avant = 15,70 m hors clocher, à l'arrière 22 m ; hauteur à l'intérieur du transept = 11,70 m, nef centrale = 12,70 m, nef latérale = 7,70 m, chœur = 11,70 m. L'abside présente un diamètre de 7 m. Matériaux gros oeuvre : Pierre non taillée,Pierre taillée,Métal,Brique,Bois Matériaux ouvertures : Pierre non taillée,Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile plate,Ardoise Particularités : Les éléments en céramique sont : les deux horloges, les fleurs de lys et 28 métopes pour l'extérieur ; 68 métopes et rosaces et une tribune ornée d'un bandeau pour l'intérieur. Ils ont été réalisés dans l’atelier Perrusson-Desfontaines implanté à Ecuisse en Saône-et-Loire. Les 18 vitraux sont de belle facture, commande unique réalisée par Lucien Bégule, peintre-verrier lyonnais. L'iconographie est régionale et locale, avec comme particularité, une saynète historiée sur la majorité des vitraux en soubassement. Dans la crypte, trois vitraux contemporains ont été réalisés et installés en 1986 par Claude Baillon de Millau. A noter que sur 24 chapiteaux, 12 sont sculptés, la finition de l'église n'ayant pas aboutie. Plusieurs éléments ont été protégés au titre des Monuments historiques à deux dates différentes : une cloche le 20 septembre 1943 et le 14 décembre 2000 : le tabernacle et l'autel de la chapelle Saint-Maurice, le tabernacle et l'autel de la chapelle de Marie, le tabernacle de la crypte, les stalles dans le chœur de l'église, une cloche posée au sol, une chasuble. Historique : Consacrée en 1892, l’église Saint-Maurice de Neuville-les-Dames fut édifiée pour remplacer l’église paroissiale jusqu’alors située au centre de la place du Chapitre. Datant du 12e siècle, cette dernière fut détruite car jugée trop exiguë et vétuste. Certains matériaux provenant de ce bâtiment ainsi que de l’église des chanoinesses détruite à la Révolution furent réemployés pour la construction du nouvel édifice (les marches en pierre, des bois de charpente en chêne, les stalles des chanoinesses visibles dans le chœur). L’orientation inversée (est-ouest) s’explique par la prise en compte de la déclivité du terrain, qui rendait difficile l’orientation ouest-est traditionnelle. L’architecte diocésain Tony Ferret, proposa un plan qui ménageait la réalisation d’une crypte sous le corps de l’édifice, susceptible de compenser la déclivité ci-dessus évoquée. Les plans de Tony Ferret acceptés, les travaux purent débuter en 1889, pour s’achever trois ans plus tard, permettant d’inscrire l’édifice dans son contexte topographique. Geolocalisation WGS84 : 46.1624985724538 - 5.002191066741943 Protection : Aucune Documentation : Lucien Charrin, Neuville les Dames des origines à nos jours, Regain, 1993 |