L'île de Montmerle-sur-Saône 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 6164 Commune : Montmerle-sur-Saône (Ain, France) Description : "Deux bras de la Saône entourent l'île de Montmerle autrefois couverte de prairies. Une charrière ou bac à bétail permettait de transporter les bovins du chemin de halage jusqu'à l'île. Une habitation construite au sud servait de fenil. Les agriculteurs laissèrent peu à peu l'île en jachère puis les 50 propriétaires décidèrent de la boiser en peupliers." (source Richesses touristiques et archéologiques du canton de Thoissey) Type de support : photo Taille ou durée : 3000x2000 px 3 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-06-07 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
Vue sur le pont enjambant la Saône depuis le quai nord 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 6178 Commune : Montmerle-sur-Saône (Ain, France) Description : "Auparavant en pente douce et incommode, les quais conduisaient à la rivière; A partir de 1835, des quais en amont et en aval du pont furent construits. La plantation des platanes vers 1845 contribue aujourd'hui à la beauté des quais fleuris et piétonniers." (source Richesses touristiques et archéologiques du canton de Thoissey) Le pont date de 1834. Il a remplacé le bac qui permettait aux habitants de traverser la Saône. Type de support : photo Taille ou durée : 3000x2000 px 4 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-06-07 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
Quai nord en bord de Saône 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 6170 Commune : Montmerle-sur-Saône (Ain, France) Description : "Auparavant en pente douce et incommode, les quais conduisaient à la rivière; A partir de 1835, des quais en amont et en aval du pont furent construits. La plantation des platanes vers 1845 contribue aujourd'hui à la beauté des quais fleuris et piétonniers." (source Richesses touristiques et archéologiques du canton de Thoissey) Type de support : photo Taille ou durée : 3000x2000 px 4 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-06-12 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
Vue sur le pont enjambant la Saône depuis le quai sud 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 6181 Commune : Montmerle-sur-Saône (Ain, France) Description : "Auparavant en pente douce et incommode, les quais conduisaient à la rivière; A partir de 1835, des quais en amont et en aval du pont furent construits. La plantation des platanes vers 1845 contribue aujourd'hui à la beauté des quais fleuris et piétonniers." (source Richesses touristiques et archéologiques du canton de Thoissey) Le pont date de 1834. Il a remplacé le bac qui permettait aux habitants de traverser la Saône. Type de support : photo Taille ou durée : 3000x2000 px 3 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-06-07 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 6850 Lieu ou édifice : Monument aux morts Commune : Giron (Ain, France) Description : Le monument aux morts date de 1920. Le terrain avait été vendu pour une somme de 500F. Son concepteur est l'architecte E. Jacolin de Bourg-en-Bresse. Il se présente sou forme d'obélisque quadrangulaire. Il est orné de motifs sculptés : croix de guerre et palme du martyre. (source Richesses touristiques et archéologiques du canton de Bellegarde-sur-Valserine) Type de support : photo Taille ou durée : 3000x2301 px 4 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-10-04 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 6851 Commune : Giron (Ain, France) Description : L'église a été achevée en 1843. La croix dite de Giron est une croix de mission en bois qui dut à plusieurs reprises être remplacée. La première croix de 12m de haut est débitée en 1919 à la scierie Joseph Pochet. Les intempéries ont raison d'elle et le 11 novembre 1949 elle est remplacée par une seconde réalisation de la scierie Antonin et Raymond Pochet. Le sapin provient du crêt de Chalam Cette fois-ci en 1974 c'est le vent violent qui la renverse. René et Albert Pochet se mettent à l'oeuvre en 1979 pour placer une nouvelle croix. Et enfin en 1995, l'entreprise Girod-Moretti se charge de la quatrième croix. Photo prise depuis Echallon : le village, l'église et la croix dite de Giron surplombant le village à l'orée de la forêt. (source Richesses touristiques et archéologiques du canton de Bellegarde-sur-Valserine) (source Giron, échos d'un village montagnard d'Ursula Rhyner) Type de support : photo Taille ou durée : 3000x1877 px 4 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-10-08 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 6852 Commune : Giron (Ain, France) Description : L'église a été achevée en 1843. La croix dite de Giron est une croix de mission en bois qui dut à plusieurs reprises être remplacée. La première croix de 12m de haut est débitée en 1919 à la scierie Joseph Pochet. Les intempéries ont raison d'elle et le 11 novembre 1949 elle est remplacée par une seconde réalisation de la scierie Antonin et Raymond Pochet. Le sapin provient du crêt de Chalam Cette fois-ci en 1974 c'est le vent violent qui la renverse. René et Albert Pochet se mettent à l'oeuvre en 1979 pour placer une nouvelle croix. Et enfin en 1995, l'entreprise Girod-Moretti se charge de la quatrième croix. Photo prise depuis Echallon : le village, l'église et la croix dite de Giron surplombant le village à l'orée de la forêt. (source Richesses touristiques et archéologiques du canton de Bellegarde-sur-Valserine) (source Giron, échos d'un village montagnard d'Ursula Rhyner) Type de support : photo Taille ou durée : 3000x1779 px 3 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-10-08 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 6849 Lieu ou édifice : Mairie-Ecole Commune : Giron (Ain, France) Description : La "maison commune" fut construite de 1852 à 1862. Il s'agit d'un bâtiment à deux niveaux orienté est-ouest. L'entrée se fait par une porte en plein cintre avec piédroits moulurés. Le toit a quatre pans fut d'abord recouvert de bois puis d'ardoise à compter de 1870-1872. Ne restant plus que deux élèves en 1976, l'école cessa d'accueillir les enfants du village en 1977. (source Richesses touristiques et archéologiques du canton de Bellegarde-sur-Valserine) (source Giron, échos d'un village montagnard d'Ursula Rhyner) Type de support : photo Taille ou durée : 3000x2230 px 4 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-10-04 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
Pont de Saint-Romain-des-Iles 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 6193 Commune : Saint-Didier-sur-Chalaronne (Ain, France) Description : Ce pont reliant Saint-Didier-sur-Chalaronne et à Saint-Romain-des-Iles a été construit de 1833-1835. Il remplaça le bac à treille, tributaire des crues. Les habitants des 2 communes ont activement participé aux journées de transport de matériaux. Ce fut d'abord un pont à péage au bénéfice de l'entrepreneur et principal actionnaire avant d'être racheté par les 2 communes. Il fut détruit par les Allemands en 1944 puis remplacé. Il a été rénové en 2014. (source Richesses toruistiques et archéologiques du canton de Thoissey) Type de support : photo Taille ou durée : 3000x2000 px 3 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-06-12 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
Pont enjambant la Saône entre Guéreins et Belleville-sur-Saône 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 6100 Commune : Guéreins (Ain, France) Description : Par son ordonnance royale, Charles X autorise le 2 avril 1829 l'établissement d'un pont suspendu à péage au passage entre Guéreins et Belleville-sur-Saône . Il fut remplacé en 1904 par le pont actuel fait de poutres droites à treillis afin de raccorder les tramways de l'Ain et du Rhône. (sources Richesses touristiques et archéologiques du canton de Thoissey) Type de support : photo Taille ou durée : 3000x925 px 1 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-06-12 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
Vue sur le pont enjambant la Saône depuis le quai sud 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 6182 Commune : Montmerle-sur-Saône (Ain, France) Description : "Auparavant en pente douce et incommode, les quais conduisaient à la rivière; A partir de 1835, des quais en amont et en aval du pont furent construits. La plantation des platanes vers 1845 contribue aujourd'hui à la beauté des quais fleuris et piétonniers." (source Richesses touristiques et archéologiques du canton de Thoissey) Le pont date de 1834. Il a remplacé le bac qui permettait aux habitants de traverser la Saône. Type de support : photo Taille ou durée : 3000x2000 px 3 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-06-07 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
Vue sur le pont enjambant la Saône depuis le quai sud 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 6179 Commune : Montmerle-sur-Saône (Ain, France) Description : "Auparavant en pente douce et incommode, les quais conduisaient à la rivière; A partir de 1835, des quais en amont et en aval du pont furent construits. La plantation des platanes vers 1845 contribue aujourd'hui à la beauté des quais fleuris et piétonniers." (source Richesses touristiques et archéologiques du canton de Thoissey) Le pont date de 1834. Il a remplacé le bac qui permettait aux habitants de traverser la Saône. Type de support : photo Taille ou durée : 3000x2000 px 3 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-06-07 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
1 vue Fiche architecture : 1AU107 Commune : Châtillon-sur-Chalaronne (Ain, France) Datation : 15e siècle, 16e siècle, 3e quart 17e siècle Description : L'église de Châtillon, témoignage de l'époque gothique nous est parvenue à peu près intacte depuis sa construction au 15e siècle (hormis la démolition du clocher sous la Révolution). Elle présente un intérêt historique et archéologique d'exception de part la conservation des comptes de construction municipaux. Le portail gothique à fleuron de la façade s'ouvre sur une nef à 4 travées voûtées sur croisées d'ogives et de nombreuses chapelles édifiées par les nobles, bourgeois et corporations de la ville. Sur son côté sud une tourelle saillante permet l'accès au clocher, elle serait un vestige de l'ancienne église de la fin du 13e siècle. Géolocalisation (Lambert) : 802470 ; 2127733 Monuments Historiques : classé 14/04/1909 |
Musée archéologique d'Izernore - Patrimoine(s) de l'Ain Résumé : Musée archéologique d'Izernore Le musée archéologique d'Izernore nous transporte 2000 ans en arrière, dans la ville antique d’Isarnodurum. Le parcours de visite propose de se familiariser à la fois avec la vie quotidienne des Gallo-Romains et ... |
L'aventure archéologique du Mont Châtel (2017-2018-2019 - Film) - Patrimoine(s) de l'Ain Résumé : L'aventure archéologique du Mont Châtel (2017-2018-2019 - Film) Suivez les grandes étapes de cette découverte exceptionnelle et de la fouille du site mérovingien de Mont Châtel conduite par l'archéologue responsable de l'opération : David Billoin. ... |
L'aventure archéologique du Mont Châtel (2017-2018-2019 - Film) - Patrimoine(s) de l'Ain Résumé : L'aventure archéologique du Mont Châtel (2017-2018-2019 - Film) Suivez les grandes étapes de cette découverte exceptionnelle et de la fouille du site mérovingien de Mont Châtel conduite par l'archéologue responsable de l'opération : David Billoin. ... |
2017/2018-La porte ogivale, témoin des combats du passé 1 vue Numéro de la fiche : 23 Légende : J’ai décidé de mettre en avant le patrimoine local en choisissant la porte ogivale du Château médiéval de Saint-Germain qui fut fondé au 12e siècle. Il est situé sur la commune d’Ambérieu-en-Bugey et a été inscrit au titre des monuments historiques en mai 2017. Il est restauré par une association « Les amis de St Germain et son château » dont je fais partie qui organise des fouilles archéologiques. Situé à un endroit stratégique entre plusieurs seigneuries, il fut le lieu d’affrontements entre les comtes de Savoie et les dauphins de Viennois. C’est pour cela que j’ai choisi d’ajouter deux chevaliers au combat avec le logiciel Pixlr. Personnages de cette époque, ils tentent de défendre une femme noble face à l’aigle des Balmettes. Ce deuxième élément situé à l'entrée de la cluse des Hôpitaux, entre Ambérieu-en-Bugey et Torcieu est une sculpture d’aigle impérial en bronze d’Alphonse Muscat de 1914. Il rend hommage aux combattants des Balmettes contre les Autrichiens. C’est cet anachronisme que j’ai trouvé intéressant de représenter en juxtaposant des éléments de différentes époques. Cette photo a été prise avec un appareil photo numérique EOS 1200D avec retardateur sur trépied. Ainsi, ma sœur et moi apparaissons comme spectatrices de l'histoire. Type de support : photo Format : Jpg, Couleur Taille ou durée : 3 Mo Date de la prise de vue : 2017-10-21 Auteur : Clara DELEAZ-MANOS Etablissement scolaire : AMBÉRIEU-EN-BUGEY - Collège Sainte-Marie Nom du monument : Château de Saint-Germain Commune : Ambérieu-en-Bugey (Ain, France) Coordonnées WGS84 : 45.948813, 5.376739 En savoir plus : Château de Saint-Germain Nombre de votes pour cette photo : 130 Année du concours : 2017/2018 Classement du jury : 16e Classement des internautes : 12e |
5 vues Fiche édifice : 132 Commune : Sainte-Croix (Ain, France) Rédacteur de la notice : Jusselme André Type : Mairie-école Architecte : Duclos Jacques, Girard Autres intervenants : Chanteur Joseph (maître-charpentier). Fonction : Ce bâtiment ayant hébergé la mairie et l'école est aujourd'hui utilisé comme habitation. Datation : 2e moitié 18e siècle Modifications : Ajout de deux bâtières avec oculus. Aménagement de frises en briques au-dessus de toutes les ouvertures de la façade et d'une petite corniche en briques soulignant le bas des fenêtres du premier étage. Description : Ce bâtiment est intéressant par sa façade très "officielle" pour un petit village rural. Il servit en effet d'école et de mairie en seconde partie du 19e siècle. Chacune des douze ouvertures de la façade (portes et fenêtres) est coiffée de linteaux de pierre surmontés de frises en briques. Son toit est orné de deux bâtières abritant chacune un oculus. Une petite corniche en briques souligne le bas des fenêtres du premier étage, renforçant l'esthétique et accentuant le caractère administratif du bâtiment. Matériaux gros oeuvre : Pisé Matériaux ouvertures : Pierre taillée,Brique Matériaux couvertures : Tuile mécanique Historique : Simple maison d'habitation à sa construction au 18e siècle, elle fut achetée en deux temps par la commune pour servir d'école et de mairie. En 1862, fut acquise la "maison Blanc-Milleron" (partie nord, à droite sur les photos) pour accueillir la salle de classe au rez-de-chaussée et l'appartement de l'instituteur à l'étage. En 1874, la "maison Cottin" (partie sud, à gauche sur les photos) fut achetée pour y installer la mairie. Des modifications furent faites en 1862-64, notamment pour aménager deux grandes baies au rez-de-chaussée afin d'éclairer la salle de classe (architecte: Jacques Duclos). Mais c'est surtout en 1880 que furent faits d'importants changements sur la façade : adjonction des deux bâtières avec oculus sur l'avant du toit qui n'avait jusqu'alors que deux pans ; installation des frises en briques au-dessus de toutes les ouvertures de la façade pour donner un caractère plus officiel au bâtiment. Enfin, des préaux furent construits à l'arrière de la maison en 1888 (intervenants: Girard, architecte, et Joseph Chanteur, maïtre-charpentier à Cordieux, pour tous les devis et travaux de 1880 et 1888). La classe accueillait soixante élèves en 1896. Le bâtiment était insalubre : par temps humide, "l'eau suinte à travers les murs et se répand sous le carrelage" (extraits de compte rendu de conseil municipal). La commune se résolut à construire une nouvelle école-mairie en 1903, à l'emplacement actuel. Elle vendit le bâtiment à un agriculteur, Claude Joly. Mais, les effectifs de l'école continuant à augmenter, la commune fut forcée de relouer l'ancienne école en 1919 pour y accueillir une deuxième classe jusqu'à la suppression de celle-ci par l'Académie en 1945. Geolocalisation WGS84 : 45.8921895941325 - 5.050883902389831 Protection : Aucune Documentation : L'ancienne école-mairie. 1861-1901, Archives communales de Sainte-Croix. Boite 1/2. Partie 3; Registres de délibérations du conseil municipal., 1870 à 1888, Archives communales de Sainte-Croix; Collectif, Pré-inventaire. Richesses touristiques et archéologiques du canton de Monluel, Sainte-Croix, Banderier, 1999, Médiathèque départementale de Bourg-en-Bresse 914.458 RIC FL; André Jusselme, Bulletin municipal de Sainte-Croix. , Histoires d'écoles à Sainte-Croix, 4, 1998; Sylvie Genevois et André Jusselme, Sainte-Croix, 800 ans d'histoire, 2018, https://fr.calameo.com/books/006062490017beaf7d9db |
3 vues Fiche édifice : 68 Rédacteur de la notice : Jacquemont Muriel Type : Lavoir Autres intervenants : Bizet (charpentier) Fonction : La fonction première du lavoir est de pouvoir rincer le linge dans une eau propre. Mais c'est aussi un lieu de sociabilité où de nombreuses personnes se retrouvent. Aujourd'hui, l'aménagement et la conservation du bâtiment et du bac toujours en eau en font un point de balade et de rencontre. Datation : 1845,2e quart 19e siècle Description : Ce lavoir se situe en bas du village de Treffort, dans un cadre très verdoyant. Au 19e siècle, il a été décidé de le construire à cet emplacement, à la source du ruisseau du Caméléon, permettant une alimentation quasi continue du lavoir en eau. Un bassin rectangulaire en pierre, de grande dimension, est recouvert d'une toiture avec une très belle charpente en bois. Il est raccordé à la source. Une première vanne permet de gérer le volume d'arrivée d'eau. Une seconde est installée à la sortie du bassin permettant sa vidange. Sur toute sa longueur, à mi-profondeur, des blocs de pierre sont disposés formant une marche. Des fiches métalliques y sont ancrées, devant autrefois supporter des barres en métal. Ces dernières sont d'une aide précieuse pour les lavandières, permettant de maintenir la planche de bois utilisée pour rincer et brosser le linge. 10 bancs en pierre sont disposés autour du bassin entre chaque pilier de la toiture. Ils permettaient aux lavandières de se reposer ou de poser la panière à linge. Aujourd'hui ce sont les promeneurs qui les utilisent. Le bassin est entièrement recouvert par une toiture à quatre pans. La très belle charpente est maintenue par 14 piliers en bois de chêne. 12 d'entre eux sont posés sur des plots en pierre, les deux derniers profitent de la structure en pierre des deux écluses. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Bois Matériaux couvertures : Tuile canal Particularités : L'une des particularités à noter de ce lavoir est son système de régulation de l'eau par deux vannes d'écluse. S'y ajoute aussi la présence des bancs en pierre. Historique : Le lavoir de la Platte s'inscrit dans un grand mouvement de construction de ce type d'équipement, se développant dans le courant du 19e siècle, lié à la mise en place de mesures de salubrité publique et à la montée de l'hygiénisme. Avant la Révolution française, les lavoirs sont dus à une initiative privée. Les différentes épidémies de choléra, variole ou typhoïde vont provoquer une prise de conscience sur le manque d'hygiène et de propreté. Des comités de salubrité publique sont créés à partir de 1832 dans tous les cantons de l'arrondissement de Bourg-en-Bresse à la demande du préfet. L'accès à une eau propre et courante est primordial et doit être donné à tous. Afin de réguler les usages de l'eau, d'inciter les lavandières à se regrouper, les lavoirs publics apparaissent. Suite à une forte épidémie de choléra en 1849, le ministère de l'Agriculture et du Commerce, dans une note de 1850, impose l'édification de lavoirs et de fontaines, permettant une organisation des lieux et des usages de l'eau. Treffort a pris les devants en construisant son lavoir en 1845. Bizet, charpentier à Treffort, se voit confier les travaux. Le lavoir va être utilisé jusque dans les années 1960 où il sera concurrencé par les lessiveuses et surtout les premières machines à laver. Un arrêté municipal du 6 juillet 1995 précise tout de même qu'aujourd'hui "tous les lavages sont interdits, tandis que les feux et le stationnement de véhicules sont soumis à autorisation du maire." Il devient un lieu de promenade mais il conserve encore son rôle social, de point de rencontres et de discussions entre les personnes du village ou de passage. Par son environnement agréable, il incite à la pause et la présence de l'eau ajoute à ce sentiment de bien-être. Geolocalisation WGS84 : 46.269761857098416 - 5.373269319534302 Protection : Aucune Documentation : Collectif, Lavoirs de l'Ain, Patrimoine des Pays de l'Ain, 2013, Service patrimoine de l'Ain : 4.3 LAV; collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Treffort, 14-15, Patrimoine des Pays de l'Ain, 1982, Service patrimoine de l'Ain : R25.1 RIC |
Eglise, Notre-Dame de l'Assomption dite chapelle de Chanteins 8 vues Fiche édifice : 104 Commune : Villeneuve (Ain, France) Rédacteur de la notice : Nuguet Anne (Amis de la chapelle de Chanteins) Type : Chapelle Fonction : La chapelle n'étant pas désacralisée, une messe est célébrée chaque 15 août par un prêtre de la paroisse d'Ars/Savigneux/Villeneuve en hommage à la Vierge. Exceptionnellement, des baptêmes ont pu y être célébrés. Datation : 1er quart 11e siècle Modifications : Reprise de toute la façade ouest. Description : Eglise romane primitive peu remaniée. La nef unique est orientée dans l’axe est-ouest : elle est directement greffée, à l’ouest, sur le mur de façade et, à l’est, sur un clocher-arcade ne possédant pas de travée en dessous. Les ouvertures sont très étroites. Sur la façade ouest, la porte principale est agrémentée d’un tympan nu et d’un œil de bœuf. A l’extérieur, un bénitier provient d’un remploi et des traces de maçonnerie rappellent l’existence, jadis, d’une galonnière. Sur la face sud, un portail roman est orné de 2 piédroits se terminant par 2 corbeaux sculptés. Le chevet, à l’est, comporte 2 contreforts en pierre. Il est de forme semi-circulaire, induisant une voûte en cul-de-four. Le clocher-arcade est percé, dans sa partie haute, d’un oculus donnant dans la nef. Une petite cloche montée sur un joug est placée dans une baie excentrée. Un arc de pierres formant une voûte légèrement brisée, et visible dans le pignon, indique que le clocher-arcade a été rehaussé pour former un fronton triangulaire. Une croix en fer forgé est fixée au sommet. Matériaux gros oeuvre : Galet,Brique (carron),Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile canal,Tuile plate Inscriptions : Pierres de taille avec signes des tâcherons (montants porte centrale). Particularités : La forme architecturale est presque similaire à sa conception d'origine, d'une simplicité rare. La charpente est apparente, témoin de la nudité originelle des nefs romanes. Dernier sanctuaire dombiste avec des bancs de miséricorde faits de pierres et de briques maçonnées, longeant les murs au nord, à l'ouest et au sud. Ils permettaient aux paroissiens d'assister aux offices confortablement, car l'utilisation des sièges dans la nef était réglementée et taxée, et les laboureurs de la paroisse n'avaient pas les moyens de s'acquitter de ce droit. Le chœur est séparé de la nef par une poutre de gloire et des autels, maçonnés et accolés aux murs nord et sud. Des traces de polychromie dans les tons brun-noir, ocres ou rouges, apparaissent. Certaines traces de pigments laissent volontiers croire à la présence de fresques. Historique : Construite aux environs de l'an mil, c'est l'une des plus anciennes de la région. Annexe de l'église de Montagneux, dépendant du doyenné de Montberthoux (à Savigneux), d'obédience clunisienne, elle faisait partie du diocèse de Lyon, ce qui a occasionné de nombreuses visites pastorales de l'Archevêque de Lyon, dès 1469, pour surveiller l'état de l'église et veiller à son entretien régulier (fonts baptismaux, objets du culte, clocher, plafond lambrissé). En 1700, 2 messes par semaine étaient dites. Le XVIIIe siècle fut celui des rénovations, rendues possibles grâce aux dons des paroissiens. De gros travaux ont été effectués, tels que la réfection de la façade (avec appareillage en arêtes de poisson, dépose et remontage de la galonnière, mise en place d'un oculus), carrelage et plafonnage de la nef, blanchiment des murs à la chaux, porte d'entrée, jointoiement des vitraux, réfection de la toiture. Bien que Chanteins soit le lieu de nombreux pèlerinages (en l'honneur de Sainte Appolonie, de Sainte Agathe, de Saint Roch et de Saint Thibault), la paroisse jouissait d'une mauvaise réputation (lieu malsain, moralité douteuse des prêtres). Et le dernier prêtre s'enfuit à la Révolution. Une longue interruption laissa l'église à l'abandon. Il fallut attendre les années 1980 pour que la municipalité de Villeneuve engage d'importants travaux de restauration (toiture, extérieurs...). La petite cloche de Chanteins a de nouveau appelé les fidèles au culte le 15 août 1992. Geolocalisation WGS84 : 46.02912502600649 - 4.883866744113675 Protection : Aucune Documentation : Jérôme Dupasquier, Nouvelles annales de l'Ain - 2000, L'église de Chanteins, Société d'émulation de l'Ain, 2001, Médiathèque de Bourg-en-Bresse 944.583 SOC FL; Patrimoine en Dombes et Saône, De Clochers en clochers. Les églises du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, Chanteins, de 113 à 122, AGB (Bourg), 2008; Association Patrimoine en Dombes et Saône, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, Villeneuve / Edifices religieux / Ancienne église de Chanteins, de 259 à 261, 2000 |