Collections et patrimoine mobilier

Equipement et objets quotidiens du poilu, base de données du patrimoine mobilier de l’Ain

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Plaque commémorative de l'église de Chanay

L'équipement et les objets quotidiens du poilu

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Malle de soldat

Les collections départementales conservent diverses pièces relatives à l’équipement du soldat de la Grande Guerre et à la vie sur le front. Les objets fabriqués durant les longues heures d’attente entre les combats constituent un fonds important sur l’artisanat de tranchée.


La tenue militaire du soldat

L’uniforme français en vigueur en août 1914, à l'exception de la tenue sombre des chasseurs, est constitué d'un pantalon rouge garance et d'une capote en drap de laine gris bleuté dont le modèle date de 1877.

L’uniforme du début de la guerre datant de 1867-1877, est peu confortable et inadapté pour le combat. La couleur rouge vif du pantalon offre une cible de choix aux ennemis : il est réformé au lendemain de la victoire de la Marne en septembre 1914 par l'état-major qui préconise le port d’une tenue plus appropriée à une nouvelle forme de guerre.

Son choix se porte finalement sur un drap bleu à base d'indigo, mélange de laine blanche, bleue foncée et bleue claire, « le bleu horizon ». Tout l'équipement en cuir est teinté de noir : les guêtres pour les mollets, le ceinturon à plaque de cuivre modèle 1873 remplacé fin 1914 par une boucle à deux ardillons ; trois cartouchières modèle 1888 fixées au ceinturon grâce à deux passants en cuir et à des bretelles de suspension par un crochet métallique.

Le képi du fantassin de couleur rouge et noir est un modèle de 1884. La visière arrondie ainsi que la jugulaire sont en cuir noir. L'aération est assurée par 2 petites sphères métalliques percées de 7 petits trous et disposées de part et d'autre du képi. A hauteur du front se trouve le numéro du régiment taillé dans du drap rouge garance.


L’artisanat de tranchée

Durant les longues heures creuses interminables, entre veilles, corvées et combats, les « intellectuels » parmi les poilus se noient dans la lecture. Mais la majorité des soldats sont des paysans, des manuels, retrouvant très vite les gestes de l’artisanat pour la fabrication de bibelots utilisant les douilles de cartouches, les ceintures et fusées d’obus, les boutons d’uniformes allemands… trouvés sur les champs de bataille.

Les hommes des tranchées fondent l’aluminium, martèlent le cuivre pour en faire des objets d’usage immédiat : lampes, cendriers, briquets à mèche d’amadou, mais aussi bracelets, pendentifs, bagues gravées d’initiales, qu’ils enverront à quelques lointaines aimées.


La base de données du patrimoine mobilier de l'Ain

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Estampe hommage aux morts (détail). Église de Bouligneux

Le Service Patrimoine culturel du Conseil départemental de l’Ain alimente en partenariat avec le Service diocésain de l’art sacré une base de données des objets mobiliers du département. Dans le cadre du centenaire, une base spécifique consacrée à la guerre de 1914-1918 a été créée. Elle contient plus de 250 notices illustrées d’objets témoins de la Grande Guerre repérés à ce jour dans les églises des communes de l’Ain.


Les représentations du souvenir dans les églises de l’Ain

Ces monuments commémoratifs rendent hommage à la mémoire des soldats morts pour la France et donnent un sens chrétien à leur sacrifice en évoquant la promesse de la vie éternelle. Apparus dès la fin de la guerre, ils ont précédé les monuments aux morts civils qui seront érigés sur toutes les places publiques à partir des années1920.


Les scènes et symboles représentés

Les pertes massives amènent non à glorifier la victoire, mais à honorer ceux qui ont perdu la vie. Outre les noms des soldats morts, l’iconographie s’appuie le plus souvent sur des représentations faisant référence au martyre, aux armes, à des figures religieuses apparaissant à des poilus ou à la Patrie.


Des collections de diverses natures

Inscriptions sur des cloches, plaques monumentales le plus souvent en marbre gravé associant parfois des sculptures, ou plaques émaillées plus simples, les hommages peuvent prendre aussi la forme de dessins, estampes, ensembles de photographies de soldats, ou drapeaux… Parmi ces objets, il faut remarquer l’apparition dans l’art verrier et dans les décors peints des églises jusque-là réservés aux scènes religieuses, de scènes de bataille ou de soldats morts qui apparaissent sur des verrières dites « patriotiques ».



Communicabilité

L’équipement et les objets quotidiens du poilu
Extrait de la base de données d’inventaire des collections départementales
Possibilité d’envoi de notices en PDF

La base de données du patrimoine mobilier
Base de données des objets liés à la guerre de 14-18 et photographies consultables sur rendez-vous.
Possibilité d’envoi de notices illustrées en PDF.

Contacts

  • Comité départemental du Centenaire dans l’Ain 

Préfecture de l’Ain
45, avenue Alsace-Lorraine
01012 Bourg-en-Bresse Cedex 
04 74 32 30 00
Bureau du cabinet

  • Coordination du guide des ressources 14-18

Laurence BAILLY
Service Patrimoine culturel
45, avenue Alsace Lorraine - BP 10114
01003 Bourg-en-Bresse Cedex
04 74 32 76 10
laurence.bailly@ain.fr

 

  • Service départemental de l’Office national des Anciens Combattants et Victimes de Guerre

Nathanaël BOISSON
3, rue Brillat-Savarin
01000 Bourg-en-Bresse
04 74 21 09 95
nathanael.boisson@onacvg.fr