(jpg - 83 Ko)

3 montée de l'Abbaye, 01130 Nantua - France
Tél. + 33 (0)4 74 75 07 50
musee.resistance@ain.fr

Horaires du Musée

Ouvert du 15 mars au
15 novembre
de 10 h 00 à 18 h 00. 
Fermé le mardi.

Ouvert les jours fériés 
(1er avril, 8, 9 et 20 mai, 14 juillet,
15 aout, 1er et 11 novembre),
sauf le 1er mai

GROUPES & scolaires :
du 15/01 au 15/11, sur réservation.

Tarifs

à voir aussi dans ce site

Expositions passées

Au fil du temps, le musée de la Résistance et de la Déportation a proposé de nombreuses expositions, empruntées à d'autres structures culturelles ou produites en interne par ses équipes.

Reflet de l’activité scientifique du musée, ces expositions soulèvent un sujet en résonnance particulière avec la thématique de la Seconde Guerre mondiale et témoignent de l’important travail de recherche mené au sein du musée. La plupart a donné lieu à un catalogue d’exposition richement documenté et illustré.

 (jpg - 253 Ko)

Les enfants de la Résistance

 (jpg - 50 Ko)

Affiche de l'exposition

15  mars - 15 novembre 2023

Dans un petit village de la France occupée, trois adolescents refusent de se soumettre à l’ennemi. Mais comment s’opposer à un si puissant adversaire quand on n’a que 13 ans ?

 

À travers les aventures et les actions de François, Eusèbe et Lisa, héros des huit tomes de la BD éponyme, l’exposition propose de (re)découvrir les différentes réalités de la France occupée, les grandes étapes de la Seconde Guerre mondiale et d’appréhender de manière concrète la propagande, la résistance et la répression. Au fil du parcours, le visiteur voit ces trois enfants grandir, s'affirmer, se questionner et s’engager dans la Résistance avec l'intrépidité de la jeunesse et son courage.

 

Afin de valoriser au mieux l’histoire du département de l’Ain, l’exposition est enrichie de collections du musée mais également de supports de médiation (jeu, podcast...).

 

En partenariat avec les Éditions Le Lombard


La rafle du 14 décembre 1943 - Parcours de vie

 (jpg - 45 Ko)

Affiche de l'exposition

29 juin - 29 novembre 2023

Le 14 décembre 1943, au petit matin, un train en provenance de Bellegarde entre en gare à Nantua. Des policiers et des soldats allemands en descendent. La rafle commence. Ils ont reçu pour mission d’arrêter 150 hommes de 18 à 40 ans. Après avoir pris le contrôle de ville, ils procèdent aux arrestations. Dans la rue, dans les maisons, jusqu’au collège de la ville, où des élèves, des professeurs, des surveillants sont emmenés. L’adjoint au maire, Antonin Allante, le capitaine de gendarmerie Paul Vercher et le docteur Émile Mercier sont également arrêtés.

 

Les prisonniers sont conduits à la gare et chargés dans des wagons à bestiaux. Après un passage par le camp de transit de Compiègne, la plupart sont déportés fin janvier vers le camp de concentration de Buchenwald, en Allemagne.

 

Le docteur Mercier connaît un sort différent mais tout aussi funeste. Son corps est retrouvé criblé de balles à Maillat dans l’après-midi du 14 décembre 1943.

 

Les autorités allemandes font placarder une affiche dans la ville justifiant la rafle. Ils expliquent qu’elle est la conséquence d’une agression menée contre un couple de nantuatiens mis à nu et recouverts de croix gammées. Parmi les prisonniers se trouvant dans le train qui les emmène vers les camps nazis, une quarantaine d’entre eux parviennent à s’évader et échappent ainsi à la déportation.

 

La ville de Nantua porte encore de nombreuses traces mémorielles de cet événement tragique.

 

Pour marquer ce 80e anniversaire, le musée propose différentes actions autour des commémorations : une exposition dans le musée et une autre dans les squares de la ville, ainsi qu'un projet pédagogique avec les scolaires.


La guerre dessinée par les enfants d’Europe

 (jpg - 2561 Ko)

"Fête de la Victoire - 1945" Dessin d'enfant - Anonyme.

25 juillet - 15 novembre 2023

Le musée de la Résistance et de la Déportation de l’Ain accueille, dans l’une des cours du bâtiment, l’exposition « La guerre dessinée par les enfants d’Europe » réalisée par le Musée national de l’ Éducation (Munaé) de Rouen. Elle se compose de 13 panneaux reproduisant des dessins d’enfants de différents pays d’Europe durant la Seconde Guerre mondiale. Ils représentent des scènes de la vie quotidienne ou des événements tragiques qui les ont marqués.

 

L’exposition originale créé par le Munaé contient des dessins illustrant d’autres conflits européens, mais le musée de la Résistance a fait le choix de n’exposer que ceux liés à la Seconde Guerre mondiale.

 

Parmi les dessins présentés, sept proviennent du fonds Jouclard du MUNAE. En 1957, l’artiste et enseignante Adrienne Jouclard (1882-1972) donne à l’Institut pédagogique national, ancêtre du Musée national de l’Éducation (Munaé) 297 dessins réalisés entre 1936 et 1941 par ses élèves de cours complémentaire, âgés de 14 à 16 ans. Ces dessins illustrent des comptines, des jeux de récréation et surtout, des scènes de la vie quotidienne. Parmi cette dernière série, certains dessins exécutés entre 1936 à 1939 représentent les célébrations du 11 novembre, d’autres concernent les premières années de la Seconde Guerre mondiale (1939-1941).

 

Les autres dessins exposés proviennent d’autres institutions européennes dont le Mémorial de la Shoah à Paris, avec des dessins d’enfants juifs racontant la vie quotidienne sous l’Occupation, les persécutions et les camps de concentration. On trouve également des dessins appartenant à la Fondation Pestalozzianum de Zurich (Suisse) qui conserve plus de 64 000 dessins d’enfants issus notamment de dons d’enseignants de cinquante pays. Enfin, les Archives de Varsovie (Pologne) ont fourni l’un des dessins présenté à Nantua.

 

Ces dessins réalisés par des enfants affichent souvent des couleurs chatoyantes qui attirent l’œil du visiteur. Pourtant, à bien y regarder, les scènes représentées sont parfois d’une extrême violence comme par exemple dans le dessin de Wanda Grabowska, intitulé « Comment les Allemands ont torturé et massacré les Polonais », où l’on voit deux personnages pendus et un fusillé. Certaines de ces représentations ont une résonnance contemporaine avec des événements récents et interpellent le visiteur. Ces dessins d’enfants, dont la valeur esthétique est parfois impressionnante, sont des témoignages patrimoniaux de premier ordre sur le cours de la vie civile lors des conflits qui ont marqué l’Europe au cours du XXème siècle, notamment la Seconde Guerre mondiale.


Artistes de mémoire dans l'Ain

 (jpg - 194 Ko)

15 juin 2022 - 14 novembre 2022

En écho à l’exposition rétrospective sur l’œuvre de Charles Machet présentée en 2022 et 2023 au musée du Bugey-Valromey, le MRDA présentait les grands monuments dédiés à la mémoire, dont celui de Charles Machet, sculpteur aindinois (Monument à la mémoire des maquis de l’Ain au Val d’Enfer à Cerdon).

Une série de photographies de Morganne Monneret complétait le propos.


Prisonniers de guerre. à l'épreuve de la captivité

 (jpg - 188 Ko)

11 juin 2021 - 14 novembre 2022

6 500 soldats originaires de l’Ain ont été faits prisonniers durant l’été 1940 et ont vécu la captivité pour beaucoup jusqu’à l’été 1945 dans les Stalags, ou les Oflags pour les officiers, captivité absente de la mémoire collective car longtemps associée à la défaite.

Cette exposition présentait le vécu des prisonniers dans sa diversité, en fonction des affectation des kommandos de travail en Allemagne et de l’évolution du conflit : vie dans les camps, organisation, solidarités, activités, mais aussi privations et punitions. Elle évoquait également les liens familiaux entretenus avec le captif par le biais d’envoi de colis et de correspondances, mais aussi les difficultés des familles consécutives à l’absence des hommes.

Exposition conçue en partenariat avec l’ONAC de l’Ain.


Tiens ta langue ! Sous le pinceau des soldats de 1940

 (jpg - 255 Ko)

1er juillet 2020 - 15 novembre 2021

En résonance avec le slogan « Taisez-vous, méfiez-vous ! Les oreilles vous écoutent » repris dans des affiches en 1915, les soldats français sont invités à partir de décembre 1939 à participer à une campagne de propagande sur les dangers de l’espionnage et à produire des affiches, dessins, peintures, lavis, maquettes et slogans sur la thématique de la Discrétion aux Armées et à l’arrière vue par les soldats. Les auteurs sont tous des soldats, les uns artistes, affichistes, humoristes, décorateurs, illustrateurs de journaux de l’époque, comme par exemple Scob (Jean-Maurice Bosc), les autres peintres du dimanche. Différents courants esthétiques s'expriment, s’inspirant parfois du cubisme publicitaire ou de travaux des croquistes Sennep et Gassier. D’autres compositions plus naïves n’en délivrent pas moins un message fort sur les dangers liés à l’espionnage.

Une sélection de 1 500 productions picturales ont fait l’objet de l’exposition « Tiens ta langue ! » présentée 101 avenue des Champs Elysées à Paris à partir du 17 mai 1940. L’affiche primée est celle de l’artiste Paul Colin « Silence l’ennemi guette vos confidences » réalisée en février 1940.

Cette thématique du danger des indiscrétions en temps de guerre fait l’objet de campagnes de propagande identiques avant juin 1940 en Belgique, aux Pays Bas, au Royaume-Uni, en Union soviétique, mais aussi aux États-Unis et au Canada  entre 1941 et 1943 avec le type de slogan « Careless talk costs lives » (Les paroles imprudentes coûtent des vies) et en France, à l’automne 1944 (affiche « Taisez-vous… L’Allemand a fui mais restent des espions ! »).

167 dessins issus de cette exposition ont intégré le fonds de collection du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Ain en 2001. Cette exposition donnait à voir 80 de ces dessins originaux peu connus du public, 80 ans plus tard.


S'exiler pour survivre : passages clandestins des Juifs en Suisse à la frontière du pays de Gex 1942-1944

 (jpg - 182 Ko)

Du 15 juin au 15 novembre 2019

Entre 1942-1944, le Pays de Gex devient un point de passage pour les Juifs persécutés qui cherchent à fuir et à gagner la Suisse. Si peu de traces subsistent aujourd’hui sur le territoire, les archives permettent néanmoins de retracer des parcours.

Fruit du programme de recherche « Passages clandestins des Juifs en Suisse par la frontière du pays de Gex 1942-1944 » initié fin 2016 par la Direction des Musées départementaux de l’Ain pour le musée de la Résistance et de la Déportation de l’Ain et confié à l’historienne suisse Ruth Fivaz Silbermann, cette exposition présentait les parcours de familles juives fuyant les persécutions passées par ce secteur avec un éclairage spécifique sur la persécution des Juifs dans l’Ain et sur les réseaux d’entraide et de sauvetage.


LES JOURS SANS

 (jpg - 243 Ko)

11 juillet - 15 novembre 2018

De 1939 à 1949, les Français sont soumis à un système organisé de restrictions alimentaires qui a profondément marqué les mémoires et comportements face à la nourriture. Pour les contemporains, un souvenir domine : la faim, le manque, la privation.

Réalisée par le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon (CHRD), cette exposition dévoilait le quotidien des Français pendant la Seconde Guerre mondiale face aux restrictions et aux pénuries alimentaires et vestimentaires. Précédemment présentée au CHRD, le musée de la Résistance et de la Déportation de l'Ain proposait un éclairage tout particulier sur l’Ain avec la présentation de ses collections.


Prendre le maquis

 (jpg - 92 Ko)

15 mars - 31 mai 2018

Réalisée par le réseau MEMORHA, en lien avec la publication « Prendre le maquis », cette exposition (ré)interroge la notion de maquis à l’échelle du Grand Sud-Est de la France. Elle présente par ailleurs une approche sur ses mémoires et résonnances artistiques contemporaines, mais aussi une ouverture sur d’autres maquis européens en Italie, en Grèce et en ex. Yougoslavie.


Si je t'oublie...

 (jpg - 1150 Ko)

Monsieur Rabine le jour du vernissage de l'exposition - Buchenwald, fronton - Dachau, four -Natzweiler, table de dissection

1er mai - 12 juillet 2015

Présentée dans le cadre des commémorations du 70e anniversaire de la Libération des camps, cette exposition a permis de découvrir les photographies de Luc Mary-Rabine, prises entre 1997 et 2003 dans les camps européens de la Seconde Guerre mondiale.

Les photographies présentées sont un regard contemporain sur ces lieux de la déportation et de l'extermination, devenus aujourd'hui autant des lieux de mémoire que d'oubli.


L'engagement résistant dans l'Ain

 (jpg - 183 Ko)

19 juin 2012 - 1er octobre 2014

Dans l’imaginaire collectif, la Résistance est souvent identifiée au maquis. Si incontestablement le maquis regroupe le plus grand nombre de résistants, résumer la Résistance aux actions armées des maquis est réducteur. Cette exposition dressait le portrait des pionniers de la Résistance dans l'Ain qui, ici comme ailleurs, sont à l'origine d’organisations dont les actions vont s’orienter de plus en plus vers la lutte armée, avec en ligne de mire la libération. 

Présentés dans une scénographie vivante et interactive, témoignages, archives et documents inédits invitaient le public à sonder les âmes de ceux qui se sont engagés dans un combat pour la liberté, parfois au prix de leur vie.

Cette exposition a fait l'objet d'une publication qui propose une relecture de la Résistance dans l’Ain à travers le parcours d’hommes et de femmes. 


L'engagement résistant, panoramique (jpg - 97 Ko)

L'engagement résistant, panoramique


Schwarz auf weiß

 (jpg - 204 Ko)
Noir sur blanc, les 1res photos du camp de concentration de Buchenwald libéré

1er mai - 25 septembre 2011

Exposition réalisée et prêtée par le Mémorial de Buchenwald.

L’exposition, présentée alors pour la première fois en France, rassemblait plus de 100 photographies du camp de Buchenwald prises par différents photographes lors de sa libération.
La plupart de ces clichés, largement diffusés dans le monde entier, ont constitué la base de l’information sur les camps de concentration. Ainsi portés à la connaissance du public, ils ont généré des confusions et des erreurs d’interprétation.

L’exposition restituait à chaque photographie son histoire et son contexte afin d'offrir une vision plus historique de la libération du camp de Buchenwald.


Un camp pour les Tsiganes

 (jpg - 418 Ko)
Saliers, Bouches-du-Rhône : 1942-1944

8 mai - 26 septembre 2010

Cette exposition, produite par les Archives départementales des Bouches du-Rhône, proposait de mettre en lumière une page sombre du gouvernement de Vichy : l’internement de populations jugées indésirables, les Tsiganes.

Les Tsiganes furent internés notamment au camp de Saliers, près d’Arles, pendant la Seconde Guerre mondiale, camp dissout en octobre 1944. Aujourd’hui, rien ne subsiste ; seules les archives et la mémoire des internés en gardent une trace bien vivace.


GRANDES résistantes contemporaines

 (jpg - 213 Ko)

1er octobre 2008 - 30 septembre 2009

Exposition prêtée par le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon (CHRD)

Les combats contemporains des grandes résistantes françaises de la Seconde Guerre mondiale, telles Lucie Aubrac ou Germaine Tillion, ont conduit le CHRD à s’interroger sur les prolongements de leurs engagements et a consacrer une partie de sa programmation à l’histoire immédiate. Ainsi, dès 2000, il a porté son intérêt sur le travail que Pierre-Yves Ginet réalise au sujet des résistances de femmes dans le monde actuel. Ses premiers reportages sur le combat des nonnes tibétaines en 1998 ont poussé le photojournaliste à élargir son champ d’investigation au monde entier : entre 2003 et 2006, il s’est rendu dans dix-sept pays pour photographier des femmes qui, à leur niveau, contribuent à écrire l’Histoire de notre temps.

S’ouvrant sur des portraits de « grandes » Résistantes de la Seconde Guerre mondiale, cette exposition témoigne des combats de femmes pour la survie, la dignité, la démocratie ou la justice. De la mobilisation des « Mères de la place de Mai », à Buenos Aires, à la marche des « Ni Putes Ni Soumises », en passant par la détermination des femmes kurdes de Turquie pour la défense de leur identité, plus de cent-vingt photographies retranscrivent en images la vie et l’engagement de ces résistantes. Quelle que soit la forme de leurs actions, leurs initiatives convergent toutes vers une seule finalité : un avenir meilleur pour les générations futures.

À travers le prisme du rôle des femmes, l’exposition aborde des questions-clés telles que le respect des minorités ethniques, les luttes contre les lois injustes ou les gouvernements totalitaires, les combats pour gagner une citoyenneté pleine et entière, la survie face aux grandes épidémies et aux conflits, ou encore la reconstruction souvent difficile des après-guerres. Alors qu’en ce début de 21e siècle le principe d’égalité hommes-femmes ne concerne qu’une infime partie de la population mondiale, ces portraits de femmes, anonymes ou emblématiques, nous rappellent que nombre d’entre elles, seules ou aux côtés des hommes, œuvrent pour la reconnaissance et le respect des droits fondamentaux de tous.


PROPAGANDE contre propagande

 (jpg - 238 Ko)

15 juin 2006 - 30 avril 2008

Depuis la montée du nazisme, et durant toute la Seconde Guerre mondiale, le contrôle de l’opinion se révèle un enjeu stratégique majeur, notamment en France. Outre les militaires, les populations prennent une part croissante dans le conflit, d’abord comme victimes, puis, progressivement, comme acteurs engagés d’un côté ou de l’autre.


Au travers cette exposition, le musée proposait d’observer la mise en forme des argumentaires des deux parties belligérantes en France de 1939 à 1945 et l’évolution des thématiques de propagande durant le conflit, de l'outil de ralliement à celui de guerre psychologique.