Identité paysagère de la Dombes

Une géomorphologie spécifique

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Étang de Dombes

La géomorphologie du plateau dombiste, en forme de toit à double pente conditionne un réseau hydrographique modeste qui relève d’une alimentation liée uniquement aux précipitations.

La majeure partie du plateau dombiste s’incline doucement vers le nord/nord-ouest, entraînant le cours de ses plus importantes rivières, la Veyle et la Chalaronne vers la Saône.

Pour aller plus loin


Une type d'agriculture : la pisciculture

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Mise en assec, étang de Dombes

L’étang, sa ceinture végétale et les milieux terrestres associés forment un écosystème complexe lié à l’activité agricole et piscicole.

Une partie des poissons pêchés est destinée à la vente, l’autre partie est réservée à la reproduction ou au repeuplement des rivières pour la pêche de loisirs.


Le jour de la pêche d’étang, les professionnels de la filière piscicole c’est-à-dire ceux qui s’occupent d’élever, d’acheter et de vendre le poisson sont présents. Cela concerne les propriétaires et exploitants, les négociants et les coopératives, les transformateurs et les distributeurs.

Une fois pêché, le poisson est trié et vendu. Il va passer entre plusieurs mains c’est-à-dire qu’il va être acheté puis revendu par les professionnels pour être revendu une dernière fois aux clients des magasins. La tradition en Dombes veut que le poisson soit transporté vivant. Cette technique permet de garantir la fraicheur et la qualité du poisson. Le poisson est acheminé par camion dans les différents points de vente. Les camions sont équipés de cuves d’eau oxygéné qui assurent de bonnes conditions de voyage. Le poisson est vendu en région Rhône-Alpes, en Alsace et en Allemagne.


Une identité propre

Sur le plateau de la Dombes, l’étang est la figure centrale du paysage. Dans les petits vallons d’origine glaciaire, plus de mille étangs artificiels constituent un système économique spécifique, avec pêche et mises en cultures suite aux vidanges successives.

Les nouvelles politiques agricoles ont stratégiquement permis de développer les productions identitaires sur ce territoire.

Ainsi ces paysages ruraux reconnus comme patrimoniaux reposent sur des équilibres fragiles ancestraux dont les composantes s’assimilent à un «patrimoine».