Chamois et sangliers

Différents, mais pourtant proches d'une certaine manière... les sangliers et les chamois sont deux ongulés sont les populations se portent bien à l'échelle du département de l'Ain.

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Chèvre et son jeune

Le chamois

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Chèvre et son jeune

Les Chamois sont les plus petits représentants des caprinés. Ils mesurent environ 1, 35 m de long et 80 cm au garrot. Le poids varie de 20 à 62 kg. Mâles (boucs) et femelles (chèvres) portent des cornes (qui ne tombent pas contrairement aux cervidés) d’une vingtaine de centimètres. Les jeunes sont tout d’abord nommés « cabris » jusqu’à un an puis « éterlou » ou « éterle » les jeunes d’un an qui vivent encore avec leurs mères.

On imagine souvent les chamois comme des symboles de la haute-montagne. Ce n’est pas totalement justifié puisque dans de nombreux secteurs (massif du Jura, Vosges du sud…) leur habitat de prédilection se situe en forêt, à condition de bénéficier de reliefs suffisants type falaises ou bloc de roches.


On assiste depuis quelques années à une véritable recolonisation du chamois dans l’Ain, qui progresse vers l’ouest. Il est désormais possible d’observer des chamois à proximité de Bourg-en-Bresse.


Le sanglier

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Marcassin

Le sanglier est un mammifère omnivore et forestier, proche du porc, qui appartient à la famille des suidés. La femelle est appelé la laie et le jeune de moins de six mois le marcassin. Le mâle peut atteindre 160 kg.
Essentiellement nocturnes et sédentaires, les sangliers forment des troupes appelées « compagnies » dont la taille peut varier de 5 à 25 individus. L’habitat du sanglier est très diversifié, des plaines agricoles de l’ouest de l’Ain aux montagnes du Bugey, on le trouve sur l’ensemble du département. L’essentiel pour lui est de disposer de territoires végétalisés comportant des points d’eau.


Les sangliers consomment de nombreux végétaux, des champignons ou encore des animaux vivants ou morts comme des insectes, mollusques, petits mammifères ou encore des cadavres.


Pour satisfaire leurs besoins alimentaires, les sangliers « fouillent » certains sols et retournent le gazon des prairies et des pelouses. Les dégâts occasionnés peuvent parfois être importants. Une solution peut être la mise en œuvre d’une clôture adaptée à l’espèce.


De la même manière, les sangliers peuvent consommer les végétaux de culture, notamment les céréales. Le maïs est principalement consommé. Il existe un fond d’indemnisation géré par les fédérations départementales des chasseurs permettant de financer une partie des dégâts occasionnés aux exploitants agricoles.


La population de sangliers est en augmentation dans l’Ain, comme partout en France. Environ 5 000 sangliers sont tués chaque année dans le département.