Stèle, Espace du 19 mars 1962 1 vue Fiche édifice : 39 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Stèle Datation : 2005,1er quart 21e siècle Description : Plaque de granit noir posée sur un socle en pierre calcaire, au sud du groupe scolaire. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Inscriptions : "ESPACE DU 19 MARS 1962 Cessez le feu en Algérie A la mémoire de Charles PONCIN 1935/15 juin 1958" Historique : Cette stèle a été érigée dans le cadre d'une uniformisation des monuments dédiés aux victimes des conflits d'Afrique du nord. Elle a été inaugurée le 15 juin 2005. Geolocalisation WGS84 : 46.27708066950526 - 4.8922297954777605 Protection : Aucune Documentation : Degletagne Max, Le Progrès, Inauguration d'une stèle en mémoire de Charles Poncin, 2005; Mairie de Crottet et FNACA, Archive privée, Inauguration d'une stèle "Espace 19 mars 1962", 2005 |
2 vues Fiche édifice : 40 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Stèle Fonction : Stèle commémorative en mémoire du résistant Rémy Tortet Datation : 1946,2e quart 20e siècle Description : Monument en pierre calcaire dressé en surélévation sur le bord de la D933, côté ouest, à mi-chemin de la montée des Caillets. Il porte une inscription rappelant le sacrifice de Rémy Tortet, surmontée de la Croix de Lorraine. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Inscriptions : "ICI EST TOMBE EN COMBATTANT LE 23 AOUT 1944 LE PATRIOTE TORTET REMY 31 ANS" Particularités : L'inscription est surmontée de la Croix de Lorraine Historique : Stèle érigée en souvenir du gendarme Rémy TORTET qui a été la seule victime de l'embuscade dite "des Caillets". Plusieurs actions de résistance contre les Allemands sont menées sur cette fin de guerre. Un dénommé Favre, d'un réseau résistant de Mâcon, met en oeuvre une opération dont aujourd'hui on ne connait plus avec certitude l'objectif réel. Les groupes de Pont de Veyle et Saint-Laurent se mobilisent. Les hommes sont recrutés dont Rémy Tortet. Ils se postent sur la route de la Madeleine, dans la montée des Caillets, sur la commune de Crottet, à 200 mètres du passage à niveau. Après une longue attente, ils ne sont que quelques uns à rester sur les lieux. Ils vont être surpris par l'arrivée d'un convoi allemand là où ils ne l'attendaient pas. Les tirs sont nombreux, les résistants s'enfuient. Seul Rémy Tortet ne peut s’échapper et il est tué par le feu des mitraillettes. Geolocalisation WGS84 : 46.27125328623286 - 4.888533711782657 Protection : Aucune Documentation : Martinerie Jean, La résistance dans le canton de Pont-de-Veyle, La mort de Tortet à Crottet, 51, Imprimerie Gatheron - Pont-de-Veyle, 1986 |
Tunnel, Passage piéton de la Digue 1 vue Fiche édifice : 41 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Tunnel Fonction : Ce tunnel est un passage piétonnier permettant de franchir la voie ferrée. Datation : 1856,3e quart 19e siècle Description : Passage piéton sous la ligne PLM Mâcon-Bourg-en-Bresse situé dans l'axe de la digue dite "des Sarrazins", construit en belles pierres de taille. Ouvrage simple, qui est actuellement situé sous le pont de l'autoroute A406. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Historique : Ce tunnel a été édifié lors de la construction de la ligne PLM (Paris-Lyon-Marseille), au niveau et à hauteur de la digue, afin de permettre le passage piéton en toute sécurité. Geolocalisation WGS84 : 46.27910653742799 - 4.859501481405459 Protection : Aucune Documentation : Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, Le chemin de fer à Crottet, 42 - 50, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet : 944.583 CRO FL |
1 vue Fiche édifice : 42 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pont Fonction : Ce pont situé sous la ligne de chemin de fer permettait, par temps de sécheresse, le passage des flux d'irrigation de la prairie de Crottet captés dans le lit de la Veyle. Datation : 1856,3e quart 19e siècle Description : Édifice situé à l'entrée de la prairie, sur le tracé de la digue allant au canal, à environ 200 mètres de l'autoroute A406. Dans l'axe de ce passage, on aperçoit le pont des Huitains et le canal d'amenée des eaux d'irrigation. Cet édifice est renforcé par trois tirants métalliques destinés à compenser l'évolution des caractéristiques du matériel ferroviaire (poids et vitesse). Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Historique : Le pont a été édifié lors de la construction de la ligne de chemin de fer Mâcon-Bourg-en-Bresse en 1856. Lors de l'établissement du canal de contournement de Saint-Laurent-sur-Saône, en 1990, les municipalités ont obtenu l'édification d'une digue latérale à la ligne SNCF, afin de pallier les crues de printemps. A cet effet, il a été construit un vannage à contre-poids, facile à manipuler, au débouché du canal. Geolocalisation WGS84 : 46.28018988639293 - 4.8549349314998835 Protection : Aucune Documentation : Archives Départementales de l'Ain, AD01 5 S 99 à 118; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, Le chemin de fer à Crottet, 42 - 50, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet : 944.583 CRO FL |
2 vues Fiche édifice : 43 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pont Fonction : Pont permettant le franchissement d'un fossé d'irrigation. Datation : 1857,3e quart 19e siècle Modifications : Renforcement par bétonnage de la surface de roulement. Description : Pont situé à l'entrée de la prairie, sur le chemin des Léchères qui enjambe le fossé d'irrigation principal, créant trois passages d'eau. Il est quasiment situé dans l'axe central de la prairie. Il s'agit d'un ouvrage type des passages simplifiés, ne nécessitant pas de coffrage et économisant matériaux et main-d'œuvre. Un avaloir et des jambages supportent le tablier et les parapets. On peut remarquer la dégradation des parapets due au gabarit des engins agricoles actuels. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Historique : Pont édifié en 1857, lors de la création du réseau d'irrigation de la prairie de Crottet. Ce pont enjambe le fossé principal dit "d'enceinte" (nord-sud), qui alimentait les canaux secondaires (est-ouest). Cet édifice est comparable à celui dit des "Huitains" dont la construction semble très contemporaine. Geolocalisation WGS84 : 46.28496570888441 - 4.859142780478578 Protection : Aucune |
Pont, de la Grande Charrière 2 vues Fiche édifice : 44 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pont Fonction : Pont permettant de franchir un canal d'irrigation. Datation : 1857,3e quart 19e siècle Modifications : Renforcement de la surface de roulement. Description : Pont situé à l'entrée de la prairie, sur le chemin du Molard. Il enjambe le canal d'irrigation principal de la prairie. Ce pont, positionné en dernier sur le canal principal, est différent des ouvrages précédents dans sa forme. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Historique : Édifié en 1857 lors de la création du réseau d'irrigation de la prairie de Crottet. Sa forme en arc, alors que les ponts voisins sont de forme rectangulaire, laisse penser qu'il s'agit d'une reconstruction. Geolocalisation WGS84 : 46.28768153606241 - 4.856754899374209 Protection : Aucune |
3 vues Fiche édifice : 45 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Presbytère Architecte : Nicolas François Fonction : Ce bâtiment abrite dorénavant un logement, deux salles d'enseignement religieux et des locaux associatifs. Datation : 3e quart 18e siècle Modifications : Réfection totale créant logement, salles de réunion et caserne des pompiers Description : Bâtiment situé à l'ouest de l'église, de l'autre côté de la rue Vila Croteldi, au sud de la salle polyvalente. L'ensemble se compose de deux bâtiments accolés l'un à l'autre. Le premier a deux niveaux et a plutôt une allure d'habitation. Le second voit sa façade principale occupée par trois portails en bois et il est beaucoup plus bas. Matériaux gros oeuvre : Pisé,Pierre non taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée,Béton Matériaux couvertures : Tuile mécanique,Tuile canal Historique : Ce bâtiment a été acquis par la commune de Crottet en 1817 afin d'y loger le curé desservant (le presbytère d'origine avait été vendu lors de la Révolution en tant que bien national). Après le départ du dernier prêtre de Crottet (Francisque Granger en 1954), le bâtiment a accueilli la cantine scolaire et les salles de catéchisme. Geolocalisation WGS84 : 46.27819409047065 - 4.892496049578767 Protection : Aucune Documentation : Archives départementales de l'Ain, Extrait du registre des délibérations de la commune de Crottet, 1817, AD01 2 O 8; Poncin Georges, Crottet au fil du temps, Presbytère, 22, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet - cote 944.583 CRO FL |
Croix de chemin, de Chavannes 2 vues Fiche édifice : 46 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Croix de chemin Fonction : Cette croix marque une intersection de voies. Datation : 1826,2e quart 19e siècle Description : Croix située à l'intersection de la route de Grièges, de la rue de Chavannes et de la route de Thurignat. Le monument est construit sur un tertre, probablement à cause des risques de crues. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Inscriptions : "JUBILE 1826 - RETABLI EN 1876". Sur la croix côté est, l'inscription JHS est surmontée d'une petite croix. Historique : La croix a été érigée suite à une mission en 1826, confirmée 50 ans plus tard, en 1876. Geolocalisation WGS84 : 46.275172636614016 - 4.872852087719366 Protection : Aucune Documentation : Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, 51 - 55, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet 944.583 CRO FL |
1 vue Fiche édifice : 47 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Croix de cimetière Fonction : Cette croix rappelle une mission de 1845. Datation : 1845,2e quart 19e siècle Description : Croix métallique reposant sur un socle en pierre, située à l'entrée du cimetière, immédiatement à droite. Elle comporte divers motifs, peints de couleurs différentes. On ne sait pas si les coloris des motifs sont d'origine ou s'ils sont dus à l'imagination du dernier intervenant. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Métal Inscriptions : MISSION 1845 Historique : Ce monument a été érigé à cet emplacement suite à la mission de 1845, prêchée par deux missionnaires de Pont-d'Ain. Il a remplacé une précédente croix, la croix de la Carrière, qui a dû être déplacée sur la route de Bâgé à Pont-de-Veyle. Geolocalisation WGS84 : 46.2781277233782 - 4.894026875845157 Protection : Aucune Documentation : Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, 51 - 55, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet 944.583 CRO FL |
1 vue Fiche édifice : 48 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Lavoir Autres intervenants : Chambard Claude, Granger Antoine Fonction : Ce lavoir a été exploité par des agriculteurs pour y prélever de l'eau jusque dans les années 1990. Il n'est plus utilisé aujourd'hui. Datation : 1911,1er quart 20e siècle Description : Édifice composé de deux bacs en maçonnerie : l'un était destiné au lavage du linge et le second à l'abreuvage du bétail lorsqu'il rentrait de la prairie. Il est situé en aval de la route de Pont-de-Veyle à Replonges (RD933). Ce lavoir est alimenté en continu par une source captée environ 100 mètres en amont (près de l'abribus). Matériaux gros oeuvre : Béton Historique : La construction de ce lavoir a été décidée par le Conseil municipal en 1911. Le coût s'est élevé à 299,75 francs. Deux personnes ont travaillé à cet ouvrage : Chambard Claude (pour 241 francs), Granger Antoine (pour 58,25 francs). Geolocalisation WGS84 : 46.27388172935786 - 4.884371996013215 Protection : Aucune Documentation : Registre du Conseil municipal, Délibération du 24 septembre 1911, 1911, Mairie de Crottet, non coté |
8 vues Fiche édifice : 56 Commune : Biziat (Ain, France) Rédacteur de la notice : Blasco Jean-Pierre (St Guignefort) Type : Maison de village Datation : 4e quart 16e siècle Modifications : Ajout d'une extension en pisé en partie sud de l'édifice. Description : Maison rectangulaire, orientée nord-sud, dite haute et basse, pour partie à pans de bois et torchis, pour partie en pisé, munie d'une galerie ouverte qui entoure le bâtiment sur trois côtés. Elle faisait partie d'un ensemble de bâtiments à usage agricole, constituant un quadrilatère ouvert dont le côté sud est toujours occupé par une grange à pans de bois, torchis et briques/carrons. Matériaux gros oeuvre : Brique (carron),Colombage avec torchis,Colombage avec briques,Brique,Bois Matériaux ouvertures : Pierre taillée,Bois Matériaux couvertures : Tuile canal Particularités : La particularité principale est la galerie ouverte qui entoure la maison sur 3 côtés : ouest, nord, est. Au nord, la galerie est intacte mais les êtres ont été fermés. Historique : Le nom "BRAHELIS" provient d'une famille présente dans la région sous l'Ancien Régime. On trouve des Brahelis (ou Brayelis, Braelis, Brabelis suivant l'orthographe des actes paroissiaux) aux 16e et 17e siècles à Biziat. Mais à partir de 1671, on constate qu'ils sont illettrés : une croix leur tient lieu de signature sur les actes. L'abbé Bourdon, dans sa "Monographie de la paroisse de Biziat" parue en 1905, fait état d'une maison construite au hameau Chanal, par le notaire Jacques Brahelis. Ce dernier a exercé son activité entre 1582 et 1628 à Biziat (cote AD de l'Ain 3E2104). La maison faisait partie d'un domaine agricole important, exploité jusqu'en 1962, comportant étables, granges, soue à cochon, cellier, four, tous ces bâtiments annexes étant séparés physiquement de l'habitation. Geolocalisation WGS84 : 46.22622481163138 - 4.940604697912931 Protection : Aucune Documentation : Abbé Bourdon, Bulletin de la Société Gorini, Monographie de la Paroisse de Biziat, 19-20, imp. J. Dureuil, 1905 |
Stèle, Anne-Marie Crollet 2 vues Fiche édifice : 59 Commune : Vonnas (Ain, France) Rédacteur de la notice : Ravoyard Alain (Amis vieux Vonnas) Type : Stèle Architecte : Jay Alain Autres intervenants : Marbrerie Lafay Fonction : Stèle rappelant la mémoire et l'action d'Anne-Marie Crollet Datation : Septembre 2014,1er quart 21e siècle Description : Il s'agit d'un bas-relief posé sur un socle, représentant trois personnages devant une ferme bressane. Anne-Marie Crollet est au centre et s'adresse à la jeune fille se trouvant à sa droite. Celle à sa gauche est attentive. L'arrière-plan se compose du bâtiment de ferme, d'une charrette remplie de fourrage et d'un champ de blé, le tout sous un soleil radieux. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Historique : C'est le 15 janvier 1649 que naquit Anne-Marie à Namary (hameau de la commune de Vonnas), dans une famille de notable et propriétaire terrien. Elle en devient l'unique héritière après le décès de plusieurs de ses frères et de l'entrée dans les ordres de l'un d'entre eux, François. A 23 ans, elle épouse Pierre Brunet, seigneur de la Vrandrière, conseiller au parlement de Metz, et part vivre à Bourg-en-Bresse dans la maison de celui-ci. Pierre Brunet (son aîné de trente ans) décède en 1678. Anne-Marie, restée seule et sans enfant, hérite de tous les biens de son époux. Mais elle doit se débattre dans des affaires compliquées pour protéger son héritage, contesté par la famille de son défunt mari. C'est pourquoi, dans son testament, elle décide de léguer sa maison à la Ville de Bourg-en-Bresse et d'y fonder une charité afin d'accueillir des filles mendiantes de plus de 7 ans, venant de Vonnas, Mézériat, Confrancon et surtout Namary (localités de ses propriétés terriennes). Bien après son décès, sont toujours hébergés des orphelins, filles et jeunes garçons. Anne-Marie Crollet décède le 8 novembre 1687 à Namary et est inhumée selon son désir dans l'église de Vonnas (l'actuel Centre Culturel Saint Martin). Cet ouvrage contemporain a été commandé à l'initiative de l'association Vonnas Patrimoine (ex Amis du Vieux Vonnas) pour rappeler l'engagement d'Anne-Marie Crollet. Geolocalisation WGS84 : 46.54238545764701 - 5.677865720872887 Protection : Aucune Documentation : Jay Alain, Présentation du projet de relief Anne Marie Crollet, 2, 2013; Dumon André, Anne Marie Crollet, La charité au 17e siècle. Portrait présumé, Les Amis du Vieux Vonnas, 2014, Bibliothèque municipale de Vonnas |
3 vues Fiche édifice : 64 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pigeonnier Fonction : Ce pigeonnier n'a plus de pensionnaires depuis de nombreuses années, si ce n'est une chouette. Datation : 2e quart 19e siècle Description : Bâtiment de forme carrée, isolé des autres constructions du moulin et positionné en bordure de l'exutoire de la Veyle. Matériaux gros oeuvre : Pisé,Pierre non taillée Matériaux couvertures : Tuile en écaille Historique : Ce pigeonnier, postérieur à 1834, fait partie d'un ensemble qui formait le moulin de Thurignat. Les bâtiments appartenaient initialement aux châtelains de Pont-de-Veyle. Au fil des décennies et des successions, les différentes propriétés composant les domaines ont progressivement été cédées. Geolocalisation WGS84 : 46.27187962710492 - 4.8808944214222265 Protection : Aucune |
Voie ferrée, dite Paris-Lyon-Marseille (PLM) 2 vues Fiche édifice : 65 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Chemin de fer Autres intervenants : Denis Joaquim (responsable du projet) Fonction : Trafic ferroviaire Mâcon-Bourg-en-Bresse simple (T.E.R. principalement, ainsi que trains de marchandises, céréales et véhicules). Datation : 1855,3e quart 19e siècle Description : Le tracé de la voie ferrée, sur la commune de Crottet, va de la jonction avec Grièges (Veyle) à Saint-Jean-sur-Veyle, peu après la gare (fiche Edifices n°72). Sont comptabilisés cinq ponts (fiches Edifices n°3-12-18-23-42), un viaduc (fiche Edifices n°33) et un tunnel (fiche Edifices n°41). Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Béton Matériaux ouvertures : Pierre taillée Historique : La construction de la voie ferrée a eu lieu entre 1855 et 1856. Geolocalisation WGS84 : 46.2795695374529 - 4.85703266030248 Protection : Aucune Documentation : Archives Départementales de l'Ain, AD01 5 S 99 à 118; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n° 2, Le chemin de fer à Crottet, 42 à 50, 2017, Bibliothèque de Crottet : 944.583 CRO FL |
3 vues Fiche édifice : 68 Rédacteur de la notice : Jacquemont Muriel Type : Lavoir Autres intervenants : Bizet (charpentier) Fonction : La fonction première du lavoir est de pouvoir rincer le linge dans une eau propre. Mais c'est aussi un lieu de sociabilité où de nombreuses personnes se retrouvent. Aujourd'hui, l'aménagement et la conservation du bâtiment et du bac toujours en eau en font un point de balade et de rencontre. Datation : 1845,2e quart 19e siècle Description : Ce lavoir se situe en bas du village de Treffort, dans un cadre très verdoyant. Au 19e siècle, il a été décidé de le construire à cet emplacement, à la source du ruisseau du Caméléon, permettant une alimentation quasi continue du lavoir en eau. Un bassin rectangulaire en pierre, de grande dimension, est recouvert d'une toiture avec une très belle charpente en bois. Il est raccordé à la source. Une première vanne permet de gérer le volume d'arrivée d'eau. Une seconde est installée à la sortie du bassin permettant sa vidange. Sur toute sa longueur, à mi-profondeur, des blocs de pierre sont disposés formant une marche. Des fiches métalliques y sont ancrées, devant autrefois supporter des barres en métal. Ces dernières sont d'une aide précieuse pour les lavandières, permettant de maintenir la planche de bois utilisée pour rincer et brosser le linge. 10 bancs en pierre sont disposés autour du bassin entre chaque pilier de la toiture. Ils permettaient aux lavandières de se reposer ou de poser la panière à linge. Aujourd'hui ce sont les promeneurs qui les utilisent. Le bassin est entièrement recouvert par une toiture à quatre pans. La très belle charpente est maintenue par 14 piliers en bois de chêne. 12 d'entre eux sont posés sur des plots en pierre, les deux derniers profitent de la structure en pierre des deux écluses. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Bois Matériaux couvertures : Tuile canal Particularités : L'une des particularités à noter de ce lavoir est son système de régulation de l'eau par deux vannes d'écluse. S'y ajoute aussi la présence des bancs en pierre. Historique : Le lavoir de la Platte s'inscrit dans un grand mouvement de construction de ce type d'équipement, se développant dans le courant du 19e siècle, lié à la mise en place de mesures de salubrité publique et à la montée de l'hygiénisme. Avant la Révolution française, les lavoirs sont dus à une initiative privée. Les différentes épidémies de choléra, variole ou typhoïde vont provoquer une prise de conscience sur le manque d'hygiène et de propreté. Des comités de salubrité publique sont créés à partir de 1832 dans tous les cantons de l'arrondissement de Bourg-en-Bresse à la demande du préfet. L'accès à une eau propre et courante est primordial et doit être donné à tous. Afin de réguler les usages de l'eau, d'inciter les lavandières à se regrouper, les lavoirs publics apparaissent. Suite à une forte épidémie de choléra en 1849, le ministère de l'Agriculture et du Commerce, dans une note de 1850, impose l'édification de lavoirs et de fontaines, permettant une organisation des lieux et des usages de l'eau. Treffort a pris les devants en construisant son lavoir en 1845. Bizet, charpentier à Treffort, se voit confier les travaux. Le lavoir va être utilisé jusque dans les années 1960 où il sera concurrencé par les lessiveuses et surtout les premières machines à laver. Un arrêté municipal du 6 juillet 1995 précise tout de même qu'aujourd'hui "tous les lavages sont interdits, tandis que les feux et le stationnement de véhicules sont soumis à autorisation du maire." Il devient un lieu de promenade mais il conserve encore son rôle social, de point de rencontres et de discussions entre les personnes du village ou de passage. Par son environnement agréable, il incite à la pause et la présence de l'eau ajoute à ce sentiment de bien-être. Geolocalisation WGS84 : 46.269761857098416 - 5.373269319534302 Protection : Aucune Documentation : Collectif, Lavoirs de l'Ain, Patrimoine des Pays de l'Ain, 2013, Service patrimoine de l'Ain : 4.3 LAV; collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Treffort, 14-15, Patrimoine des Pays de l'Ain, 1982, Service patrimoine de l'Ain : R25.1 RIC |
Foyer familial, Salle des Fêtes 1 vue Fiche édifice : 71 Commune : Lent (Ain, France) Rédacteur de la notice : Cornet Jean (Lent patrimoine) Type : Salle des fêtes Architecte : Pochon Louis Autres intervenants : Bardet Charles (charpente et maçonnerie), Millet Aimé (menuiserie), Janin Alphonse (plâtrerie), Béraud Auguste (électricité) Fonction : Depuis 1935, cet édifice est un lieu de manifestations culturelles, d'expositions, de réunions d'associations culturelles ou sportives de la commune et de tous organismes louant ces locaux. Datation : 1934,2e quart 20e siècle Modifications : Modifications des ouvertures, démontage des tribunes intérieures, création de cuisines, sanitaires, électricité mise aux normes. Modifications de l'aspect extérieur par la création d'avant-toits. Description : Bâtiment de forme rectangulaire, couverture de tuiles plates à deux pans, fronton pyramidal à quatre niveaux, hall d'entrée vitré, couvert d'un avant-toit plat. Matériaux gros oeuvre : Métal,Mâchefer,Béton Matériaux ouvertures : Béton Matériaux couvertures : Tuile plate,Tôle Inscriptions : Trois dates sont inscrites sur le fronton est : 1934-1935 (dates de la construction) et 2005 (date de la rénovation). Particularités : Salle totalement fonctionnelle permettant aussi bien des manifestations culturelles diverses, grâce à une scène de grande dimension et à l'équipement technique (son et image), que des repas de grands groupes, grâce à des équipements de cuisine et restauration. Historique : Le 13 juin 1934, l’architecte Louis Pochon, dont le cabinet est au 4 avenue Alsace Lorraine à Bourg-en-Bresse, présente au conseil municipal les plans du Foyer Rural (ou Familial). Le devis s'élève à 132 297 francs. Le 21 octobre 1934, 5 lots font l’objet d’adjudication : la maçonnerie et la charpente à Bardet Charles de Lent, la menuiserie à Millet Aimé de Bourg-en-Bresse (plusieurs malfaçons sont constatées début 1937 ; faillite de l’entreprise Millet), la plâtrerie à Janin Alphonse de Pont-d’Ain, l’électricité à Béraud Auguste de Lent. Le 13 juin 1935, achat de 200 sièges, accessoires de scène, rideaux décors, pour la somme de 8 000 francs, chez Fourel, négociant à Lyon, et de 100 chaises à 31,65 francs l’une, chez Bouvot, négociant à Lyon. Le 19 janvier 1935, un devis supplémentaire de 9 821,60 francs est accepté. A réception des travaux, le 16 décembre 1935, le coût final sera de 139 048 francs. Le bâtiment de 1935 mesure 30,70 mètres de long et 12,80 mètres de large. La réception a lieu en présence de Louis Pochon, architecte, de Joseph Bret, maire, des conseillers Bourcet, Perdrix, Revel et Rousset, et des entrepreneurs Bardet, Millet, Janin et Béraud. Le 9 janvier 1960, un incendie, déclenché par un poêle à bois avant une séance de cinéma scolaire, cause de très gros dégâts. En 1964, la commune fait installer le chauffage central. En 2005, de très gros travaux visant à moderniser la salle et son environnement sont réalisés, lui donnant son aspect extérieur actuel. L’architecte est Jacques Gerbe de Bourg-en-Bresse. Les agrandissements réalisés amènent le bâtiment à 46,70 mètres de long et 26,40 mètres de large. Les deux avant-toits est et sud, à très faible pente, sont à 4,40 mètres de haut. Cette toiture est soutenue par des poteaux en métal prélaqué. Geolocalisation WGS84 : 46.1175732555177 - 5.194422058274995 Protection : Aucune Documentation : Louis Pochon, architecte, Construction d’un foyer familial, Plans de construction , 2, 1934, Archives communales de Lent : 1M2; Mairie de Lent, Construction du foyer familial, Affiche de l'avis d'adjudication des travaux de construction d'un foyer familial à Lent, 1, Imprimerie des courrier de l'Ain, 1934 , Archives Communales de Lent : 1M2; Mairie de Lent, Construction du foyer familial, Réception des travaux, 2, 1935 , Archives communales de Lent : 1M2 |
Gare, SNCF de Pont-de-Veyle 3 vues Fiche édifice : 72 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Gare Fonction : Ce bâtiment conserve ses fonctions de gare. Datation : 1856,3e quart 19e siècle Modifications : Réfection du parvis et des accès Description : Ce bâtiment présente une architecture symétrique et se compose d'un pavillon central à trois travées avec un rez-de-chaussée, un étage et des combles. Lui sont accolées deux ailes à simple rez-de-chaussée. Ce modèle est standard d'un bâtiment voyageur de troisième classe. Un soin esthétique est apporté aux façades avec une corniche courant sur le haut des ailes et délimitant le rez-de-chaussée du premier étage. Les divisions sont aussi marquées verticalement par des pierres de taille ajustées en bossage. Un enduit coloré recouvre les murs. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Brique Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile plate Historique : La gare de Pont-de-Veyle - Crottet se situe sur la ligne Mâcon - Bourg-en-Bresse hors de portée de la zone d'expansion du lit de la Saône et à une proximité satisfaisante de Mâcon. En effet, les signaux étant initialement actionnés manuellement, les commandes nécessitent une distance raisonnable. Le bâtiment des voyageurs est édifié vers 1856 et l'ensemble de la station est en service dès juin 1857 en même temps que celles de Polliat et Vonnas, cette dernière étant préférée à Mézériat par sa position centrale entre Polliat et Pont-de-Veyle. La Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée est la commanditaire de cette ligne ferroviaire avant d'être absorbée dans la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (P.L.M.). Le rez-de-chaussée est occupé par le guichet, la salle d'attente et les aisances ainsi qu'un garage à vélo. A l'étage, se trouve le logement du chef de gare. La gare conserve encore aujourd'hui son statut de gare de voyageurs, permettant la sauvegarde des installations et de ce bâtiment. Geolocalisation WGS84 : 46.26772757252543 - 4.8928147143341505 Protection : Aucune Documentation : Georges Poncin, Crottet au fil du temps n° 2, 47, 2017, 944.583 CRO FL (Bibliothèque de Crottet) |
7 vues Fiche édifice : 77 Commune : Torcieu (Ain, France) Rédacteur de la notice : Paccalet Emilie Type : Lavoir Fonction : Le lavoir de Torcieu est toujours en fonctionnement. Datation : 1895,4e quart 19e siècle Description : Le lavoir de Torcieu, qui se situe dans le centre du village, est composé d'un bac de lavage assez large comparé aux autres lavoirs de la commune. Il est couvert d'une toiture et accolé au four communal, disposition que l'on retrouve au hameau du Chauchay. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile canal,Bois Historique : En 1892, les habitants de la commune demandent la construction d'un lavoir neuf à Torcieu pour remplacer celui plus ancien. Le 26 mars 1892, suite à la lecture du devis, il est négocié d'augmenter la longueur du bac. Le 14 avril 1894, l'autorisation est donnée pour la construction qui débute seulement le 14 février 1895. En 1999, la réfection du lavoir (et du four) est entreprise ainsi qu'une reprise des abords. Geolocalisation WGS84 : 45.922827892995436 - 5.396147778860836 Protection : Aucune |
4 vues Fiche édifice : 83 Commune : Torcieu (Ain, France) Rédacteur de la notice : Paccalet Emilie Type : Lavoir Fonction : Le lavoir n'est plus aujourd'hui utilisé. En revanche, la fontaine permet toujours d'accéder à l'eau. Datation : 1881,4e quart 19e siècle Modifications : En 1893, la toiture est construite pour abriter le lavoir. En 1928, des réparations sont nécessaires. Description : Le hameau de Montferrand est équipé d'un lavoir et d'une fontaine, situés au carrefour principal. Le bac du lavoir est accolé à la fontaine, cette dernière permettant un accès à l'eau. La colonne de la fontaine est surmontée d'un chapiteau associé à une boule, portant une croix en fer forgé. Au moment de la mise en place de la toiture, la colonne est intégrée à la charpente, altérant la lisibilité complète de la fontaine. L'ensemble est en pierre, la charpente en bois et la couverture en tuile fibrociment. Matériaux gros oeuvre : Pierre non taillée,Pierre taillée,Bois Matériaux couvertures : Autre (à définir) Historique : Le lavoir est construit en 1881 à partir d'un projet de 1864 (d'après les plans). Le 13 juillet 1893, est réalisée la construction d'un toit, abritant aussi la fontaine. En 1928, des réparations sont nécessaires ainsi qu’un aménagement du carrefour pour améliorer la circulation à cet endroit. Le lavoir est alors réduit de quelques mètres pour permettre cet agrandissement des voies rurales. Geolocalisation WGS84 : 45.92663490795411 - 5.409600961288334 Protection : Aucune |
10 vues Fiche édifice : 84 Commune : Châtillon-sur-Chalaronne (Ain, France) Rédacteur de la notice : Megard Christophe (St Guignefort) Type : Château-fort Fonction : Ce lieu, auparavant résidence du seigneur, est aujourd'hui un site touristique visité. Régulièrement, des spectacles occupent les espaces. Datation : 1287,Limite 13e siècle 14e siècle Modifications : La tour carrée est construite au 15e siècle. A partir du 16e siècle, l'ensemble castral est démonté petit à petit pour la réutilisation des matériaux dans la ville : bois de chêne, tuiles, carrons savoyards, pierres d'encadrement... Description : Le château est un polygone de 308 m environ de périmètre, ponctué de six tours (cinq tours rondes et une tour carrée). L'entrée se fait par une porte munie d'un arc brisé. La hauteur des remparts est de 10 à 12 m, d'une épaisseur variable de 1,80 m à 1,20 m. Aujourd'hui, tous les bâtiments intérieurs aux remparts ont disparu (donjon, logements seigneuriaux, chapelle près de la tour dite du Courtil, logis, cuisine, fours à pain, écuries, latrines…). Les traces de la "haute cour" et de la" basse cour" subsistent par une nette différence de niveau. Matériaux gros oeuvre : Brique (carron),Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée,Brique,Bois Matériaux couvertures : Tuile canal Historique : Au début du 11e siècle, l’existence d’un château est attestée à Châtillon-sur-Chalaronne. Il s’agit d’un modeste château, construit principalement en bois, ainsi que sa palissade, et qui va donner son nom « castellio » à la petite bourgade qui se construit à ses pieds, sur la rive gauche de la rivière Chalaronne. Établi sur un éperon morainique, entouré par la Chalaronne au nord, par la rivière Relevant à l’ouest, il est muni d’un fossé sur son troisième côté, au sud. Il occupe ainsi une belle position défensive. En 1272, par le mariage de Sybille de Bâgé avec Aimé (ou Amédée) de Savoie, la seigneurie de Châtillon passe à la Maison de Savoie. Les comtes de Savoie sont conscients de l’intérêt stratégique du château de Châtillon et vont décider d’en faire une véritable forteresse. Les travaux vont s’étaler pendant plus d’un siècle entre 1287 et 1423. La forteresse va être construite en carrons savoyards, les pierres taillées étant réservées à certaines utilisations particulières : jambage des ouvertures, archères canonnières… De leur côté, au même moment, les Châtillonnais vont procéder à la construction des remparts qui vont entourer la « ville neuve » s'établissant sur la rive droite de la Chalaronne, et se raccorder à la forteresse. Le château est placé sous l’autorité d’un « châtelain », nommé par le comte puis le duc de Savoie (la Savoie est érigée en duché en 1416 par l’empereur Sigismond 1er). Il est assisté par quelques hommes d’armes. En 1536, pendant les huitièmes guerres d’Italie, la Bresse est envahie par les armées de François 1er. Mais en 1559, par le traité de Cateau-Cambrésis, la Bresse est restituée à la Savoie. C’est la fin de la première annexion française. En 1595, débute une nouvelle guerre franco-savoyarde. La Bresse est à nouveau envahie par les armées françaises, sous le commandement du maréchal de Biron (Charles de Gontaut, duc de Biron, 1562-1602). Cette occupation devient définitive et est entérinée le 17 janvier 1601 par le traité de Lyon. On peut noter que le château et la ville de Châtillon ne sont assiégés qu’une fois, en 1596, par une troupe française commandée par le seigneur de la Bastie. Le siège ne dure que deux jours et le sac de la ville semble être évité par le paiement d’une rançon de 200 livres. Dès lors, Châtillon n’est plus une ville frontière dans le territoire français auquel elle appartient désormais, et le maintien du château n’a plus de raison d’être. On peut penser que ce sont les habitants eux-mêmes qui se chargent de le « raser » pour en récupérer les carrons, que l’on retrouve d’ailleurs dans la ville dans nombre de bâtiments. Geolocalisation WGS84 : 46.1177330066087 - 4.955000281333923 Protection : Inscrit ISMH (inventaire supplémentaire des MH) 22-02-1927 Documentation : Compte de Pierre d'Estrées, receveur de la châtellenie, cote B 7560, Archives de la Côte-d'Or; Compte de Mermet Cadout, châtelain, B 7562, Archives de la Côte-d'Or; Bernard Koch, Châtillon-lès-Dombes, le château fort et la poype originelle, 2014; Octave Morel, La vie à Châtillon-lès-Dombes d'après les comptes de syndics, 1375-1500 , 794, Hachette - BnF, 1925 réédité en 2018; Christine Cercy, Châteaux savoyards de Bresse, Bâgé, Châtillon, Miribel et Montluel, de la moitié du 14e siècle à la moitié du 15e siècle d’après les Comptes de châtellenie, Mémoire de maîtrise - Université Lumière Lyon 2, 1996; Adrien Favre, Histoire de Châtillon-sur-Chalaronne, 136, Imprimerie Banderier, 1972 |
4 vues Fiche édifice : 87 Commune : Torcieu (Ain, France) Rédacteur de la notice : Paccalet Emilie Type : Lavoir Fonction : Lavoir qui ne fonctionne plus actuellement. Datation : 19e siècle Description : Le lavoir du Chauchay est situé à l'entrée du village, près du carrefour entre l'ancienne route venant d'Ambérieu-en-Bugey et allant sur Saint-Rambert-en-Bugey, et celle donnant accès à la départementale. Une croix marque cette intersection. Il se compose de deux bacs, un grand et un petit. L’ensemble du lavoir s’étend sur 3,80m de long par 1,37m de large sur une hauteur de 0,45m. Il est abrité par une toiture en tuiles canal. Il est accolé au bâtiment du four communal. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile canal,Bois Historique : Le lavoir du Chauchay est installé au 19ème siècle afin de répondre aux mesures de salubrité publique. Accolé au four communal, la toiture de ce dernier est prolongée, permettant ainsi aux lavandières de laver le linge à l'abri. L'eau est captée dans un premier petit bassin et est ensuite dirigée par une petite goulotte jusqu'aux bacs du lavoir. L'ensemble est conçu afin que les personnes est un accès à de l'eau propre indépendamment du lavoir. Geolocalisation WGS84 : 45.92971575812105 - 5.40526992555715 Protection : Aucune |
5 vues Fiche édifice : 97 Commune : Torcieu (Ain, France) Rédacteur de la notice : Paccalet Emilie Type : Lavoir Fonction : Ensemble comportant un abreuvoir et un lavoir n'étant plus en fonctionnement actuellement. Datation : 19e siècle Description : Le hameau de Dorvan est équipé d'un ensemble composé d'un lavoir et d'un abreuvoir. Le bac du lavoir conserve encore ses pierres plates en biais qui servent à déposer le linge et le frotter. Il est abrité par un mur en pierre et une toiture comportant une charpente en bois et du fibrociment. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Bois Matériaux couvertures : Autre (à définir),Bois Historique : Le lavoir fut construit au cours du 19e siècle afin d'offrir aux habitants du hameau de Dorvan l'hygiène quotidienne dont ils avaient besoin. Geolocalisation WGS84 : 45.90880914325563 - 5.410043526368668 Protection : Aucune |
Eglise, Notre-Dame de l'Assomption dite chapelle de Chanteins 8 vues Fiche édifice : 104 Commune : Villeneuve (Ain, France) Rédacteur de la notice : Nuguet Anne (Amis de la chapelle de Chanteins) Type : Chapelle Fonction : La chapelle n'étant pas désacralisée, une messe est célébrée chaque 15 août par un prêtre de la paroisse d'Ars/Savigneux/Villeneuve en hommage à la Vierge. Exceptionnellement, des baptêmes ont pu y être célébrés. Datation : 1er quart 11e siècle Modifications : Reprise de toute la façade ouest. Description : Eglise romane primitive peu remaniée. La nef unique est orientée dans l’axe est-ouest : elle est directement greffée, à l’ouest, sur le mur de façade et, à l’est, sur un clocher-arcade ne possédant pas de travée en dessous. Les ouvertures sont très étroites. Sur la façade ouest, la porte principale est agrémentée d’un tympan nu et d’un œil de bœuf. A l’extérieur, un bénitier provient d’un remploi et des traces de maçonnerie rappellent l’existence, jadis, d’une galonnière. Sur la face sud, un portail roman est orné de 2 piédroits se terminant par 2 corbeaux sculptés. Le chevet, à l’est, comporte 2 contreforts en pierre. Il est de forme semi-circulaire, induisant une voûte en cul-de-four. Le clocher-arcade est percé, dans sa partie haute, d’un oculus donnant dans la nef. Une petite cloche montée sur un joug est placée dans une baie excentrée. Un arc de pierres formant une voûte légèrement brisée, et visible dans le pignon, indique que le clocher-arcade a été rehaussé pour former un fronton triangulaire. Une croix en fer forgé est fixée au sommet. Matériaux gros oeuvre : Galet,Brique (carron),Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile canal,Tuile plate Inscriptions : Pierres de taille avec signes des tâcherons (montants porte centrale). Particularités : La forme architecturale est presque similaire à sa conception d'origine, d'une simplicité rare. La charpente est apparente, témoin de la nudité originelle des nefs romanes. Dernier sanctuaire dombiste avec des bancs de miséricorde faits de pierres et de briques maçonnées, longeant les murs au nord, à l'ouest et au sud. Ils permettaient aux paroissiens d'assister aux offices confortablement, car l'utilisation des sièges dans la nef était réglementée et taxée, et les laboureurs de la paroisse n'avaient pas les moyens de s'acquitter de ce droit. Le chœur est séparé de la nef par une poutre de gloire et des autels, maçonnés et accolés aux murs nord et sud. Des traces de polychromie dans les tons brun-noir, ocres ou rouges, apparaissent. Certaines traces de pigments laissent volontiers croire à la présence de fresques. Historique : Construite aux environs de l'an mil, c'est l'une des plus anciennes de la région. Annexe de l'église de Montagneux, dépendant du doyenné de Montberthoux (à Savigneux), d'obédience clunisienne, elle faisait partie du diocèse de Lyon, ce qui a occasionné de nombreuses visites pastorales de l'Archevêque de Lyon, dès 1469, pour surveiller l'état de l'église et veiller à son entretien régulier (fonts baptismaux, objets du culte, clocher, plafond lambrissé). En 1700, 2 messes par semaine étaient dites. Le XVIIIe siècle fut celui des rénovations, rendues possibles grâce aux dons des paroissiens. De gros travaux ont été effectués, tels que la réfection de la façade (avec appareillage en arêtes de poisson, dépose et remontage de la galonnière, mise en place d'un oculus), carrelage et plafonnage de la nef, blanchiment des murs à la chaux, porte d'entrée, jointoiement des vitraux, réfection de la toiture. Bien que Chanteins soit le lieu de nombreux pèlerinages (en l'honneur de Sainte Appolonie, de Sainte Agathe, de Saint Roch et de Saint Thibault), la paroisse jouissait d'une mauvaise réputation (lieu malsain, moralité douteuse des prêtres). Et le dernier prêtre s'enfuit à la Révolution. Une longue interruption laissa l'église à l'abandon. Il fallut attendre les années 1980 pour que la municipalité de Villeneuve engage d'importants travaux de restauration (toiture, extérieurs...). La petite cloche de Chanteins a de nouveau appelé les fidèles au culte le 15 août 1992. Geolocalisation WGS84 : 46.02912502600649 - 4.883866744113675 Protection : Aucune Documentation : Jérôme Dupasquier, Nouvelles annales de l'Ain - 2000, L'église de Chanteins, Société d'émulation de l'Ain, 2001, Médiathèque de Bourg-en-Bresse 944.583 SOC FL; Patrimoine en Dombes et Saône, De Clochers en clochers. Les églises du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, Chanteins, de 113 à 122, AGB (Bourg), 2008; Association Patrimoine en Dombes et Saône, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, Villeneuve / Edifices religieux / Ancienne église de Chanteins, de 259 à 261, 2000 |
Monument, des Balmettes dit l'Aigle des Balmettes 5 vues Fiche édifice : 109 Commune : Ambérieu-en-Bugey (Ain, France) Rédacteur de la notice : Paccalet Emilie Type : Monument aux morts Architecte : Rochet Abel Autres intervenants : Muscat Alphonse (sculpteur) Fonction : Monument commémoratif de l'épisode des Balmettes de 1814. Datation : 1913,1er quart 20e siècle Description : Statue en pierre (certainement du calcaire) réalisée par Alfred Muscat, sculpteur de Lagnieu, positionnée sur "la route des Balmettes" entre Torcieu et Les Balmettes (commune d'Ambérieu-en-Bugey) et surplombant la D1504. Appelé aussi « l’Aigle des Balmettes », ce monument se compose de deux personnages sculptés en partie inférieure et d'un aigle en bronze sur la partie supérieure. Le premier personnage est un paysan bugiste portant le bonnet phrygien, le genou à terre, l'arme à la main (peut-être un fusil de la manufacture impériale de Maubeuge). Il surveille la progression de l'ennemi. Les rides distinctes sur son visage rappellent que ce sont des paysans d'un certain âge qui protégèrent la vallée. Sa tenue se compose d'une tunique de paysan et des chausses de la garde nationale. Debout derrière lui, se trouve une femme tenant un drapeau et portant une jupe ainsi qu'une camisole par-dessus un corsage. Elle incarne l'allégorie de la France. L'aigle royal en bronze qui les surplombe, pesant environ 400-420 kilogrammes, symbolise l'empire de Napoléon Bonaparte et le territoire du Bugey. A l'arrière-plan se dresse un rocher, il représente la montagne typique de la cluse de l'Albarine. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Métal Inscriptions : Les Balmettes 1814 Historique : En 1814, suite aux défaites de Napoléon, les Autrichiens pénètrent sur le territoire français en prenant Bourg et Lyon. En mars 1814, ils s'arrêtent à Ambérieu en Bugey, leur objectif étant d’emprunter la vallée de l’Albarine pour rejoindre la Savoie. Les gardes nationaux (rétablis par un décret impérial) de Saint-Rambert-en-Bugey ainsi que les habitants de la commune de Torcieu, sous le commandement du commandant Juvanon, vont arrêter l’avancée des Autrichiens dans le Bugey. L'alarme est donnée par un habitant de Torcieu, Arpin-Gonnet dit Bécot, qui avait vu arriver deux éclaireurs autrichiens aux alentours de sa maison. La route est barrée aux Balmettes, à l'entrée de la cluse de l'Albarine. La garde nationale et les habitants creusent une grotte dans le rocher afin d'attendre et de surprendre l'ennemi. Les Autrichiens, aidés d'un traître du hameau de Vareilles, payé pour une somme de trente francs, suivent un sentier en passant derrière le château de Saint Germain afin de rejoindre Torcieu et de surprendre la garde nationale au niveau du Mont Charvey. Pierre Barbarin, qui travaillait dans sa vigne avec son enfant de quatre ans, prévient la garde de l'attaque surprise par la montagne. Les Autrichiens ne pouvant pas continuer leur progression par la vallée de l’Albarine, utilisèrent un autre chemin passant par la montagne et le Mont Luisandre, au nord de Torcieu. La statue commémore ainsi cet événement. De nombreuses communes de l’Ain vont participer à son financement par un système de souscriptions. Elle est inaugurée par le sénateur Alexandre Bérard le 12 juillet 1914, juste avant l’entrée en guerre mondiale de la France. En 2002, le 14 septembre, une cérémonie regroupant des associations d'anciens combattants, des membres de la Légion d'honneur, des personnalités militaires et civiles ainsi que des habitants de la région, célébra la volonté de résistance de ces bugistes et honora leur souvenir. Geolocalisation WGS84 : 45.93411328698462 - 5.382409015968733 Protection : Aucune Documentation : Sergines, Les Annales politiques et littéraires, Les échos de Paris, p.86-87, 1914, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57469638/f1.item; Tavernier Henri, Torcieu d'Antan. Origines, vies au fil des ans., 190, Imprimerie des Beaux Arts. Lyon., 1989, FL 944.44 TAV, Médiathèque La Grenette Ambérieu-en-Bugey; Bulletin Municipal de Torcieu, L'aigle des Balmettes, p. 6-7, Décembre 2002, 1W29 Mairie de Torcieu |
15 vues Fiche édifice : 116 Commune : Neuville-les-Dames (Ain, France) Rédacteur de la notice : vigier thierry Type : Eglise paroissiale Architecte : Ferret Antoine (Tony) Autres intervenants : Mandy André Antoine (entrepreneur), Bégule Lucien (peintre-verrier), Perrusson et Desfontaines (céramistes) Fonction : Ce bâtiment a une fonction cultuelle, utilisé pour tous les offices religieux, et culturelle lors de concerts et autres manifestations (visites commentées du bâtiment, des vitraux, des céramiques) en complémentarité du patrimoine du village. La crypte sert de lieu de culte, l'hiver. Il existe trois salles de réunions pour différentes activités : chorale, atelier rénovation des statues, et une chaufferie. Datation : 1889,4e quart 19e siècle Description : Eglise de style néo-roman, orientée est/ouest, construite en partie sur une crypte pour compenser le dénivelé du terrain. Des pierres d'origine différente constituent cet édifice en croix latine avec transept inscrit. Une nef centrale, deux nefs latérales et trois tourelles complètent cette construction, ainsi qu'un clocher porche comportant deux horloges en céramique Perrusson et Desfontaines. De plus, 96 céramiques proviennent de la même fabrique et 18 vitraux de Lucien Bégule ornent cet édifice. Dans la crypte, 3 vitraux contemporains de 1983 ont été réalisés par le peintre verrier Claude Baillon. Précisions sur les dimensions de l'église : hauteur à l'avant = 15,70 m hors clocher, à l'arrière 22 m ; hauteur à l'intérieur du transept = 11,70 m, nef centrale = 12,70 m, nef latérale = 7,70 m, chœur = 11,70 m. L'abside présente un diamètre de 7 m. Matériaux gros oeuvre : Pierre non taillée,Pierre taillée,Métal,Brique,Bois Matériaux ouvertures : Pierre non taillée,Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile plate,Ardoise Particularités : Les éléments en céramique sont : les deux horloges, les fleurs de lys et 28 métopes pour l'extérieur ; 68 métopes et rosaces et une tribune ornée d'un bandeau pour l'intérieur. Ils ont été réalisés dans l’atelier Perrusson-Desfontaines implanté à Ecuisse en Saône-et-Loire. Les 18 vitraux sont de belle facture, commande unique réalisée par Lucien Bégule, peintre-verrier lyonnais. L'iconographie est régionale et locale, avec comme particularité, une saynète historiée sur la majorité des vitraux en soubassement. Dans la crypte, trois vitraux contemporains ont été réalisés et installés en 1986 par Claude Baillon de Millau. A noter que sur 24 chapiteaux, 12 sont sculptés, la finition de l'église n'ayant pas aboutie. Plusieurs éléments ont été protégés au titre des Monuments historiques à deux dates différentes : une cloche le 20 septembre 1943 et le 14 décembre 2000 : le tabernacle et l'autel de la chapelle Saint-Maurice, le tabernacle et l'autel de la chapelle de Marie, le tabernacle de la crypte, les stalles dans le chœur de l'église, une cloche posée au sol, une chasuble. Historique : Consacrée en 1892, l’église Saint-Maurice de Neuville-les-Dames fut édifiée pour remplacer l’église paroissiale jusqu’alors située au centre de la place du Chapitre. Datant du 12e siècle, cette dernière fut détruite car jugée trop exiguë et vétuste. Certains matériaux provenant de ce bâtiment ainsi que de l’église des chanoinesses détruite à la Révolution furent réemployés pour la construction du nouvel édifice (les marches en pierre, des bois de charpente en chêne, les stalles des chanoinesses visibles dans le chœur). L’orientation inversée (est-ouest) s’explique par la prise en compte de la déclivité du terrain, qui rendait difficile l’orientation ouest-est traditionnelle. L’architecte diocésain Tony Ferret, proposa un plan qui ménageait la réalisation d’une crypte sous le corps de l’édifice, susceptible de compenser la déclivité ci-dessus évoquée. Les plans de Tony Ferret acceptés, les travaux purent débuter en 1889, pour s’achever trois ans plus tard, permettant d’inscrire l’édifice dans son contexte topographique. Geolocalisation WGS84 : 46.1624985724538 - 5.002191066741943 Protection : Aucune Documentation : Lucien Charrin, Neuville les Dames des origines à nos jours, Regain, 1993 |