1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 7359 Lieu ou édifice : Eglise Saint-Pierre Commune : Arbigny (Ain, France) Description : L'église surplombe le village. De structure romane, elle a été remaniée à plusieurs reprises au 19e siècle. Avant les travaux, on y accédait par une galonnière qui figure dans la pierre gravée de 1783 visible en réemploi dans le mur d'une maison du village. Géolocalisation WGS84 : 46.469484 , 4.97033 Type de support : photo Taille ou durée : 2500x2056 px 3 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2019-01-29 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 5659 Lieu ou édifice : Château Bouchet Commune : Fareins (Ain, France) Description : Le château Bouchet a été construit en 1867 sur le site d'une ancienne maison bourgeoise. Il est agrémenté d'un grand parc, de dépendances, d'un pigeonnier, d'une éolienne et d'une glacière. Devenu propriété de la ville de Paris en 1957, il est ensuite racheté par la commune de Fareins en 2010. Type de support : photo Taille ou durée : 3000x2000 px 4 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-01-31 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 4124 Lieu ou édifice : Château de Fléchères Commune : Fareins (Ain, France) Type de support : photo Taille ou durée : 2592x3456 px 4 Mo Format : Château de Fléchères, Couleur Date de prise de vue : 2009-04-03 |
Vue sur la façade sud et le monument aux morts 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 5670 Lieu ou édifice : Eglise Saint-Etienne Commune : Frans (Ain, France) Description : L'église est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis le 09/04/2008. La partie la plus ancienne date du 12e siècle. Type de support : photo Taille ou durée : 3000x2000 px 3 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-01-11 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
Vue générale sur la façade sud 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 7357 Lieu ou édifice : Eglise Saint-Pierre Commune : Arbigny (Ain, France) Description : L'église surplombe le village. De structure romane, elle a été remaniée à plusieurs reprises au 19e siècle. Avant les travaux, on y accédait par une galonnière qui figure dans la pierre gravée de 1783 visible en réemploi dans le mur d'une maison du village. Géolocalisation WGS84 : 46.469484 , 4.97033 Type de support : photo Taille ou durée : 3000x2000 px 5 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2019-01-29 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 6854 Lieu ou édifice : Hôtel Chicago Commune : Divonne-les-Bains (Ain, France) Description : Aujourd’hui reconverti en résidence, le bâtiment a conservé des parties historiques dans l’entrée. Type de support : photo Taille ou durée : 2000 x 3000 px 4 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-01-24 Auteur : Département de l’Ain / N. Prost |
Détail des peintures du choeur, façade sud 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 7320 Lieu ou édifice : Eglise Saint-Marcel Commune : Bouligneux (Ain, France) Description : L'église Saint-Marcel de Bouligneux date de la fin du 12e siècle pour sa partie la plus ancienne. Elle a ensuite été remaniée au cours des siècles. Elle a conservé des vestiges de son histoire comme les peintures monumentales du choeur restaurées en 2019. Les décors ont été réalisés entre le 12e et le 14e siècle. Type de support : photo Taille ou durée : 1500x1000 px 1 Mo Format : Jpeg 72 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2019-11-06 Auteur : Département de l'Ain / F. Giraud |
1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 6853 Lieu ou édifice : Hôtel Chicago Commune : Divonne-les-Bains (Ain, France) Description : Aujourd’hui reconverti en résidence, le bâtiment a conservé des parties historiques dans l’entrée. Type de support : photo Taille ou durée : 3000 x 1981 px 4 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-01-24 Auteur : Département de l’Ain / N. Prost |
Vue de l'église depuis la route de Saint-Trivier 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 1382 Lieu ou édifice : Église Saint-Prix Commune : Sandrans (Ain, France) Description : Vue de l'abside et de la façade sud Géolocalisation WGS84 : 46.063624/4.980530 Type de support : photo Taille ou durée : 4552x6559 px Format : JPG 999 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2015-09-19 Auteur : Département de l'Ain/J. Alves |
Edifice administratif, Bâtiment 13, école de formation des infirmiers 9 vues Fiche édifice : 136 Commune : Bourg-en-Bresse (Ain, France) Type : Etablissement de soins Architecte : Charles Curtelin Autres intervenants : entreprise Giraud (ingénieurs), entreprise Welter (thermiciens), entreprise Barberot (entrepreneurs, maçons) Fonction : Ce bâtiment a une fonction administrative. Datation : 1970,3e quart 20e siècle Description : Cet immeuble discret et sobre de forme carrée se compose de quatre faces de taille identique où les éléments architecturaux se répètent. Il est doté d'un système ingénieux de stores amovibles. L'entrée peut se faire à trois endroits différents : l'entrée principale à l'est et deux autres secondaires au nord et au sud. Le béton, matériau privilégié du 20e siècle, est omniprésent sur cet édifice. Les touches de bleu autour des fenêtres dynamisent l'ensemble. À l'intérieur se trouve un patio, élément typique de l'architecture fonctionnaliste, qui permet d'apporter de la luminosité et de la végétation. Enfin, au sous-sol, la lumière entre grâce à la surélévation du bâtiment et des vasistas à châssis abattant. Matériaux gros oeuvre : Béton Matériaux ouvertures : Béton Matériaux couvertures : Tôle Historique : En 1826, un asile d'aliénées, confié à la congrégation des sœurs de Saint-Joseph, s'installe sur le site de la Madeleine. Tout au long du 19e siècle, la congrégation doit faire face à un nombre toujours plus important de patientes. Ainsi, de 1828 à 1898, elle multiplie les constructions : loges, première chapelle, Saint-Joseph (détruit en 2021), Saint-Raphaël, Sainte-Anne, le "Château" Sainte-Marie, Sainte-Thérèse et Saint-Antoine, etc. Ces édifices, pour la plupart construits en périphérie du site, suivent tous le même style d'architecture en moellon de pierre dorée avec chaînage d'angle en pierre calcaire taillée. Dans cette cohérence, deux bâtiments se démarquent par leur architecture typique du 20e siècle : la chapelle construite par Georges Curtelin en 1934 et le bâtiment 13 pensé par son fils, Charles Curtelin, qui voit le jour en 1970. Ce dernier est commandé par les sœurs de Saint-Joseph pour y installer leur administration ainsi que leurs archives au sous-sol. Le bâtiment doit être à la fois signifiant puisqu'il abrite une administration, mais également discret du fait de sa position centrale dans le parc, en face de l'imposant "Château" et son ensemble paysager. En 1972, la congrégation cède l'hôpital à l’Organisation pour la santé et l’accueil (ORSAC). Lorsque que la direction générale est transférée à l'asile Saint-Georges, le bâtiment administratif perd sa fonction. Il devient pendant un temps un service de consultation d'enfants et fait office d'hôpital de jour. Il abrite également, durant près de 20 ans, l’école de formation des infirmiers. Ce "centre de formation du personnel soignant de secteur psychiatrique" devient en 1992 "l'institut de soins infirmiers". En 2000, l'hôpital quitte le site de la Madeleine, ses services sont transférés dans d'autres établissements, principalement à Saint-Georges. Le Département de l'Ain et la Ville de Bourg-en-Bresse deviennent propriétaires des lieux. Aujourd'hui le bâtiment 13 a retrouvé sa fonction initiale d'administration puisqu'il accueille des services du Département. Geolocalisation WGS84 : 46.2016300135968 - 5.2172013277159435 Protection : Aucune Documentation : Agnès Bureau, Saint-Georges et Sainte-Madeleine, de l'asile à l'hôpital, 171, Musnier-Gilbert, 1998, Médiathèque Roger Vailland, Bourg-en-Bresse / FL 505753; Initial Consultants, In Situ paysages et urbanisme, Bruno Morel, Dicobat, Etude patrimoniale et de programmation urbaine du site de la Madeleine, Ville de Bourg-en-Bresse, 2016, Service Patrimoine Culturel du Département de l'Ain |
Demeure, dit château de Sainte-Croix 15 vues Fiche édifice : 144 Commune : Sainte-Croix (Ain, France) Rédacteur de la notice : Jusselme André Type : Maison de plaisance Fonction : Largement transformé à plusieurs reprises dans son histoire, le "château" est aujourd'hui un centre de loisirs géré par l'association Vacances Léo Lagrange sous l'appellation "Domaine de Sainte-Croix" et qui accueille des vacanciers, des mariages, des séminaires et des expositions. Datation : 1829,1ère moitié 19e siècle Modifications : Cet édifice a été construit en 1829 sur les vestiges d’une maison-forte féodale dont l'origine remonte au 13e siècle. Il a été l’objet de transformations secondaires en 1891 et en 1995. Description : Le château est situé au bord du plateau délimitant à l'est le vallon de la Sereine dans lequel se niche le bourg de Sainte-Croix. Il est bâti sur un soubassement de caves voûtées dont apparaissent quelques ouvertures peu esthétiques, à l'ouest et au sud. Il se compose d’un grand corps rectangulaire de 25 mètres sur 15 mètres, d’orientation ouest-est, flanqué de deux tours carrées à ses angles sud-ouest et sud-est. Sa façade principale, au sud, compte 17 ouvertures et s’ouvre sur une grande terrasse dominant un vaste parc arboré. La façade ouest, forte de 13 ouvertures, surplombe le vallon d’une quarantaine de mètres. La façade nord, très défigurée par des aménagements techniques assez récents, ne présente aucun intérêt architectural et historique. La tour sud-est est la partie la plus ancienne. Il y subsiste quelques éléments architecturaux intéressants : quatre ouvertures en anse de panier sont encadrées de pierres blanches rectangulaires disposées en bossages ; quatre petites croix marquent les emplacements d’anciennes archères qui existent toujours à l’intérieur de la tour mais y ont été recouvertes par des galandages ; aux chaînages, des pierres disposées en harpe rappellent le motif des baies. Matériaux gros oeuvre : Brique (carron),Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile en écaille,Tuile mécanique Inscriptions : La construction d'un auvent d'accueil sur la façade sud en 1995 occulte plusieurs portes-fenêtres qui sont surmontées de frontons portant diverses dates: "1260" pour l'origine présumée de la famille de Crues, dernière propriétaire du château avant la Révolution française ; "1727" pour l'arrivée de Camille de Crues à la seigneurie ; "1829" pour la grande transformation effectuée par la famille Crozier après son acquisition en 1828 ; "1891" pour des aménagements plus secondaires effectués par Bruno Faure, descendant de la famille Crozier. On trouve aussi l'inscription "DE CRUES", et enfin, deux reliefs à connotation religieuse et monarchiste (coeurs surmontés d'une croix et appuyés sur une fleur de lys). La plupart de ces inscriptions et reliefs semblent être conservés sous les aménagements récents. Les dates 1260 et 1727 se trouvaient également sur les jambages d'une cheminée détruite en 1995. On les retrouve encore sur le portail de la chapelle du cimetière, dite chapelle des seigneurs de Crues. Particularités : Le sous-sol du château compte plusieurs caves voûtées, séparées par des murs en carrons anciens. Une seule d'entre elle est accessible (les autres sont murées). Dans l'un de ses angles, une porte semble être murée ; selon des anciens, elle aurait pu ouvrir sur un souterrain menant à la chapelle située en contrebas dans le vallon. Par ailleurs, si l'intégralité des aménagements intérieurs est transformée en 1995, un vestige d'avant 1829 subsiste au rez-de-chaussée de la tour la plus ancienne : il s'agit d'un plafond peint en bleu décoré par quatre fleurs de lys. Historique : Une maison-forte existe à Sainte-Croix en 1281, très vraisemblablement sur le même site que le château actuel. Elle est en la possession du seigneur Hugues Palatin, vassal du seigneur Humbert de Montluel, qui en a hérité de sa mère Amphélise, épouse de Hugue de Gleteins et elle-même héritière de Pierre Arnaud, chevalier. Plusieurs sièges et assauts subis entre 1325 et 1330 lors de la guerre entre Savoyards et Dauphinois ont ensuite pu modifier sa structure initiale. Avant les transformations radicales de 1829, l'édifice a la forme d'un U ouvert au couchant. Son bâti, observé sur une partie ancienne, est en carrons vraisemblablement fabriqués localement (lieu-dit "La Tuilerie" à proximité). Les fondations sont assez peu profondes et l'épaisseur des murs à la base est d'environ 80 cm. La courtine sud, longue d'environ 20 mètres et large de 5 mètres, se termine à l’ouest par une tour ronde surplombant la vallée de la Sereine. On accède à la cour intérieure à l'est par le porche d'une tour rectangulaire (7 m sur 5 m), dont le côté situé au levant est le seul vestige visible de l'ancien château. Les derniers occupants du bâtiment ancien sont les descendants du seigneur Pierre-François du Breuil de Crues, exécuté à Lyon en 1793 pour activités contre-révolutionnaires. En 1828, la vente est faite aux frères Crozier, négociants lyonnais. Dès 1829, ces derniers transforment la maison-forte en une résidence bourgeoise, détruisant la courtine sud et la tour ronde, et doublant la largeur de l'aile nord du bâtiment. En 1891, ont lieu divers aménagements de façade et la création de nombreuses ouvertures au sud et à l’ouest. Les derniers propriétaires privés du château le vendent en 1967 au comité d'entreprise d'EDF qui effectue en 1995 des transformations dont les buts sont de mettre l'édifice aux normes légales d'accessibilité/sécurité et d’en faire un véritable centre de loisirs. Geolocalisation WGS84 : 45.89263205197281 - 5.056018978357315 Protection : Aucune Documentation : Humbert de Varax, Histoire locale de la Principauté et de la Souveraineté de Dombes, Tome 2, 296, Humbert de Varax, 1999, Archives Départementales de l'Ain. BIB USU 65-1 à 2; Terrier de la Châtellenie de Montluel, https://archives.cotedor.fr/v2/ark:/71137/g5b71cc59b9c63561e771388eb1d063d8/6b8833cb083daaa43d511a6fd483a87b/1/ZnJhZDAyMV9iXzAwMDY3Ml9wYXJ0XzAwMDAxLmpwZw==, Archives Départementales de la Côte d'Or. Cote B672; André Jusselme, Sylvie Genevois, Sainte-Croix. 800 ans d'histoire, Association Comm'Une Sereine, 2018, https://fr.calameo.com/read/006062490017beaf7d9db; Acte de vente des propriétés du comte de Sainte-Croix aux frères Crozier, 1828, Archives Départementales du Rhône, 3E10608; Géomètre Bertrand, Plan Crozier, 1828, Archives Communales de Sainte-Croix; Géomètre Jantet, Cadastre napoléonien, 1834, www.archives.ain.fr/ark:/22231/vta2cd0afa5d9bd7f11/dao/0#id:953987392, Archives Départementales de l'Ain. Cote 1777W437-6 Feuille 3; Brigade topographique de la REN3, Plan CAS EDF Lyon, Propriété de Sainte-Croix, 1970 |
1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 1661 Lieu ou édifice : Ancien prieuré Commune : Blyes (Ain, France) Description : Entrée principale, située sur la façade sud ; portes grillagées ; trois piliers en bois soutiennent le linteau, également en bois Géolocalisation WGS84 : 45.845553/5.248073 Type de support : photo Taille ou durée : 5931x3431 px Format : JPG 999 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2015-08-18 Auteur : Département de l'Ain/J. Alves |
Restauration d'une ferme bressane 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 2136 Lieu ou édifice : Domaine des Planons Commune : Saint-Cyr-sur-Menthon (Ain, France) Description : Chantier de restauration ; prises de vue par l'équipe de restaurateurs ; façade sud clayonnage en bois vert avant application de la terre mélangée à de la paille et de la chaux Géolocalisation WGS84 : 46.294163/4.974719 Type de support : photo Taille ou durée : 2837x1903 px Format : JPG 400 dpi, Couleur Auteur : Fontanel |
Edifice hospitalier, Le "Château" 14 vues Fiche édifice : 131 Commune : Bourg-en-Bresse (Ain, France) Type : Hôpital Architecte : Etienne Journoud Autres intervenants : Eugène Chanut (entrepreneur) Fonction : Le bâtiment accueil aujourd'hui la direction générale des Solidarités de l'Ain. Datation : 1878,4e quart 19e siècle Modifications : Ajout des vérandas en 1900, réparation de la toiture avec aménagement intérieur et modification des pignons dans les années 1960 et rénovation du bâtiment de 1974 à 1976. Description : Le "Château" Sainte-Marie est l'édifice le plus vaste et le plus imposant du site de la Madeleine. Ce bâtiment de trois étages se compose d'un pavillon central à trois travées, flanqué de deux ailes en retour. Bâti suivant le même modèle architectural que les autres bâtiments de Sainte-Madeleine, Sainte-Marie souligne le beau travail de maçonnerie en appareil assisé en moellon de pierre, chaînage d'angle en pierre taillée et encadrement des ouvertures en pierre calcaire blanche. Le soubassement est en appareil simple régulier en pierre de taille calcaire. La brique habille les façades en étant utilisée sur les arcs de décharge au-dessus des ouvertures et également en rangées discontinues sous les fenêtres. Toutes les ouvertures sont rectangulaires, à l'exception de deux œils-de-bœuf sur la façade nord et un oculus polylobé sur la partie centrale de la façade ouest. À l'arrière, une pergola en galerie d'origine en fonte et bois ainsi qu'une véranda sont installées en 1900 et parcourent quasi toute la longueur du bâtiment. Sur la façade nord, des petites têtes de lion agrémentent les cuvettes des tuyaux de descente des gouttières. Ce bâtiment imposant doit son architecture soignée à la classe aisée des patientes qu'il loge. Les aliénées fortunées ne sont pas traitées de la même manière que les autres patientes du régime commun. Cette volonté de séparation et de différence de traitement se voit également dans l'aménagement paysager très recherché autour du "Château". La bâtisse se trouve dans une entité paysagère spécifique : le jardin romantique à l'anglaise avec des arbres majestueux (le cèdre notamment) qui se différencie du jardin à la française du reste du parc. Un petit muret traçant un arrondi délimite d'ailleurs les deux espaces. Il faut également imaginer qu'un "Haha" (petit fossé au bout des allées des jardins à la française) se trouvait au-devant du "Château". Matériaux gros oeuvre : Pierre non taillée,Pierre taillée,Brique Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Zinc,Tuile mécanique Particularités : À l'intérieur, un soin particulier est apporté à la décoration avec des éléments assez luxueux tels que des boiseries, lustres, cheminées en marbre noir et laiton, motifs de fleurs de lys, moulures au plafond, décors peints fleuris. Aujourd'hui, seule une salle de réunion les conserve. Historique : En 1826, un asile d'aliénées s'installe sur le site de la Madeleine, sur l'actuel emplacement de la cité judiciaire. Comptant à l'origine quatre bâtiments, l'hôpital s'agrandit pour accueillir toujours plus de nouvelles patientes. La congrégation des sœurs de Saint-Joseph, qui est à la tête de l'établissement, achète en 1858 les terres dites du Mail (l'avenue du Mail correspond aujourd'hui à l'avenue de la Victoire) pour y construire vers 1868 le bâtiment Saint-Raphaël puis Sainte-Anne en 1875. Toujours dans l'optique d'agrandir mais également de créer des espaces distincts entre les aliénées du régime commun et les pensionnaires fortunées, le terrain dit du fond du jardin est acquis en 1869. Le pensionnat Sainte-Marie, aussi appelé le "Château" (terme resté dans l'usage courant aujourd'hui), y sera construit en 1878. Il ouvre ses portes aux pensionnaires de la classe haute le 1e janvier 1879. La construction de ce bâtiment est liée à celle de la villa, située au 28 rue Alphonse Baudin. En effet, l'entrepreneur du chantier, Eugène Chanut, profite de la présence des artisans pour se faire construire une demeure, utilisant les mêmes matériaux que ceux du "Château". Il l'occupe pendant un temps puis la vend aux sœurs qui l’utilisent alors pour loger le médecin-chef. Une ouverture dans le mur d'enceinte (aujourd'hui bouchée) est effectuée pour lier la maison et Sainte-Marie. Le "Château" offre un cadre confortable et agréable aux malades « à la charge des familles ». Trois catégories de pensionnaires sont définies selon le montant de la pension versée. Pour les plus aisées, des chambres individuelles sont proposées au premier étage où elles sont autorisées à prendre leur repas. Le second étage est dédié aux chambres à un lit de la seconde classe et aux dortoirs de la troisième. Les repas sont pris en commun. Au rez-de-chaussée, se trouvent les salons et salles à manger pour chaque catégorie. Le montant de la pension influe également sur la variété et la qualité des repas, proposition de viande plusieurs fois dans la semaine ou choix de desserts plus large. La vie quotidienne des pensionnaires de Sainte-Marie ne ressemble pas à celle des autres patientes du régime commun. Elles peuvent se promener dans le parc ou se baigner dans une piscine équipée de trois bassins entourés de cabines. Il ne leur est pas demandé de travailler. Pour passer le temps, les dames jouent aux cartes, aux dominos, lisent des revues et des journaux ou se retrouvent dans le salon avec piano et billard. En 1883, la congrégation fait reproduire une grotte de Lourdes dans le parc, à proximité de Sainte-Marie, pour les malades qui ne peuvent pas s'y rendre. Depuis 2001, le "Château" appartient au Département de l'Ain et abrite la direction générale des Solidarités. Geolocalisation WGS84 : 46.201740795308474 - 5.216191678367057 Protection : Aucune Documentation : Agnès Bureau, Saint-Georges et Sainte-Madeleine, de l'asile à l'hôpital, 171, Musnier-Gilbert, 1998, Médiathèque Roger Vailland, Bourg-en-Bresse / FL 505753; Monsieur le Chanoine Beau, Histoire des Sœurs de sainte Madeleine, 1950, Service patrimoine culturel de l'Ain / 18 HIS; Plan-directeur des travaux à réaliser au 1er janvier 1959 et par ordre d'urgence, 1959, Archives départementales de l'Ain / Hôpitaux Saint-Georges et Sainte-Madeleine H-dépôt CPA 1518; Journoud, Plans, Archives municipales de Bourg-en-Bresse / 7 Fi 20 / 7 Fi 21; Initial Consultants, In Situ paysages et urbanisme, Bruno Morel, Dicobat, Etude patrimoniale et de programmation urbaine du site de la Madeleine, Ville de Bourg-en-Bresse, 2016, Service Patrimoine Culturel du Département de l'Ain |
Restauration d'une ferme bressane 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 2138 Lieu ou édifice : Domaine des Planons Commune : Saint-Cyr-sur-Menthon (Ain, France) Description : Chantier de restauration ; prises de vue par l'équipe de restaurateurs ; façade sud : armature en bois et clayonnage en bois vert Géolocalisation WGS84 : 46.294163/4.974719 Type de support : photo Taille ou durée : 2835x1927 px Format : JPG 400 dpi, Couleur Auteur : Fontanel |
Restauration d'une ferme bressane 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 2135 Lieu ou édifice : Domaine des Planons Commune : Saint-Cyr-sur-Menthon (Ain, France) Description : Chantier de restauration ; prises de vue par l'équipe de restaurateurs ; façade sud en torchis Géolocalisation WGS84 : 46.294163/4.974719 Type de support : photo Taille ou durée : 2846x1927 px Format : JPG 400 dpi, Couleur Auteur : Fontanel |
3 vues Fiche édifice : 64 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pigeonnier Fonction : Ce pigeonnier n'a plus de pensionnaires depuis de nombreuses années, si ce n'est une chouette. Datation : 2e quart 19e siècle Description : Bâtiment de forme carrée, isolé des autres constructions du moulin et positionné en bordure de l'exutoire de la Veyle. Matériaux gros oeuvre : Pisé,Pierre non taillée Matériaux couvertures : Tuile en écaille Historique : Ce pigeonnier, postérieur à 1834, fait partie d'un ensemble qui formait le moulin de Thurignat. Les bâtiments appartenaient initialement aux châtelains de Pont-de-Veyle. Au fil des décennies et des successions, les différentes propriétés composant les domaines ont progressivement été cédées. Geolocalisation WGS84 : 46.27187962710492 - 4.8808944214222265 Protection : Aucune |
Eglise, Notre-Dame de l'Assomption dite chapelle de Chanteins 8 vues Fiche édifice : 104 Commune : Villeneuve (Ain, France) Rédacteur de la notice : Nuguet Anne (Amis de la chapelle de Chanteins) Type : Chapelle Fonction : La chapelle n'étant pas désacralisée, une messe est célébrée chaque 15 août par un prêtre de la paroisse d'Ars/Savigneux/Villeneuve en hommage à la Vierge. Exceptionnellement, des baptêmes ont pu y être célébrés. Datation : 1er quart 11e siècle Modifications : Reprise de toute la façade ouest. Description : Eglise romane primitive peu remaniée. La nef unique est orientée dans l’axe est-ouest : elle est directement greffée, à l’ouest, sur le mur de façade et, à l’est, sur un clocher-arcade ne possédant pas de travée en dessous. Les ouvertures sont très étroites. Sur la façade ouest, la porte principale est agrémentée d’un tympan nu et d’un œil de bœuf. A l’extérieur, un bénitier provient d’un remploi et des traces de maçonnerie rappellent l’existence, jadis, d’une galonnière. Sur la face sud, un portail roman est orné de 2 piédroits se terminant par 2 corbeaux sculptés. Le chevet, à l’est, comporte 2 contreforts en pierre. Il est de forme semi-circulaire, induisant une voûte en cul-de-four. Le clocher-arcade est percé, dans sa partie haute, d’un oculus donnant dans la nef. Une petite cloche montée sur un joug est placée dans une baie excentrée. Un arc de pierres formant une voûte légèrement brisée, et visible dans le pignon, indique que le clocher-arcade a été rehaussé pour former un fronton triangulaire. Une croix en fer forgé est fixée au sommet. Matériaux gros oeuvre : Galet,Brique (carron),Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile canal,Tuile plate Inscriptions : Pierres de taille avec signes des tâcherons (montants porte centrale). Particularités : La forme architecturale est presque similaire à sa conception d'origine, d'une simplicité rare. La charpente est apparente, témoin de la nudité originelle des nefs romanes. Dernier sanctuaire dombiste avec des bancs de miséricorde faits de pierres et de briques maçonnées, longeant les murs au nord, à l'ouest et au sud. Ils permettaient aux paroissiens d'assister aux offices confortablement, car l'utilisation des sièges dans la nef était réglementée et taxée, et les laboureurs de la paroisse n'avaient pas les moyens de s'acquitter de ce droit. Le chœur est séparé de la nef par une poutre de gloire et des autels, maçonnés et accolés aux murs nord et sud. Des traces de polychromie dans les tons brun-noir, ocres ou rouges, apparaissent. Certaines traces de pigments laissent volontiers croire à la présence de fresques. Historique : Construite aux environs de l'an mil, c'est l'une des plus anciennes de la région. Annexe de l'église de Montagneux, dépendant du doyenné de Montberthoux (à Savigneux), d'obédience clunisienne, elle faisait partie du diocèse de Lyon, ce qui a occasionné de nombreuses visites pastorales de l'Archevêque de Lyon, dès 1469, pour surveiller l'état de l'église et veiller à son entretien régulier (fonts baptismaux, objets du culte, clocher, plafond lambrissé). En 1700, 2 messes par semaine étaient dites. Le XVIIIe siècle fut celui des rénovations, rendues possibles grâce aux dons des paroissiens. De gros travaux ont été effectués, tels que la réfection de la façade (avec appareillage en arêtes de poisson, dépose et remontage de la galonnière, mise en place d'un oculus), carrelage et plafonnage de la nef, blanchiment des murs à la chaux, porte d'entrée, jointoiement des vitraux, réfection de la toiture. Bien que Chanteins soit le lieu de nombreux pèlerinages (en l'honneur de Sainte Appolonie, de Sainte Agathe, de Saint Roch et de Saint Thibault), la paroisse jouissait d'une mauvaise réputation (lieu malsain, moralité douteuse des prêtres). Et le dernier prêtre s'enfuit à la Révolution. Une longue interruption laissa l'église à l'abandon. Il fallut attendre les années 1980 pour que la municipalité de Villeneuve engage d'importants travaux de restauration (toiture, extérieurs...). La petite cloche de Chanteins a de nouveau appelé les fidèles au culte le 15 août 1992. Geolocalisation WGS84 : 46.02912502600649 - 4.883866744113675 Protection : Aucune Documentation : Jérôme Dupasquier, Nouvelles annales de l'Ain - 2000, L'église de Chanteins, Société d'émulation de l'Ain, 2001, Médiathèque de Bourg-en-Bresse 944.583 SOC FL; Patrimoine en Dombes et Saône, De Clochers en clochers. Les églises du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, Chanteins, de 113 à 122, AGB (Bourg), 2008; Association Patrimoine en Dombes et Saône, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, Villeneuve / Edifices religieux / Ancienne église de Chanteins, de 259 à 261, 2000 |
4 vues Fiche édifice : 25 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Mairie-école Architecte : Coppe François Autres intervenants : Gomet Jean (Maçon et charpentier), Delys Claudius (Menuisier), Rafanel Claude (Plâtrier et peintre) Fonction : La salle de classe a été affectée au secrétariat de mairie. Il existe deux logements locatifs à l'étage. Datation : 1904,1er quart 20e siècle Modifications : La salle de classe a été transformée en bureau d'accueil et secrétariat de mairie. Dans l'ancien logement de l'instituteur situé à l'étage, utilisé une période en salle d'archives, il a été créé deux logements locatifs. Description : Ce bâtiment de forme rectangulaire abrite la salle du conseil municipal, le bureau du maire et les archives, côté route. Il est prolongé à l'ouest par un bâtiment utilisé actuellement par le secrétariat. Matériaux gros oeuvre : Pisé,Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile plate Inscriptions : Inscription sur le fronton : ECOLE DE GARÇONS Historique : La construction a été décidée début 1900, sur demande pressante du Préfet, car le site mairie-école de l'époque était déclaré insalubre depuis de nombreuses années. Geolocalisation WGS84 : 46.27750409109734 - 4.892931926224264 Protection : Aucune Documentation : Archives départementales de l'Ain, AD01 2 O 12 CROTTET; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, La mairie de Crottet, 10-12, 2017, Bibliothèque de Crottet 944.583 CRO FL |
5 vues Fiche édifice : 22 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Eglise paroissiale Architecte : Roch Autres intervenants : Nallard et Lamy (entrepreneurs) Fonction : Cette église a toujours été paroissiale. Datation : Milieu du Moyen Age, Limite 16e siècle 17e siècle Modifications : Reconstruction du clocher (1823) puis de la nef et du chœur à l'est de l'ancien chœur qui, conservé, portera le clocher et formera l'entrée de l'église. Description : Bâtiment entièrement construit en pierre précédé de l'ancien chœur portant le clocher (entrée) ; le chœur se termine par une abside en cul de four. Matériaux gros oeuvre : Pierre non taillée,Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Autre (à définir) Particularités : Certains éléments mobiliers en pierre, à l'intérieur de l'église, sont classés au titre des Monuments historiques (17 janvier 1950) : les fonts baptismaux, un fragment de crucifixion et 3 culs de lampe (symbole de 3 évangélistes). Historique : La date de construction de l'église primitive n'a pu être établie (1ère visite pastorale en 1378) ; on relèvera cependant que la visite pastorale de 1613 nous apprend qu'elle n'est pas en bon état. Dans sa délibération du 6 mai 1842 le conseil municipal évoque un état de délabrement inquiétant à cause notamment d'un mur qui menace ruine mais souligne qu'une réparation ne serait utile que si l'église était de dimensions convenables eu égard à la population. Elle a fait l'objet de deux importants chantiers : en 1823 reconstruction du clocher sur les plans de l'architecte Roch de Mâcon, et en 1844 reconstruction de la totalité de l'édifice à l'est du clocher (qui subsistera) avec agrandissement et élargissement. D'importants travaux de rénovation et/ou entretien seront réalisés en 1956 (voûte du plafond, installation électrique) et en 1985 (suppression du crépi, traitement curatif de la charpente et peinture intérieure). Geolocalisation WGS84 : 46.278118824954014 - 4.893380874709692 Protection : Aucune Documentation : Extrait du registre des délibérations du conseil municipal, AD01 2 O 7 Crottet; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, Eglise de Crottet, 13-21, 2017, Bibliothèque de Crottet 944.583 CRO FL |