Ça se passe dans l'Ain !

Comment une cloche se retrouve suspendue furtivement dans les airs

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Enhunage de la cloche

La grosse cloche de l’église Saint-Rambert de Saint-Rambert-en-Bugey présente des signes de faiblesse, son battant menaçant de tomber. En 2018, la commune, propriétaire, missionne alors l’entreprise Bodet-Campanaire afin de prendre soin d’elle près de 200 ans après sa naissance. C’est pourquoi ce mardi 5 octobre 2021, la grue mobile a pris place le long de la rue principale.

La veille, Anthony et Christophe ont déjà préparé la cloche afin qu’il ne reste que l’enhunage à réaliser le jour J. Munis de leur casque de protection, ils gravissent les marches étroites du clocher accessible depuis la rue. L’abat-son est ôté par leurs soins et la cloche présentée sur le bord de l’ouverture dégagée. Depuis le bas, les curieux se demandent si la cloche va pouvoir réellement être extraite par ce passage qui semble si étroit… Mais Denis est confiant, son expertise préalable va le prouver ! Philippe le grutier déploie le bras de la grue sur 37 mètres de hauteur pour saisir avec un crochet les sangles fixées aux anses de la cloche. La cloche de 800 kilos et 1,08 mètres de diamètre se balance un temps dans les airs avant d’être posée délicatement au sol pour être étiquetée. Après avoir été placée sur un camion puis sanglée, commence alors pour elle un voyage de quelques heures jusqu’à l’usine Bodet à Trémentines près de Cholet. Elle y sera bichonnée suite à son passage dans un four de dilatation. Son retour dans le clocher est prévu au printemps 2022 avec le procédé inverse. Elle aura retrouvé entre temps sa couleur d’origine brun-doré et un battant flambant neuf. Elle pourra de nouveau sonner.

Définitions :
Enhunage : dépose de la cloche
Abat-son : ensemble de lames inclinées dont on garnit les ouvertures des clochers pour renvoyer vers le sol le son des cloches

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Cloche de l'église de Saint-Rambert-en-Bugey (détail)

Sa dépose est l’occasion pour Nelly (service Patrimoine culturel du Département de l'Ain) de l’inventorier en détail afin de compléter sa fiche d’inventaire numérique. Elle comporte l’inscription suivante sur deux lignes : Parrain Mr Antoine Dupuy chevalier de St Louis officier de la Légion d’honneur maire de St Rambert marraine Marie Louise Martin dame Augier 1825. Une représentation de la Vierge à l’Enfant dans un médaillon et une croix ornent sa robe. Une guirlande de feuillage rythme son pourtour. Le fondeur de cloches a pris soin d’apposer sa marque de fabrique : Louis Frèrejean à Lyon.
Même si ces informations forment la carte d’identité de cette cloche, un nom de baptême aurait été le bienvenu. Il n’est pas rare en effet qu’une cloche porte un prénom, souvent en lien avec les prénoms du parrain et de la marraine.

Afin de valoriser au mieux cette sauvegarde exceptionnelle, des photographies et un film ont été réalisés par des agents du Département de l’Ain. Les captations à l’aide du drone de Stéphane (Calyptone) viennent rythmer les prises de vues au sol. À visionner prochainement !

Merci à la mairie pour son autorisation et à tous les intervenants pour leur collaboration.


Pédagogie et témoignages de la Seconde guerre mondiale

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Atelier « Chemins de la Mémoire », USEP de l’Ain, 1er juillet 2021.

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Michel Rongeat et les CM1/CM2 de Saint-Nizier-le-Bouchoux, 24 juin 2021.

La Seconde guerre mondiale (1939-1945) est un événement déjà lointain, mais dont la mémoire est encore vive dans les villages. Enseigner l’histoire de cette période troublée dès le plus jeune âge fait partie du processus de transmission indispensable pour la pérenniser.

Bien que les deux guerres mondiales fassent partie du programme scolaire, l’enseignant de Saint-Nizier-le-Bouchoux, Christophe Bérodier, a voulu aller plus loin avec ses élèves. Il a invité Michel Rongeat (83 ans), originaire du village, à raconter des souvenirs bouleversants qui remontent à son enfance. Le 24 juin 2021, devant des écoliers impressionnés, Monsieur Rongeat a témoigné avec beaucoup d’émotions.

Né le 4 juillet 1938, il n’a que 6 ans quand il assiste avec sa famille à de dramatiques exactions allemandes à Saint-Nizier-le-Bouchoux : l’assassinat de Ginette Morel (13 ans) et de Valéry Olivier (55 ans) le 14 juin 1944. Dans les jours qui suivent, il se souvient aussi avoir vu les lueurs du « Grand Brûle », l’incendie qui ravage les villages du Revermont le 18 juillet 1944. Le service Patrimoine culturel du Département de l’Ain a souhaité enregistrer ce témoignage qui restera comme une source orale précieuse sur cette période historique.

En savoir plus sur le 14 juin 1944

Le 1er juillet, Chloé Fischer, stagiaire du service Patrimoine culturel, a également accompagné les élèves lors d’une sortie « Chemins de la Mémoire » organisée par l’USEP de l’Ain. Issues de tout le département, 8 classes de CM1/CM2 (Saint-Marcel, Izenave, Jayat, Saint Nizier-le-Bouchoux, Mantenay, Saint-Jean-sur-Reyssouze, Saint-Trivier-de-Courtes et Poncin) ont emprunté différents chemins pour se rejoindre au lac de Chevignat (Courmangoux). L’après-midi fut rythmée par la découverte du monument commémoratif du « Grand Brûle », ainsi que des ateliers thématiques. Les élèves ont installé une galerie d’œuvres éphémères sur les thèmes de la liberté et de la résistance.

Lors de cette journée, les élèves de Saint-Nizier-le-Bouchoux ont aussi visité le village de Verjon, incendié et 1944. Ils ont observé l’architecture de « la Reconstruction » (après-guerre) présente comme dans toutes les communes de la corniche du Revermont entre Salavre et Cuisiat.

Ainsi, les livres scolaires ne sont pas le seul moyen de transmettre l’histoire aux écoliers : un récit, une stèle, un monument, une architecture… ont aussi, à leur manière, des messages à délivrer !


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Randonnée à Chevignat (Courmangoux) vers le site du « Grand Brûle ».

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Maison reconstruite après les incendies de 1944 à Verjon.


"L'énigme du Mont Châtel. Une aventure archéologique" primé au Festival du Film d'Archéologie d'Amiens

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Le film compilant les grandes étapes de la découverte exceptionnelle du site mérovingien du Mont Châtel et des trois années de fouilles conduites par l'archéologue responsable de l'opération, David Billoin, s'est vu attribuer le 3e prix de l'archéologie métropolitaine au Festival du Film d'Archéologie d'Amiens.

Quelle belle reconnaissance, quand on sait que plus de 70 films étaient projetés durant une semaine au Cinéma Gaumont d'Amiens, devant de très nombreux amateurs, archéologues et spécialistes de l'archéologie du monde entier !

Félicitations à David Billoin et toute son équipe de fouilleurs, et bien-sûr un grand bravo à l'équipe de réalisation, la société Mizenboite de Lons-le-Saunier, pour la qualité des films réalisés en collaboration avec les services culturels départementaux, plusieurs années consécutives, témoignant d'une qualité d'écoute et d'un professionnalisme très appréciables. 

Ce prix est mérité et nous donne encore davantage l'envie de poursuivre la valorisation du patrimoine archéologique et de faire connaitre ses sites d'exception bien au-delà des frontières de l'Ain !

C'est un bel hommage pour ce film qui permet de découvrir les caractéristiques du site de hauteur de Mont Châtel, dont la compréhension reste encore incomplète, et les coulisses de la recherche scientifique grâce à des témoignages, de la documentation, une étude anthropologique, des restitutions 3D...

L'exposition "Ain Archéo : du silex à l'épée" a aussi été l'une des deux seules expositions présentées au public durant ces 6 jours de festival

Regarder le documentaire


Des personnages en cire se refont une beauté

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Têtes en cire de personnages du Musée de Cire à Ars, après restauration

La réhabilitation du Musée de cire-La vie du Saint Curé d’Ars a été l’occasion de bichonner les personnages en cire présentant le parcours de Saint Jean-Marie-Vianney. Ceci a été rendu possible grâce au partenariat entre les Ateliers du Musée Grévin, la Communauté de communes Dombes Saône Vallée, l’Office du tourisme Ars-Trévoux et le Service Patrimoine culturel du Conseil départemental de l’Ain à l’automne 2019.

Plusieurs étapes se sont enchaînées à l’automne 2019 pour mener à bien le projet. Les 35 personnages, imaginés il y a 25 ans par le Musée Grévin sont déshabillés afin de nettoyer les vêtements (via le pressing ou à l’aide d’un aspirateur filtrant les particules), chaussures et accessoires.

Puis durant 5 jours, les Ateliers du Musée Grévin se sont répartis la tâche en fonction de leurs métiers. La perruquière-coiffeuse lave les visages en cire et redonne de l’éclat aux chevelures en vrais cheveux. Après séchage, les 2 peintres (décorateur et maquilleur) remaquillent les têtes à la peinture. Enfin, la costumière habille les mannequins afin de les replacer dans les 17 scènes que comporte le musée.

Soudain, une fois mises à nu, certaines têtes paraissent familières. Denise Grey, connue pour son rôle de la mamie du film La Boum, cheveux shampouinés, regonflés grâce à une mise en pli et un brushing retrouve sa prestance. Quant à l’actrice américaine Shirley Temple, elle est recoiffée selon la mode de 1994, date de création du musée.

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Envie de visiter


Château de Voltaire, un chantier d'envergure

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Le château recouvert d'échafaudages

À Ferney-Voltaire, sur la frontière franco-suisse, le Centre des Monuments Nationaux continue le vaste projet de restauration de la demeure que fait bâtir Voltaire il y a 250 ans.

Lors des travaux réalisés avant la réouverture en 2018, conservateurs et architectes, en explorant les entrailles du château ont découvert autant les secrets de construction que le mode de vie qui s'y organisait sous l'autorité du philosophe des Lumières.

En savoir plus sur le château de Voltaire


Franc succès pour la fête de la cuivrerie de Cerdon

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Affiche avec programme de la fête de la cuivrerie du 16 novembre 2019

 

Ce sont près de 4000 visiteurs qui sont venus à Cerdon samedi 16 novembre 2019 afin de découvrir le projet de rénovation de la cuivrerie. À cette occasion une convention a été signée avec la Fondation du Patrimoine pour ouvrir une souscription publique qui servira dans un premier temps à financer la restauration des roues à aubes. Plus de 1000 personnes ont eu le privilège de visiter une dernière fois la cuivrerie en l'état. À l'été 2022, ce sera un site culturel et touristique avec des ateliers de démonstrations qui ouvrira ses portes.

Voir le reportage consacré à la fête 
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En savoir plus sur la cuivrerie de Cerdon


Appel à collecte à la cuivrerie de Cerdon

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Document de l'entreprise Main et Fils

Depuis mars 2018, le Département de l’Ain est propriétaire de la cuivrerie de Cerdon. Un projet architectural et scénographique est en cours de définition pour proposer au public un parcours de visite novateur, respectueux du lieu et du travail qui y a été mené.

Afin de sauvegarder la mémoire de cette entreprise et son histoire au sein du village, une première collecte a été organisée les 3 et 4 mai derniers. Toutes les archives antérieures à 1970 nous intéressent : photographies de la cuivrerie, d’ouvriers, cartes postales anciennes du village de Cerdon, tableaux, dessins, catalogues, correspondance, factures, fiches de paie… mais aussi souvenirs. De nombreuses personnes sont venues partager leurs documents et leurs émotions. Des descendants d’ouvriers ainsi qu’un ouvrier se sont déplacés. D’anciens mais aussi de nouveaux habitants ont témoigné de leur intérêt pour ce patrimoine industriel cerdonnais.

Si vous n’avez pas pu venir sur ces deux jours-là et que vous souhaitez participer à cette collecte, vous pouvez toujours nous contacter au 04.74.32.76.10

En savoir plus sur la cuivrerie de Cerdon

 


Saint Sébastien rentre de voyage

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Dépose du tableau par une équipe de professionnel

Le tableau d'Eugène Delacroix, cher aux Nantuatiens, est de retour après un long voyage international cette fois-ci. Saint Sébastien secouru par les saintes femmes a été exposé au Musée du Louvre jusqu'au 23 juillet 2018 puis s'est envolé pour le Métropolitain Muséum of Art de New-York.

Ces deux musées ont organisé conjointement une exposition dédiée  à Eugène Delacroix. Réunissant 180 oeuvres, cette rétrospective a relevé un défi resté inédit depuis l’exposition parisienne qui commémorait en 1963 le centenaire de la mort de l’artiste.

Voir le film dédié au voyage un peu exceptionnel de ce tableau !
En savoir plus sur le tableau de Delacroix
En savoir plus sur l'exposition au musée de New York


Restauration du donjon du château des Allymes

En plein été, les maçons et les charpentiers s'affairent encore à la restauration du château, comme le montre un reportage de France 3 diffusé le 17 juillet dernier...

 


L'école des Vennes récompensée !

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Les élèves de l'école des Vennes récompensés

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Affiche réalisée par l'école d'Izenave

Le concours "Patrimoine de France : à vos crayons" organisé par l'association Vieilles Maisons Françaises propose aux classes de CM1, CM2 et 6e de réaliser l’affiche d’une construction remarquable de leur région.

Deux écoles du Département de l'Ain ont participé :

L'école d'Izenave qui a réalisé une affiche sur les Glacières de Sylans et l'école des Vennes de Bourg-en-Bresse qui a réalisé une affiche sur le Monastère royal de Brou.

C'est cette deuxième qui a eu les faveurs du jury départemental : "Les couleurs et la "déformation" de l'église de Brou (presque comme un Van Gogh !) respectent bien les caractéristiques d'une affiche avec ses grands aplats de couleur".

Même si les qualités picturales de la proposition de l'école d'Izenave sont moins intéressantes, les élèves ont su inclure le grand fronton, vestige des glaciaires, mais aussi le paysage environnant et l'autoroute. C'était un très bon choix, qui met le doigt sur un sauvetage patrimonial et la coexistence avec le patrimoine d'aujourd'hui...

Félicitations aux élèves de ces deux écoles, pour le travail accompli ainsi qu'aux enseignants pour leur investissement dans cette opération pédagogique autour du patrimoine départemental en lien avec l’histoire et l'histoire des arts.


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Affiche réalisée par l'école des Vennes


"Des Racines et des Ailes" dans l'Ain : diffusion le 17 mai !

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Le célèbre magazine télévisé présenté par Carole Gaessler fait escale dans l'Ain. L'émission intitulée "Des Monts Jura au Val de Saône" sera diffusée le mercredi 17 mai à 20h50 sur France 3 (durée 110 mn). Réalisée par Daniel Rihl (Eclectic Production), elle présentera quelques joyaux de notre patrimoine et un musée départemental devrait être mis à l'honneur...

Avant-goût de l'émission en images

Frédéric Thouny fait l’inventaire des plus beaux monuments de la région. Il s’intéresse particulièrement aux édifices construits avec le matériau qui a forgé l’identité du territoire de la Dombes depuis le Moyen-Âge : la brique rouge. Appelée aussi carron, elle donne aux bâtiments leur couleur singulière. Frédéric nous emmène à la découverte des châteaux, monastères et villages les plus emblématiques du territoire.

Dans la plaine de la Bresse, Cyril Dégluaire élève chaque année plus de 8 000 volailles. Un élevage prestigieux, puisque la volaille de Bresse est considérée comme la quatrième merveille de la gastronomie par les plus grands chefs étoilés. Elle est aussi la seule volaille au monde à avoir obtenu l’appellation d’origine protégée (AOP). Après avoir veillé sur ses volailles tout au long de l’année, Cyril participe en décembre à un concours de beauté unique en son genre, garant d’une tradition et d’un savoir-faire particuliers : les Glorieuses de Bresse.

Sur les bords de Saône, la ville de Trévoux a connu un destin hors du commun, grâce à sa situation stratégique sur la rivière. Pendant des siècles, ce cours d’eau a marqué la limite du royaume de France. Comme le faisaient les navigateurs autrefois, c’est en bateau que Corinne Vaucourt rejoint la ville. Elle nous ouvre les portes du tribunal d’instance, l’ancien Parlement de Dombes. La salle d’audience a conservé un décor du 17e siècle, unique en France.

Caroline Daeschler sillonne les routes à la rencontre des viticulteurs de vins rares : les vins du Bugey. Sa tournée commence à Cerdon, où l’on produit un vin effervescent rosé grâce à une méthode locale qui se transmet depuis plusieurs générations. Sur les coteaux escarpés de Montagnieu, des viticulteurs élèvent encore de vieilles vignes sur échalas. Une méthode ancienne qui facilite le travail sur les pentes très raides. Caroline termine sa tournée dans l’un des vignobles les plus prestigieux de la région, le Manicle. Ici, la falaise vertigineuse offre des conditions de maturation exceptionnelles aux raisins qui donneront ensuite un vin très recherché.

 


Cérémonie à Nantua pour la Journée nationale de la Déportation

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Dépôt de gerbes au monument des déportés

Ce dimanche 30 avril, le Préfet de l'Ain, des élus, différents corps institutionnels et réprésentants d'associations sont venus se recueillir devant le Monument départemental des déportés de Nantua.

En présence de Monsieur Henri De Lemps, 90 ans, ancien déporté d'Oyonnax rescapé du camp de Neuengamme, une cérémonie sobre et émouvante s'est déroulée devant une foule nombreuse.

La flamme du souvenir  a été ravivée, le Chant des Partisans, la Marseillaise et le Chant des Marais interprétés par la chorale L'Intemporelle, un message commun des associations mémorielles prononcé par Jacques Piquet. De jeunes lycéens ont ensuite déposé des pétales de fleurs tricolores sur les plaques du mémorial portant les noms des victimes de la déportation dans l'Ain. 

Site web Mémoire de la Déportation dans l'Ain

 


La Maison de Saint Vincent de Paul labellisée "Maison des Illustres"

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La chapelle de la Maison Saint Vincent de Paul construite à l'emplacement de la chambre où il logeait.

Destinées à signaler au public les lieux qui conservent et transmettent la mémoire des acteurs politiques, religieux, industriels, scientifiques et artistiques qui les ont habités, les Maisons des Illustres font le lien entre histoire locale et histoire nationale, saisie de l’intime et grand vent de l’histoire, héritages transmis et création artistique.

Dans la chambre de la maison de monsieur Beynier où il logeait, à Chatillon-sur-Chalaronne en 1617, Vincent de Paul a médité et écrit la « Charte des Charités » qui régit l’organisation de ses Œuvres. En 1878, les soeurs de Saint-Vincent-de-Paul rachètent la maison qui devient la Maison Saint-Vincent.

L'Ain compte trois sites labellisés avec le presbytère du Curé d’Ars à Ars-sur-Formans et le château de Voltaire à Ferney-Voltaire.

A voir dans ce site : biographie de la vie de Saint Vincent de Paul et les vitraux en son honneur dans l'Eglise de Saint-André


Le monument des déportés fait peau neuve !

les personnalités officielles se recueillent devant le monument des déportés à Nantua le 14 décembre (jpg - 90 Ko)

Cérémonie de commémoration du 14 décembre 2016 : les officiels devant le monument départemental des déportés à Nantua.

Mercredi 14 décembre 2016, à l'occasion de la commémoration de la rafle de Nantua en 1943 - il y a 73 ans, une centaine de catholards ont été déportés vers les camps de concentration -, le Président du Conseil départemental Damien Abad a inauguré les travaux de rénovation réalisés sur le monument des déportés par l'entreprise Amato.

Engagés en septembre 2016, les travaux ont permis le nettoyage du gisant sculpté par hydrogommage et sa protection par un produit consolidant et une patine d’uniformisation hydrofuge. La réfection du sarcophage et du socle a consisté en un comblement des fissures et des cassures dans le béton. les dalles du pourtour ont été rejointoyées et la peinture en lettres des noms des déportés entièrement refaite à la main.

En savoir plus sur le monument des déportés

 


Grosse Grange à Ozan

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Grosse Grange à Ozan, vue du ciel

Patrimoine des pays de l'Ain a acquis en 2011 la Grosse Grange à Ozan dans l'optique de sauver ce patrimoine en péril. Il s'agit de l’un des bâtiments en pans de bois les plus imposants de la Bresse. Une étude dendrochronologique menée en 2012 a montré que cette grange a connu deux phases importantes de construction : la partie sud édifiée en 1375-1376 et la partie nord construite au XVIe siècle, ce qui en fait un élément agricole remarquable du patrimoine départemental.

Les travaux de restauration ont pu être mené grâce à des entreprises du département, des bénévoles des associations patrimoniales et des jeunes en insertion. Sauvegarde d’un édifice et œuvre sociale par l’emploi de jeunes en difficulté constituent un double objectif.

En savoir plus sur la Grosse Grange à Ozan