L'ensemble des données cartographiques de l’observatoire forestier est disponible sur

le portail géographique du Département de l'Ain.

Pour seuls exemples : la production totale, la densité de tiges, les diamètres moyens, et d'autres données très spécifiques.

Un rapport téléchargeable (via le lien ci-dessous) synthétise l’ensemble des informations qu’a pu apporter ce projet : les différences entre territoires, les divers aspects des essences et de l'impact du réchauffement climatiques, de l'altitude ...

Cet observatoire, constitué d’un réseau de 738 placettes permanentes boisées et inventoriées, décrit les peuplements forestiers du territoire. Les placettes sont implantées en forêts publiques et privées du Bugey, du Revermont et de la Haute-Chaîne du Jura.

Les 738 placettes ont été inventoriées en 2015 selon le protocole de suivi dendrométrique des réserves forestières » (PSDRF : http://www.reserves-naturelles.org/sites/default/files/fichiers/notice_psdrf.pdf)

Ce protocole vise à prendre, sur chaque placette, des mesures qui lui sont liées (station forestière, pente, exposition, topographie), des mesures sur les arbres vivants (diamètre, essence, note écologique…), sur les arbres morts, ainsi que des mesures liées à la régénération.

En 2008, la Charte Forestière de Territoire du Haut-Bugey se dote d’un outil de suivi de ses forêts. Parallèlement, la Réserve Naturelle Nationale de la Haute-Chaîne du Jura implante un réseau de placettes permanentes de suivi des espaces forestiers. Les 2 réseaux sont alors conçus pour être complémentaires.

Fin 2014, deux vols LIDAR couvrent l’ensemble des montagnes de l’Ain. Pour calibrer les modèles permettant d’en déduire des valeurs dendrométriques spatialisées, il est choisi de mettre à contribution le réseau de placettes qui existait en 2008 et de l’enrichir avec de nouvelles placettes sur tout le territoire forestier des montagnes de l’Ain.

En 2015 a donc lieu une nouvelle campagne de mesures. Le réseau est étendu aux forêts publiques du Bugey, et aux forêts privées hors Réserve. L’observatoire est dès lors constitué de 738 placettes boisées pour plus de 125 000 ha suivis.

Les données issues de l’inventaire du réseau de placettes sont ensuite croisées avec les données 3D LiDAR. Ce système de télédétection par laser aéroporté permet d'obtenir une image très précise de la végétation forestière et du niveau du sol.

Le croisement de ces données permet d’extrapoler et de cartographier à l’échelle du territoire certaines données des placettes. Cela permet notamment de disposer d’une estimation des hauteurs, des diamètres moyens, du type de peuplement (feuillus ou résineux) ou de la production (avec 2 relevés minimum par placette nécessaires).

L’observatoire forestier permet de nombreuses applications :

• Pour les gestionnaires forestiers : création de routes forestières, préparation des martelages, réalisation des aménagements forestiers, adaptation des peuplements au changement climatique, suivi du rôle des indicateurs favorables à la biodiversité…
• Acteurs économiques (entre autres) : connaissance de la ressource et de son évolution notamment dans un contexte de changement climatique. Quelle récolte est prélevée ? Quelles essences sont en souffrance et lesquelles bénéficieront des changements globaux ..?
• Pour les collectivités : outils d’aide à la décision pour la mise en place de politiques publiques
• Environnementales : connaissance de la capacité d’accueil de la biodiversité en forêt et établissement de trames de vieux bois…