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statue Christ en croix sur croix 1 vue Fiche objet : 1OM1567 Commune : Miribel (Ain, France) Datation : 17e siècle, 18e siècle Mesures (en cm. / en g.) : h = 145 ; la = 140 Matière : bois : polychrome Description : Dans l'ancienne église Saint-Martin dite chapelle du cimetière de Miribel se trouve une statue du Christ en croix placée sur le mur du chevet. En bois polychrome, elle a été réalisée au 17e ou 18e siècle. Monuments Historiques : inscrit au titre objet 08/06/1989 |
Chapelle, Saint-Laurent d'Étables 2 vues Fiche édifice : 37 Commune : Ceignes (Ain, France) Rédacteur de la notice : Colion Patrick (Histoiria) Type : Cimetière Fonction : Chapelle et cimetière du village d'Étables. Datation : 12e siècle, 15e siècle Modifications : Adjonction de la chapelle Notre-Dame au sud, et de trois contreforts, deux au nord et un au sud, au 15e siècle. En 1793, la sacristie et le clocher disparaissent. Ce dernier est remplacé plus tard par un clocheton couvert de tôles. Description : La chapelle est située sur le point le plus élevé du hameau, à une altitude de 715 m. La nef est rectangulaire, avec un chevet, et une chapelle latérale sud. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée,Bois Matériaux couvertures : Tôle,Lauze Particularités : Sol en terre cuite et allée centrale en dalles de pierre. Sur le flanc sud de la nef se greffe une chapelle latérale voûtée sur croisée d'ogives, avec arcs formerets. Les branches d'ogives (un cavet simple) reposent sur des culs-de-lampe ornées de figures humaines ou d'écussons. La clef de voûte est ornée d'un lion avec, sur les côtés nord et sud, des bustes d'anges mains jointes ou tenant un livre ouvert. Historique : On peut retenir l'hypothèse d'une chapelle castrale, confortée par la présence d'un terrain accolé semblant conserver des vestiges. On notera aussi, dans le village, la présence de réemploi de nombreux éléments architecturaux semblant provenir d'une maison forte (archère, linteau en accolade, etc...). En 1883, elle perd son appellation d'église paroissiale pour devenir simple chapelle. Geolocalisation WGS84 : 46.12610550455564 - 5.484572590794414 Protection : Inscrit ISMH (inventaire supplémentaire des MH) 09-09-1943 Documentation : Giraud Jean, Le Bugey N°43 , L'église Saint-Laurent d'Étables, 80 - 91, Le Bugey, société scientifique, historique et littéraire, 1956; Intendant Bouchu, Déclaration des biens des communautés. Tome 1, Estrabloz, 210 - 211, 1665 - 1670; Pommerol Jacques, Dictionnaire du département de l'Ain, 220, Laffitte, 1980; Philipon Édouard, Dictionnaire topographique du département de l'Ain , 165, Imprimerie Nationale, 1911; Alloing Louis, Le diocèse de Belley, Antiquité et Moyen-Age chapitre II - chapitre VII - La révolution chapitre V, 10 - 68 - 412, Imprimerie Chaduc A., 1938; Abbé Gorini, Bulletin de la société Gorini N°85, Visite pastorale de Monseigneur Devie de 1826 à 1834, 39 - 40, Imprimerie centrale Bourg-en-Bresse, 1934; Dubreuil J. Paul, Visages de l'Ain N°43, En zig-zag autour de Cerdon, 10 - 11, 1958; Bernard Auguste, Cartulaire de Savigny et d'Ainay, Imprimerie impériale, 1853; François Récamier, Revue Histhoiria N°8, La chapelle rurale romane Saint-Laurent d'Étables, 18 - 21, Association Histhoiria, 2015, histhoiria.org |
5 vues Fiche édifice : 22 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Eglise paroissiale Architecte : Roch Autres intervenants : Nallard et Lamy (entrepreneurs) Fonction : Cette église a toujours été paroissiale. Datation : Milieu du Moyen Age, Limite 16e siècle 17e siècle Modifications : Reconstruction du clocher (1823) puis de la nef et du chœur à l'est de l'ancien chœur qui, conservé, portera le clocher et formera l'entrée de l'église. Description : Bâtiment entièrement construit en pierre précédé de l'ancien chœur portant le clocher (entrée) ; le chœur se termine par une abside en cul de four. Matériaux gros oeuvre : Pierre non taillée,Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Autre (à définir) Particularités : Certains éléments mobiliers en pierre, à l'intérieur de l'église, sont classés au titre des Monuments historiques (17 janvier 1950) : les fonts baptismaux, un fragment de crucifixion et 3 culs de lampe (symbole de 3 évangélistes). Historique : La date de construction de l'église primitive n'a pu être établie (1ère visite pastorale en 1378) ; on relèvera cependant que la visite pastorale de 1613 nous apprend qu'elle n'est pas en bon état. Dans sa délibération du 6 mai 1842 le conseil municipal évoque un état de délabrement inquiétant à cause notamment d'un mur qui menace ruine mais souligne qu'une réparation ne serait utile que si l'église était de dimensions convenables eu égard à la population. Elle a fait l'objet de deux importants chantiers : en 1823 reconstruction du clocher sur les plans de l'architecte Roch de Mâcon, et en 1844 reconstruction de la totalité de l'édifice à l'est du clocher (qui subsistera) avec agrandissement et élargissement. D'importants travaux de rénovation et/ou entretien seront réalisés en 1956 (voûte du plafond, installation électrique) et en 1985 (suppression du crépi, traitement curatif de la charpente et peinture intérieure). Geolocalisation WGS84 : 46.278118824954014 - 4.893380874709692 Protection : Aucune Documentation : Extrait du registre des délibérations du conseil municipal, AD01 2 O 7 Crottet; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, Eglise de Crottet, 13-21, 2017, Bibliothèque de Crottet 944.583 CRO FL |
Eglise, Notre-Dame de l'Assomption dite chapelle de Chanteins 8 vues Fiche édifice : 104 Commune : Villeneuve (Ain, France) Rédacteur de la notice : Nuguet Anne (Amis de la chapelle de Chanteins) Type : Chapelle Fonction : La chapelle n'étant pas désacralisée, une messe est célébrée chaque 15 août par un prêtre de la paroisse d'Ars/Savigneux/Villeneuve en hommage à la Vierge. Exceptionnellement, des baptêmes ont pu y être célébrés. Datation : 1er quart 11e siècle Modifications : Reprise de toute la façade ouest. Description : Eglise romane primitive peu remaniée. La nef unique est orientée dans l’axe est-ouest : elle est directement greffée, à l’ouest, sur le mur de façade et, à l’est, sur un clocher-arcade ne possédant pas de travée en dessous. Les ouvertures sont très étroites. Sur la façade ouest, la porte principale est agrémentée d’un tympan nu et d’un œil de bœuf. A l’extérieur, un bénitier provient d’un remploi et des traces de maçonnerie rappellent l’existence, jadis, d’une galonnière. Sur la face sud, un portail roman est orné de 2 piédroits se terminant par 2 corbeaux sculptés. Le chevet, à l’est, comporte 2 contreforts en pierre. Il est de forme semi-circulaire, induisant une voûte en cul-de-four. Le clocher-arcade est percé, dans sa partie haute, d’un oculus donnant dans la nef. Une petite cloche montée sur un joug est placée dans une baie excentrée. Un arc de pierres formant une voûte légèrement brisée, et visible dans le pignon, indique que le clocher-arcade a été rehaussé pour former un fronton triangulaire. Une croix en fer forgé est fixée au sommet. Matériaux gros oeuvre : Galet,Brique (carron),Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile canal,Tuile plate Inscriptions : Pierres de taille avec signes des tâcherons (montants porte centrale). Particularités : La forme architecturale est presque similaire à sa conception d'origine, d'une simplicité rare. La charpente est apparente, témoin de la nudité originelle des nefs romanes. Dernier sanctuaire dombiste avec des bancs de miséricorde faits de pierres et de briques maçonnées, longeant les murs au nord, à l'ouest et au sud. Ils permettaient aux paroissiens d'assister aux offices confortablement, car l'utilisation des sièges dans la nef était réglementée et taxée, et les laboureurs de la paroisse n'avaient pas les moyens de s'acquitter de ce droit. Le chœur est séparé de la nef par une poutre de gloire et des autels, maçonnés et accolés aux murs nord et sud. Des traces de polychromie dans les tons brun-noir, ocres ou rouges, apparaissent. Certaines traces de pigments laissent volontiers croire à la présence de fresques. Historique : Construite aux environs de l'an mil, c'est l'une des plus anciennes de la région. Annexe de l'église de Montagneux, dépendant du doyenné de Montberthoux (à Savigneux), d'obédience clunisienne, elle faisait partie du diocèse de Lyon, ce qui a occasionné de nombreuses visites pastorales de l'Archevêque de Lyon, dès 1469, pour surveiller l'état de l'église et veiller à son entretien régulier (fonts baptismaux, objets du culte, clocher, plafond lambrissé). En 1700, 2 messes par semaine étaient dites. Le XVIIIe siècle fut celui des rénovations, rendues possibles grâce aux dons des paroissiens. De gros travaux ont été effectués, tels que la réfection de la façade (avec appareillage en arêtes de poisson, dépose et remontage de la galonnière, mise en place d'un oculus), carrelage et plafonnage de la nef, blanchiment des murs à la chaux, porte d'entrée, jointoiement des vitraux, réfection de la toiture. Bien que Chanteins soit le lieu de nombreux pèlerinages (en l'honneur de Sainte Appolonie, de Sainte Agathe, de Saint Roch et de Saint Thibault), la paroisse jouissait d'une mauvaise réputation (lieu malsain, moralité douteuse des prêtres). Et le dernier prêtre s'enfuit à la Révolution. Une longue interruption laissa l'église à l'abandon. Il fallut attendre les années 1980 pour que la municipalité de Villeneuve engage d'importants travaux de restauration (toiture, extérieurs...). La petite cloche de Chanteins a de nouveau appelé les fidèles au culte le 15 août 1992. Geolocalisation WGS84 : 46.02912502600649 - 4.883866744113675 Protection : Aucune Documentation : Jérôme Dupasquier, Nouvelles annales de l'Ain - 2000, L'église de Chanteins, Société d'émulation de l'Ain, 2001, Médiathèque de Bourg-en-Bresse 944.583 SOC FL; Patrimoine en Dombes et Saône, De Clochers en clochers. Les églises du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, Chanteins, de 113 à 122, AGB (Bourg), 2008; Association Patrimoine en Dombes et Saône, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, Villeneuve / Edifices religieux / Ancienne église de Chanteins, de 259 à 261, 2000 |
Chapelle, Sainte-Madeleine 7 vues Fiche édifice : 126 Commune : Bourg-en-Bresse (Ain, France) Type : Chapelle Architecte : Curtelin Georges Autres intervenants : A. Senetère (entrepreneur), J. Coquet (peintre-verrier), J. Belloni et L. Bertola (sculpteurs), A. Cateland (orfèvre) Fonction : La chapelle est actuellement fermée, mais non désaffectée au culte. Datation : 1933,2e quart 20e siècle Description : La chapelle est un chef d'œuvre de l'Art déco. La façade principale tripartite (visible depuis le boulevard Paul Bert) traduit la division en trois nefs de la chapelle. Le portail se compose d'une table et d'une corniche, dominant une porte à double vantail à chambranle mouluré. Il est encadré de deux colonnes adossées au mur pignon, surmontées de globes et présentant un motif de trois stries horizontales (une des signatures de Georges Curtelin). Au-dessus, dans une large bordure moulurée, la rosace se compose d'un réseau géométrique. Cette dernière met en valeur la statue de la Vierge à l'Enfant en bronze (dessinée par Georges Curtelin, réalisée par Joseph Belloni et mise en place en 1958). Le portail et la rosace sont dans un ébrasement concave et en plein cintre. Sur toute la hauteur de la façade, se développe un ordre monumental de pilastres toscans sans base. Ils supportent un fronton interrompu sommé d'une croix en béton armé. Aux extrémités du mur-pignon, des départs de consoles assurent la transition avec l'élévation des bas-côtés. À l'arrière, le chevet comporte deux niveaux : les chapelles rayonnantes en partie basse et le chœur polygonal plus haut. Au niveau inférieur, les chapelles s'ouvrent par des portes précédées de perrons et encadrées de pilastres sans base ni chapiteau. L'architecture du chevet est assez épurée. Georges Curtelin géométrise le style gothique par l’utilisation de baies en arcs en mitre en brique. Cette partie est également ornementée de sept vitraux circulaires qui apportent de la lumière à l'intérieur du chœur. Sur la façade latérale au nord-est, on retrouve l'entrée empruntée par les religieuses. Elle est encadrée par des colonnes et un auvent en béton armé et surmontée d'un décor représentant la colombe du Saint-Esprit. Le mur pignon est sommé d'une petite croix carrée ajourée en béton armé également. La façade latérale donnant au nord-ouest est ouverte de deux petites portes, l’une ouvrant sur la sacristie et l’autre sur la chapelle de Saint Joseph. Le béton est l'un des matériaux privilégiés de l'Art déco et le clocher n'y échappe pas. Ce dernier a été pensé et imposé par la Mère supérieure de la congrégation. Mère Ambroise voulait un petit clocher octogonal fermé, décoré de colonnettes d'angles, ajouré par des claustras en ciment armé et surmonté d'une croix en fer forgé. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Brique,Béton Matériaux ouvertures : Brique,Béton Matériaux couvertures : Tuile mécanique Particularités : À l'intérieur, se trouve un lustre octogonal en fer forgé orné de 25 boules en verre crée par Georges Curtelin. Il est inscrit au titre d'objet à l'inventaire des Monuments Historiques. Historique : En 1826, l'asile pour aliénées, tenu par la congrégation des sœurs de Saint-Joseph de Bourg-en-Bresse, s'installe sur le site de la Madeleine. À l'origine, une simple chambre de l'établissement hospitalier fait office d'oratoire. La congrégation fait construire une première chapelle en 1828. À cette époque, le nombre de patientes est encore faible : moins d'une centaine de malades. Onze ans plus tard, ce nombre s'accroissant, une nouvelle chapelle est construite en 1839 sur l'emplacement actuel. À nouveau, ses dimensions ne sont pas adaptées aux nombres de malades. La Mère Angélique s'inquiète de l’étroitesse de la chapelle et surtout de son aspect qui, selon elle, n'est pas digne du Seigneur. Malheureusement, elle décède en 1902 et ne peut pas faire aboutir son projet. Ce n'est qu'en 1933 que Mère Ambroise donnera l’autorisation d'en construire une nouvelle. Pour mener à bien ce projet, la congrégation fait appel à Georges Curtelin, jeune architecte lyonnais, élève de Tony Garnier et reconnu en architecture religieuse. Le chantier débute en mai 1933 pour s’achever en juillet 1935. La construction est prévue en deux temps, car on ne peut pas interrompre la célébration du culte. L’abside, les chapelles rayonnantes et la croisée du transept sont réalisées en premier et achevées en 1934. Les offices ont lieu dans la nef d’origine. Dans un second temps, la nef et les bas-côtés sont reconstruits et la façade principale élargie. Les célébrations se déroulent alors dans le nouveau chœur. Georges Curtelin veut que chaque ornement soit strictement soumis à la liturgie, tout est réalisé uniquement en vue de la plus grande gloire de Dieu. Ainsi, les matériaux employés sont en matière noble : à l'intérieur de la chapelle on retrouve du marbre, chêne, fer forgé et bronze. Curtelin dresse non seulement les plans de l'édifice, mais aussi ceux des autels et de l'ornementation intérieure. Il est assisté du décorateur Jean Coquet, peintre-sculpteur, directeur de l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon, et d'artistes renommés comme Joseph Belloni. La chapelle est finalement consacrée en octobre 1935 par Mgr Maisonobe. En 1973, les sœurs cèdent l’ensemble de la propriété à l’ORSAC (organisation pour la santé et l’accueil). En 2001, le Département acquiert le site. La chapelle change à nouveau de main et devient propriété de la Ville de Bourg-en-Bresse en mars 2015. Labellisée « Patrimoine du 20e siècle » depuis 2012, elle est inscrite au titre des monuments historiques le 22 octobre 2013. Geolocalisation WGS84 : 46.202367922418134 - 5.219482183456421 Protection : Inscrit ISMH (inventaire supplémentaire des MH) 22-10-2013 Documentation : Agnès Bureau, Saint-Georges et Sainte-Madeleine, de l'asile à l'hôpital, Musnier-Gilbert, 1998, Médiathèque Roger Vailland, Bourg-en-Bresse / FL 505753; Monsieur le Chanoine Beau, Histoire des Soeurs de sainte Madeleine, 1950, Service patrimoine culturel de l'Ain / 18 HIS; Gilles Soubigou, In Situ Revue des patrimoines, Protéger une « œuvre d’art totale » au titre des monuments historiques : la chapelle Sainte-Madeleine , 2016, http://journals.openedition.org/insitu/13050; Initial Consultants, In Situ paysages et urbanisme, Bruno Morel, Dicobat, Etude patrimoniale et de programmation urbaine du site de la Madeleine, Ville de Bourg-en-Bresse, 2016, Service Patrimoine Culturel du Département de l'Ain |
peinture monumentale Saint Roland ; saint Pierre ; Assomption de la Vierge 1 vue Fiche objet : 1OM887 Edifice : église, Notre-Dame-de-l'Assomption Commune : Chézery-Forens (Ain, France) Datation : 17e siècle, 18e siècle Description : C'est lors de la restauration de l'église de Chézery-Forens que furent découvertes les peintures monumentales du retable placé dans le choeur. Datant du 17e ou du 18e siècle, elles représentent de part et d'autre du retable saint Pierre et peut-être saint Roland présentés dans deux niches en trompe l'oeil. A la voûte, dans un rectangle festonné de feuillages et de glands, une colombe est entourée de nuages et de quatre angelots. Au centre du retable se trouve l'Assomption de la Vierge. Au dessus du retable deux urnes entourent un triangle rayonnant. Enfin, une fausse tenture peinte sur le chevet du choeur encadre le retable. Monuments Historiques : inscrit au titre immeuble 08/06/1984 |
Chapelle, "La Sereine", bâtiment 4 8 vues Fiche édifice : 142 Commune : Bourg-en-Bresse (Ain, France) Type : Chapelle Architecte : Etienne Journoud, Charles Curtelin Autres intervenants : Eugène Chanut (entepreneur) Fonction : Depuis 2019, la chapelle est désacralisée. Dans la partie sud du transept se trouve l'aumônerie. La nef et le chœur sont transformés en salle pouvant accueillir des événements culturels et artistiques. Datation : 1886,4e quart 19e siècle Modifications : Aménagements du chevet (logements, cuisine, sanitaires). Description : La chapelle est d'un style néogothique épuré. Sur la façade principale, au-dessus de la porte, le tympan du portail est agrémenté de voussures en arc en plein-cintre et en arc brisé. Au niveau supérieur, se trouve la rosace entourée d'un entablement en arc brisé. Tous ces éléments architecturaux sont encadrés par deux pilastres surmontés d'un couronnement pyramidé. Ce dernier, ainsi que l'angle du pignon, est souligné par une corniche soutenue par des modillons. Le tout est orné d'une croix nimbée en pierre au sommet de la façade. Les façades aux extrémités du transept reprennent les motifs architecturaux de la façade principale mais de manière simplifiée. On retrouve le tympan et les voussures au-dessus de la porte, ainsi que l'entablement qui met en valeur les rosaces. Les pignons nord et sud ne sont pas décorés de modillons mais ils sont sommés de la croix nimbée comme à l'avant. À l'est, se trouve le chevet. Le haut de l’extérieur du chœur est visible et il est englobé par la partie circulaire qui accueille les anciens logements et la sacristie. La pierre de taille blanche est visible sur la façade principale, les contreforts, les encadrements des ouvertures, le chaînage d'angle et les motifs architecturaux en saillie. Le reste est recouvert d'un enduit. Matériaux couvertures : Ardoise Historique : En 1825, le dépôt de mendicité Saint-Lazare de Bourg-en-Bresse est administré par les frères de Saint-Jean-de-Dieu. Les bâtiments n'étant pas adaptés, les frères se trouvent rapidement dépassés par la tâche et ont de grosses difficultés d'organisation. Non loin, la congrégation des sœurs de Saint-Joseph tient remarquablement l'asile d'aliénées pour femme sur le site de la Madeleine. Le Conseil Général sollicite alors les sœurs pour reprendre la direction de Saint-Lazare en 1833. Le mauvais état sanitaire des lieux et l'augmentation de patients incitent Mère Saint-Claude, alors nommée supérieure, a faire acheter en 1855 la propriété de 78 hectares du Cuègre au nord de Bourg-en-Bresse. L'asile nouvellement construit prend le nom de Saint-Georges et devient en 1972 l'actuel Centre Psychothérapique de l'Ain (CPA). Les archives départementales de l'Ain conservent un plan de 1858 d'une chapelle dessinée par Louis Dupasquier. Il ne reste aucune trace de cette dernière. La chapelle toujours visible aujourd'hui date de 1886 et est l'oeuvre de l'architecte Etienne Journoud. Elle sert aux messes, baptêmes et mariages notamment pour les habitants de Viriat. En 1970, elle est touchée par un incendie qui détruit son clocher. Des traces de cet incident sont encore visibles dans les anciens logements. L'architecte Charles Curtelin est alors appelé pour reconstruire les parties endommagées mais également pour aménager des logements, sanitaires et cuisine dans la partie arrondie adossée au chevet primitif. Depuis le printemps 2019, la chapelle est désacralisée. La partie sud du transept sert d’aumônerie. La nef et le chœur sont transformés en salle pouvant accueillir des événements culturels et artistiques. Geolocalisation WGS84 : 46.22718702945804 - 5.236671121877441 Protection : Aucune Documentation : Charles Curtelin, Hôpital Saint Georges, chapelle, aménagement, 1971, Archives départementales / H-dépôt CPA 1498; Georges Curtelin, Etat des lieux, 1951, Archives départementales / H-dépôt CPA 1444; Eugène Chanut, Construction de la chapelle : devis, comptes des travaux exécutés, descriptions du projet d'achèvement, 1884-1888, Archives départementales / H-dépôt CPA 1500 |
Des collections exceptionnelles - Patrimoine(s) de l'Ain Résumé : Des collections exceptionnelles Dans le musée ou dans les anciens ateliers, les collections des Soieries Bonnet sont impressionnantes par leur quantité, leur diversité et leur rare cohérence historique. Constitué d'étoffes et d'archives textiles ... |
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1 vue Fiche architecture : 1AU301 Commune : Ornex (Ain, France) Datation : 13e siècle, 14e siècle, 19e siècle Description : La partie la plus ancienne de l'église d'Ornex date de la période romane. En effet l'abside à chevet plat percée de trois fenêtres gothiques étroites a été construite aux 13 ou 14e siècle sur les vestiges d'une première abside carolingienne. Lors des travaux de restauration dans les années 1980, a été découverte une peinture monumentale datant du 16e siècle sur le mur de l'abside. Géolocalisation (Lambert) : 938530 ; 6579346 |
Autres ressources - Patrimoine(s) de l'Ain Résumé : Autres ressources Spectacles, expositions et ressources documentaires autour du la Grande Guerre sont disponibles dans le cadre du centenaire 14-18 Un village bressan Vies tranchées "Au chevet des poilus", une usine transformée en hôpital Borne interactive ... |
1 vue Fiche architecture : 1AU159 Commune : Divonne-les-Bains (Ain, France) Datation : 2e quart 19e siècle Description : De style gréco-roman, l'église de Divonne-les-Bains fut construite de 1836 à 1839 selon les plans de l'architecte François Morel-Maclerc de Montbéliard. L'on accède à la nef de cinq travées, séparées par des colonnes cylindriques, par un clocher-porche surmonté d'une statue de Notre-Dame de la Paix datant de 1955. L'abside à chevet plat est éclairée par un tympan circulaire. Géolocalisation (Lambert) : 941627 ; 6588963 |
1 vue Fiche architecture : 1AU260 Commune : Miribel (Ain, France) Datation : 2e moitié 19e siècle Description : L'église Saint-Romain de Miribel date de la seconde moitié du 19e siècle et conjugue à la fois les styles néoroman et néogothique. Réalisée en deux tranches selon les plans de l'architecte lyonnais Louis Dupasquier et son élève Barqui, sa construction s'étale sur vingt-huit années. Elle se compose d'un porche d'entrée sous clocher quadrangulaire, d'une nef centrale à cinq travées et de deux bas-côtés éclairés par des verrières à personnages et d'un chevet pentagonale à hautes fenêtres. Géolocalisation (Lambert) : 851482 ; 6526841 |