Vue sur le pont enjambant la Saône depuis le quai sud 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 6181 Commune : Montmerle-sur-Saône (Ain, France) Description : "Auparavant en pente douce et incommode, les quais conduisaient à la rivière; A partir de 1835, des quais en amont et en aval du pont furent construits. La plantation des platanes vers 1845 contribue aujourd'hui à la beauté des quais fleuris et piétonniers." (source Richesses touristiques et archéologiques du canton de Thoissey) Le pont date de 1834. Il a remplacé le bac qui permettait aux habitants de traverser la Saône. Type de support : photo Taille ou durée : 3000x2000 px 3 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-06-07 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
Vue sur le pont enjambant la Saône depuis le quai sud 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 6182 Commune : Montmerle-sur-Saône (Ain, France) Description : "Auparavant en pente douce et incommode, les quais conduisaient à la rivière; A partir de 1835, des quais en amont et en aval du pont furent construits. La plantation des platanes vers 1845 contribue aujourd'hui à la beauté des quais fleuris et piétonniers." (source Richesses touristiques et archéologiques du canton de Thoissey) Le pont date de 1834. Il a remplacé le bac qui permettait aux habitants de traverser la Saône. Type de support : photo Taille ou durée : 3000x2000 px 3 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-06-07 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
Pont enjambant la Saône entre Guéreins et Belleville-sur-Saône 1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 6099 Commune : Guéreins (Ain, France) Description : Par son ordonnance royale, Charles X autorise le 2 avril 1829 l'établissement d'un pont suspendu à péage au passage entre Guéreins et Belleville-sur-Saône . Il fut remplacé en 1904 par le pont actuel fait de poutres droites à treillis afin de raccorder les tramways de l'Ain et du Rhône. (sources Richesses touristiques et archéologiques du canton de Thoissey) Type de support : photo Taille ou durée : 3000x2000 px 3 Mo Format : Jpeg 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2018-06-12 Auteur : Département de l'Ain / N. Prost |
1 vue Fiche photothèque/audio/vidéo : 3313 Lieu ou édifice : Monastère royal de Brou Commune : Bourg-en-Bresse (Ain, France), Bourg-en-Bresse (Ain, France) Géolocalisation WGS84 : 46.197548, 5.236324 Type de support : photo Taille ou durée : 3360x4788 px Format : JPG 350 dpi, Couleur Date de prise de vue : 2016-04-10 Auteur : C. Penez |
Chapelle, des seigneurs de Crues 15 vues Fiche édifice : 139 Commune : Sainte-Croix (Ain, France) Rédacteur de la notice : Jusselme André Type : Chapelle Fonction : Cette chapelle, qui n'est plus dédiée au culte, est ouverte uniquement lors des Journées du Patrimoine ou sur demande. Datation : Milieu du Moyen Age, fin du Moyen Age Modifications : Démolition de l'ancienne église et conservation de cette unique chapelle qui lui était attenante. Déplacement du portail de l'ancienne église pour fermer la chapelle. Description : Cet édifice de forme rectangulaire est l'unique chapelle de l'ancienne église de Sainte-Croix, démolie en 1891. Les deux contreforts situés au nord, de part et d'autre du mur de façade, sont construits après la démolition pour assurer la solidité de l'ensemble. Celui de l’angle sud-ouest, pris dans la maçonnerie, fait probablement partie de la construction primitive. Le portail est celui de l'ancienne église disparue. Il est démonté et installé dans l'ouverture de l'arc brisé, arc formeret délimitant auparavant la nef de l'église et la chapelle. Il permet ainsi de fermer la façade. Il est à triple voussures, jadis peintes en ocre-brun. Deux d'entre-elles se poursuivent par des piédroits dont les socles sont joliment travaillés, l'un d'eux portant en cartouche la date 1565. La troisième se termine par deux petites consoles portant chacune un nom gravé et un blason en partie cassé. Celle de gauche est dédiée à la famille de Crues qui régna sur la seigneurie de 1624 à 1789, celle de droite à la famille Danoc, une famille alliée. Le tympan est simple, sans motifs. Le linteau porte l'inscription "CAMILLE COMTE DE CRUES 1727". Le mur sud est percé d'une baie composée de deux lancettes avec oculus, habillée d'un vitrail à motifs géométriques datant de 1990. Les murs ouest et est sont aveugles. Matériaux gros oeuvre : Galet,Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile canal Inscriptions : 1565 : dans un cartouche situé à la base de l'un des piédroits du portail. 1624: sur la console de l’une des voussures encadrant le portail. Date de l'arrivée de la famille de Crues à la seigneurie de Sainte-Croix. 1727: sur le linteau du portail. Date de la pose de la dalle funéraire de Camille de Crues. Particularités : L'intérieur de la chapelle est entièrement restauré en 2017 par l'atelier Caroline Snyers de Crémieu. Au plafond, une croisée d'ogives retombe sur des culs-de-lampe polychromés représentant les quatre évangélistes. A la clé de voûte, domine un Christ en gloire, également polychromé. Une litre seigneuriale (bande noire à l'intérieur d'une église visant à honorer un défunt) parcourt l'ensemble des murs sauf celui du portail. Sur fond noir, elle comporte plusieurs reproductions du blason des seigneurs de Crues "d'or à un pal de gueules chargé de trois croisettes d'argent": trois sur le mur ouest et une sur le mur sud. Sur le mur est, la restauration a mis en évidence une scène historiée qui devait recouvrir une grande partie de la paroi. Elle ne montre plus que le bas des jambes d'un chevalier en armure qui pourrait être Saint Michel terrassant le dragon. A ses pieds, un homme agenouillé en prière pourrait être un donateur. Le mur sud, dont la baie éclaire l'intérieur de la chapelle, comporte de nombreux éléments décoratifs ou architecturaux. Une fresque représente un cheval devant une arcature de quatre colonnes. Cette scène, non religieuse, pourrait témoigner du passage de plusieurs gentilshommes italiens à la seigneurie saint-cruzienne durant la deuxième partie du 16e siècle. En-dessous de la baie, sont encastrées dans le mur une niche liturgique découverte lors de la restauration et une piscine liturgique en pierre surmontée d'une tête de mort. La dalle funéraire du seigneur-comte Camille de Crues est toujours présente dans la chapelle depuis 1727, date de sa pose. Toute la généalogie de la famille de Crues avant son arrivée à Sainte-Croix y est gravée. Elle est protégée au titre des monuments historiques depuis 1920. Le sol est en carreaux de terre cuite de formes disparates. Historique : L’église primitive de Sainte-Croix était bâtie sur un promontoire dominant la route de Montluel, à l’emplacement actuel de l’ancien cimetière. Elle datait peut-être du Moyen Age tardif comme peuvent en témoigner les éléments architecturaux et picturaux de la chapelle. La date de 1565 pourrait être une date de construction mais ce n'est qu'une hypothèse. L'église n'est guère entretenue au 19e siècle du fait du transfert partiel du culte sur les communes voisines, Romanèche et Cordieux. Son état se dégrade et elle est démolie en 1891, après qu’une nouvelle église soit construite dans le cœur du futur bourg. On en conserve l’unique chapelle qui abrite depuis 1727 la dalle funéraire de Camille de Crues, comte et seigneur de Sainte-Croix. Elle est l'objet de deux restaurations (1990 et 2017) avec appels à dons, qui ont démontré à chaque fois l'attachement de la commune et des habitants à ce vestige de son histoire ancienne. Geolocalisation WGS84 : 45.89236010866023 - 5.054392441344238 Protection : Aucune Documentation : André Jusselme, Préinventaire. Richesses touristiques et archéologiques du canton de Montluel, Sainte-Croix. L'ancienne église, 3, Banderier, 1999, https://www.archives.ain.fr/archive/fonds/FRAD001_BIB-D/archives/n:97?RECH_S=richesses+archeologiques+montluel&RECH_SELECTOR%5B0%5D=archives&RECH_SELECTOR%5B1%5D=presse&RECH_SELECTOR%5B2%5D=contenus&type=general, AD Ain, BIB D 1298; Colette Messaz, Bulletins municipaux de Sainte-Croix, La chapelle. 1: Le porche. 2: L'intérieur, 5, 2002 et 2003; André Jusselme, Revue Dombes n° 38, La fameuse histoire des deux églises de Sainte-Croix, 3, Académie de la Dombes, 2016, http://www.academiedeladombes.fr/Liste-des-revues?revue=38; Caroline Snyers, Chapelle de Crues. Rapport de conservation. Restauration du décor peint. , 31, 2017 |
2017/2018-La porte ogivale, témoin des combats du passé 1 vue Numéro de la fiche : 23 Légende : J’ai décidé de mettre en avant le patrimoine local en choisissant la porte ogivale du Château médiéval de Saint-Germain qui fut fondé au 12e siècle. Il est situé sur la commune d’Ambérieu-en-Bugey et a été inscrit au titre des monuments historiques en mai 2017. Il est restauré par une association « Les amis de St Germain et son château » dont je fais partie qui organise des fouilles archéologiques. Situé à un endroit stratégique entre plusieurs seigneuries, il fut le lieu d’affrontements entre les comtes de Savoie et les dauphins de Viennois. C’est pour cela que j’ai choisi d’ajouter deux chevaliers au combat avec le logiciel Pixlr. Personnages de cette époque, ils tentent de défendre une femme noble face à l’aigle des Balmettes. Ce deuxième élément situé à l'entrée de la cluse des Hôpitaux, entre Ambérieu-en-Bugey et Torcieu est une sculpture d’aigle impérial en bronze d’Alphonse Muscat de 1914. Il rend hommage aux combattants des Balmettes contre les Autrichiens. C’est cet anachronisme que j’ai trouvé intéressant de représenter en juxtaposant des éléments de différentes époques. Cette photo a été prise avec un appareil photo numérique EOS 1200D avec retardateur sur trépied. Ainsi, ma sœur et moi apparaissons comme spectatrices de l'histoire. Type de support : photo Format : Jpg, Couleur Taille ou durée : 3 Mo Date de la prise de vue : 2017-10-21 Auteur : Clara DELEAZ-MANOS Etablissement scolaire : AMBÉRIEU-EN-BUGEY - Collège Sainte-Marie Nom du monument : Château de Saint-Germain Commune : Ambérieu-en-Bugey (Ain, France) Coordonnées WGS84 : 45.948813, 5.376739 En savoir plus : Château de Saint-Germain Nombre de votes pour cette photo : 130 Année du concours : 2017/2018 Classement du jury : 16e Classement des internautes : 12e |
Musée archéologique d'Izernore - Patrimoine(s) de l'Ain Résumé : Musée archéologique d'Izernore Le musée archéologique d'Izernore nous transporte 2000 ans en arrière, dans la ville antique d’Isarnodurum. Le parcours de visite propose de se familiariser à la fois avec la vie quotidienne des Gallo-Romains et ... |
5 vues Fiche édifice : 132 Commune : Sainte-Croix (Ain, France) Rédacteur de la notice : Jusselme André Type : Mairie-école Architecte : Duclos Jacques, Girard Autres intervenants : Chanteur Joseph (maître-charpentier). Fonction : Ce bâtiment ayant hébergé la mairie et l'école est aujourd'hui utilisé comme habitation. Datation : 2e moitié 18e siècle Modifications : Ajout de deux bâtières avec oculus. Aménagement de frises en briques au-dessus de toutes les ouvertures de la façade et d'une petite corniche en briques soulignant le bas des fenêtres du premier étage. Description : Ce bâtiment est intéressant par sa façade très "officielle" pour un petit village rural. Il servit en effet d'école et de mairie en seconde partie du 19e siècle. Chacune des douze ouvertures de la façade (portes et fenêtres) est coiffée de linteaux de pierre surmontés de frises en briques. Son toit est orné de deux bâtières abritant chacune un oculus. Une petite corniche en briques souligne le bas des fenêtres du premier étage, renforçant l'esthétique et accentuant le caractère administratif du bâtiment. Matériaux gros oeuvre : Pisé Matériaux ouvertures : Pierre taillée,Brique Matériaux couvertures : Tuile mécanique Historique : Simple maison d'habitation à sa construction au 18e siècle, elle fut achetée en deux temps par la commune pour servir d'école et de mairie. En 1862, fut acquise la "maison Blanc-Milleron" (partie nord, à droite sur les photos) pour accueillir la salle de classe au rez-de-chaussée et l'appartement de l'instituteur à l'étage. En 1874, la "maison Cottin" (partie sud, à gauche sur les photos) fut achetée pour y installer la mairie. Des modifications furent faites en 1862-64, notamment pour aménager deux grandes baies au rez-de-chaussée afin d'éclairer la salle de classe (architecte: Jacques Duclos). Mais c'est surtout en 1880 que furent faits d'importants changements sur la façade : adjonction des deux bâtières avec oculus sur l'avant du toit qui n'avait jusqu'alors que deux pans ; installation des frises en briques au-dessus de toutes les ouvertures de la façade pour donner un caractère plus officiel au bâtiment. Enfin, des préaux furent construits à l'arrière de la maison en 1888 (intervenants: Girard, architecte, et Joseph Chanteur, maïtre-charpentier à Cordieux, pour tous les devis et travaux de 1880 et 1888). La classe accueillait soixante élèves en 1896. Le bâtiment était insalubre : par temps humide, "l'eau suinte à travers les murs et se répand sous le carrelage" (extraits de compte rendu de conseil municipal). La commune se résolut à construire une nouvelle école-mairie en 1903, à l'emplacement actuel. Elle vendit le bâtiment à un agriculteur, Claude Joly. Mais, les effectifs de l'école continuant à augmenter, la commune fut forcée de relouer l'ancienne école en 1919 pour y accueillir une deuxième classe jusqu'à la suppression de celle-ci par l'Académie en 1945. Geolocalisation WGS84 : 45.8921895941325 - 5.050883902389831 Protection : Aucune Documentation : L'ancienne école-mairie. 1861-1901, Archives communales de Sainte-Croix. Boite 1/2. Partie 3; Registres de délibérations du conseil municipal., 1870 à 1888, Archives communales de Sainte-Croix; Collectif, Pré-inventaire. Richesses touristiques et archéologiques du canton de Monluel, Sainte-Croix, Banderier, 1999, Médiathèque départementale de Bourg-en-Bresse 914.458 RIC FL; André Jusselme, Bulletin municipal de Sainte-Croix. , Histoires d'écoles à Sainte-Croix, 4, 1998; Sylvie Genevois et André Jusselme, Sainte-Croix, 800 ans d'histoire, 2018, https://fr.calameo.com/books/006062490017beaf7d9db |
Eglise, Notre-Dame de l'Assomption dite chapelle de Chanteins 8 vues Fiche édifice : 104 Commune : Villeneuve (Ain, France) Rédacteur de la notice : Nuguet Anne (Amis de la chapelle de Chanteins) Type : Chapelle Fonction : La chapelle n'étant pas désacralisée, une messe est célébrée chaque 15 août par un prêtre de la paroisse d'Ars/Savigneux/Villeneuve en hommage à la Vierge. Exceptionnellement, des baptêmes ont pu y être célébrés. Datation : 1er quart 11e siècle Modifications : Reprise de toute la façade ouest. Description : Eglise romane primitive peu remaniée. La nef unique est orientée dans l’axe est-ouest : elle est directement greffée, à l’ouest, sur le mur de façade et, à l’est, sur un clocher-arcade ne possédant pas de travée en dessous. Les ouvertures sont très étroites. Sur la façade ouest, la porte principale est agrémentée d’un tympan nu et d’un œil de bœuf. A l’extérieur, un bénitier provient d’un remploi et des traces de maçonnerie rappellent l’existence, jadis, d’une galonnière. Sur la face sud, un portail roman est orné de 2 piédroits se terminant par 2 corbeaux sculptés. Le chevet, à l’est, comporte 2 contreforts en pierre. Il est de forme semi-circulaire, induisant une voûte en cul-de-four. Le clocher-arcade est percé, dans sa partie haute, d’un oculus donnant dans la nef. Une petite cloche montée sur un joug est placée dans une baie excentrée. Un arc de pierres formant une voûte légèrement brisée, et visible dans le pignon, indique que le clocher-arcade a été rehaussé pour former un fronton triangulaire. Une croix en fer forgé est fixée au sommet. Matériaux gros oeuvre : Galet,Brique (carron),Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile canal,Tuile plate Inscriptions : Pierres de taille avec signes des tâcherons (montants porte centrale). Particularités : La forme architecturale est presque similaire à sa conception d'origine, d'une simplicité rare. La charpente est apparente, témoin de la nudité originelle des nefs romanes. Dernier sanctuaire dombiste avec des bancs de miséricorde faits de pierres et de briques maçonnées, longeant les murs au nord, à l'ouest et au sud. Ils permettaient aux paroissiens d'assister aux offices confortablement, car l'utilisation des sièges dans la nef était réglementée et taxée, et les laboureurs de la paroisse n'avaient pas les moyens de s'acquitter de ce droit. Le chœur est séparé de la nef par une poutre de gloire et des autels, maçonnés et accolés aux murs nord et sud. Des traces de polychromie dans les tons brun-noir, ocres ou rouges, apparaissent. Certaines traces de pigments laissent volontiers croire à la présence de fresques. Historique : Construite aux environs de l'an mil, c'est l'une des plus anciennes de la région. Annexe de l'église de Montagneux, dépendant du doyenné de Montberthoux (à Savigneux), d'obédience clunisienne, elle faisait partie du diocèse de Lyon, ce qui a occasionné de nombreuses visites pastorales de l'Archevêque de Lyon, dès 1469, pour surveiller l'état de l'église et veiller à son entretien régulier (fonts baptismaux, objets du culte, clocher, plafond lambrissé). En 1700, 2 messes par semaine étaient dites. Le XVIIIe siècle fut celui des rénovations, rendues possibles grâce aux dons des paroissiens. De gros travaux ont été effectués, tels que la réfection de la façade (avec appareillage en arêtes de poisson, dépose et remontage de la galonnière, mise en place d'un oculus), carrelage et plafonnage de la nef, blanchiment des murs à la chaux, porte d'entrée, jointoiement des vitraux, réfection de la toiture. Bien que Chanteins soit le lieu de nombreux pèlerinages (en l'honneur de Sainte Appolonie, de Sainte Agathe, de Saint Roch et de Saint Thibault), la paroisse jouissait d'une mauvaise réputation (lieu malsain, moralité douteuse des prêtres). Et le dernier prêtre s'enfuit à la Révolution. Une longue interruption laissa l'église à l'abandon. Il fallut attendre les années 1980 pour que la municipalité de Villeneuve engage d'importants travaux de restauration (toiture, extérieurs...). La petite cloche de Chanteins a de nouveau appelé les fidèles au culte le 15 août 1992. Geolocalisation WGS84 : 46.02912502600649 - 4.883866744113675 Protection : Aucune Documentation : Jérôme Dupasquier, Nouvelles annales de l'Ain - 2000, L'église de Chanteins, Société d'émulation de l'Ain, 2001, Médiathèque de Bourg-en-Bresse 944.583 SOC FL; Patrimoine en Dombes et Saône, De Clochers en clochers. Les églises du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, Chanteins, de 113 à 122, AGB (Bourg), 2008; Association Patrimoine en Dombes et Saône, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, Villeneuve / Edifices religieux / Ancienne église de Chanteins, de 259 à 261, 2000 |
3 vues Fiche édifice : 16 Commune : Champfromier (Ain, France) Rédacteur de la notice : Lancel Ghislain (PHC) Type : Lavoir Architecte : Tournier Autres intervenants : Ducret Émile, entrepreneur Fonction : Ce lavoir est aujourd'hui un lieu de convivialité de la commune. Datation : 1905,1ère moitié 20e siècle Modifications : Réaménagement du lavoir, avec déplacement du téléphone et des WC publics, et modification d'un pan de toiture. L'architecte qui suit les travaux est Mr Baillet. L'entreprise Gavaggio les exécute. Description : Le lavoir du Pont d'Enfer, au centre du village, situé entre la rivière de la Volferine et l’actuelle rue Neuve, est le plus bel ensemble de lavoir couvert de Champfromier. Symétrique, d'aspect extérieur rectangulaire, mais disposant d’un bassin central curviligne se déversant dans les deux autres, avec des niveaux d’eau différents, ce lavoir est d’une élégance remarquable. II est construit en belles et grandes pierres taillées provenant des carrières de Villette (Savoie), assemblées par de robustes crampons en fer. L'eau sort par un long bec inséré dans un pilier, surmonté d'un chapiteau pyramidal d'une hauteur totale de 2,22 m. Ce bec est soutenu par une élégante volute métallique et l'eau s'en écoule dans un premier bassin délimité par une accolade fermant un côté rectiligne. Cette eau se déverse ensuite, par une chute d'une petite vingtaine de centimètres, dans deux autres bassins symétriques, mais donnant l'illusion de n'en faire qu'un et comblant le restant de l'ensemble rectangulaire. Les bassins de réception comportent sur trois bords un plan incliné en très belle pierre, planche qui servait, il y a encore quelques décennies, à y battre le linge. Ce lavoir prend place dans un bâtiment couvert, mais ouvert à tous les vents, sauf de nos jours du côté de la cabine téléphonique et des WC publics, et sauf autrefois du côté de la buanderie. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile plate Historique : Le 18 septembre 1898, le conseil municipal de Champfromier décide la construction d'un bac-lavoir avec toiture, près du nouveau pont du Pont d'Enfer, entre le chemin rural n° 2 et le lit de la rivière la Volferine. Le 17 mai 1902, il autorise le maire à faire dresser un devis qui est approuvé le 14 septembre 1902, et vote, à cette fin, la somme de 3.000 francs. Ce projet reste néanmoins en attente durant deux ans, jusqu'au 15 février 1904, date de signature d'un nouveau devis. Le procès-verbal d’adjudication à Ducret Émile, entrepreneur, est approuvé le 18 avril 1904. La réception définitive du lavoir public du Pont d'Enfer, avec un solde de 455 francs à l'entrepreneur, date du 1er décembre 1905. Au début des années 1970, le conseil municipal fait poser des WC dans "les anciens lavoirs de la place du Pont d'Enfer", suivant le projet de M. Gervasconi, architecte à Bellegarde. La buanderie est supprimée. Geolocalisation WGS84 : 46.19458574463387 - 5.817241609183839 Protection : Aucune Documentation : Ghislain Lancel, Lavoirs et fontaines de Champfromier (Ain), PHC, 2013; Collectif , Richesses touristiques et archéologiques du canton de Bellegarde-sur-Valserine, Patrimoine des Pays de l'Ain, 2000 |