Pont, de la Grande Charrière 2 vues Fiche édifice : 44 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pont Fonction : Pont permettant de franchir un canal d'irrigation. Datation : 1857,3e quart 19e siècle Modifications : Renforcement de la surface de roulement. Description : Pont situé à l'entrée de la prairie, sur le chemin du Molard. Il enjambe le canal d'irrigation principal de la prairie. Ce pont, positionné en dernier sur le canal principal, est différent des ouvrages précédents dans sa forme. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée Historique : Édifié en 1857 lors de la création du réseau d'irrigation de la prairie de Crottet. Sa forme en arc, alors que les ponts voisins sont de forme rectangulaire, laisse penser qu'il s'agit d'une reconstruction. Geolocalisation WGS84 : 46.28768153606241 - 4.856754899374209 Protection : Aucune |
3 vues Fiche édifice : 45 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Presbytère Architecte : Nicolas François Fonction : Ce bâtiment abrite dorénavant un logement, deux salles d'enseignement religieux et des locaux associatifs. Datation : 3e quart 18e siècle Modifications : Réfection totale créant logement, salles de réunion et caserne des pompiers Description : Bâtiment situé à l'ouest de l'église, de l'autre côté de la rue Vila Croteldi, au sud de la salle polyvalente. L'ensemble se compose de deux bâtiments accolés l'un à l'autre. Le premier a deux niveaux et a plutôt une allure d'habitation. Le second voit sa façade principale occupée par trois portails en bois et il est beaucoup plus bas. Matériaux gros oeuvre : Pisé,Pierre non taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée,Béton Matériaux couvertures : Tuile mécanique,Tuile canal Historique : Ce bâtiment a été acquis par la commune de Crottet en 1817 afin d'y loger le curé desservant (le presbytère d'origine avait été vendu lors de la Révolution en tant que bien national). Après le départ du dernier prêtre de Crottet (Francisque Granger en 1954), le bâtiment a accueilli la cantine scolaire et les salles de catéchisme. Geolocalisation WGS84 : 46.27819409047065 - 4.892496049578767 Protection : Aucune Documentation : Archives départementales de l'Ain, Extrait du registre des délibérations de la commune de Crottet, 1817, AD01 2 O 8; Poncin Georges, Crottet au fil du temps, Presbytère, 22, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet - cote 944.583 CRO FL |
Croix de chemin, de Chavannes 2 vues Fiche édifice : 46 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Croix de chemin Fonction : Cette croix marque une intersection de voies. Datation : 1826,2e quart 19e siècle Description : Croix située à l'intersection de la route de Grièges, de la rue de Chavannes et de la route de Thurignat. Le monument est construit sur un tertre, probablement à cause des risques de crues. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Inscriptions : "JUBILE 1826 - RETABLI EN 1876". Sur la croix côté est, l'inscription JHS est surmontée d'une petite croix. Historique : La croix a été érigée suite à une mission en 1826, confirmée 50 ans plus tard, en 1876. Geolocalisation WGS84 : 46.275172636614016 - 4.872852087719366 Protection : Aucune Documentation : Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, 51 - 55, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet 944.583 CRO FL |
1 vue Fiche édifice : 47 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Croix de cimetière Fonction : Cette croix rappelle une mission de 1845. Datation : 1845,2e quart 19e siècle Description : Croix métallique reposant sur un socle en pierre, située à l'entrée du cimetière, immédiatement à droite. Elle comporte divers motifs, peints de couleurs différentes. On ne sait pas si les coloris des motifs sont d'origine ou s'ils sont dus à l'imagination du dernier intervenant. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Métal Inscriptions : MISSION 1845 Historique : Ce monument a été érigé à cet emplacement suite à la mission de 1845, prêchée par deux missionnaires de Pont-d'Ain. Il a remplacé une précédente croix, la croix de la Carrière, qui a dû être déplacée sur la route de Bâgé à Pont-de-Veyle. Geolocalisation WGS84 : 46.2781277233782 - 4.894026875845157 Protection : Aucune Documentation : Poncin Georges, Crottet au fil du temps n°2, 51 - 55, 2017, Bibliothèque municipale de Crottet 944.583 CRO FL |
1 vue Fiche édifice : 48 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Lavoir Autres intervenants : Chambard Claude, Granger Antoine Fonction : Ce lavoir a été exploité par des agriculteurs pour y prélever de l'eau jusque dans les années 1990. Il n'est plus utilisé aujourd'hui. Datation : 1911,1er quart 20e siècle Description : Édifice composé de deux bacs en maçonnerie : l'un était destiné au lavage du linge et le second à l'abreuvage du bétail lorsqu'il rentrait de la prairie. Il est situé en aval de la route de Pont-de-Veyle à Replonges (RD933). Ce lavoir est alimenté en continu par une source captée environ 100 mètres en amont (près de l'abribus). Matériaux gros oeuvre : Béton Historique : La construction de ce lavoir a été décidée par le Conseil municipal en 1911. Le coût s'est élevé à 299,75 francs. Deux personnes ont travaillé à cet ouvrage : Chambard Claude (pour 241 francs), Granger Antoine (pour 58,25 francs). Geolocalisation WGS84 : 46.27388172935786 - 4.884371996013215 Protection : Aucune Documentation : Registre du Conseil municipal, Délibération du 24 septembre 1911, 1911, Mairie de Crottet, non coté |
8 vues Fiche édifice : 56 Commune : Biziat (Ain, France) Rédacteur de la notice : Blasco Jean-Pierre (St Guignefort) Type : Maison de village Datation : 4e quart 16e siècle Modifications : Ajout d'une extension en pisé en partie sud de l'édifice. Description : Maison rectangulaire, orientée nord-sud, dite haute et basse, pour partie à pans de bois et torchis, pour partie en pisé, munie d'une galerie ouverte qui entoure le bâtiment sur trois côtés. Elle faisait partie d'un ensemble de bâtiments à usage agricole, constituant un quadrilatère ouvert dont le côté sud est toujours occupé par une grange à pans de bois, torchis et briques/carrons. Matériaux gros oeuvre : Brique (carron),Colombage avec torchis,Colombage avec briques,Brique,Bois Matériaux ouvertures : Pierre taillée,Bois Matériaux couvertures : Tuile canal Particularités : La particularité principale est la galerie ouverte qui entoure la maison sur 3 côtés : ouest, nord, est. Au nord, la galerie est intacte mais les êtres ont été fermés. Historique : Le nom "BRAHELIS" provient d'une famille présente dans la région sous l'Ancien Régime. On trouve des Brahelis (ou Brayelis, Braelis, Brabelis suivant l'orthographe des actes paroissiaux) aux 16e et 17e siècles à Biziat. Mais à partir de 1671, on constate qu'ils sont illettrés : une croix leur tient lieu de signature sur les actes. L'abbé Bourdon, dans sa "Monographie de la paroisse de Biziat" parue en 1905, fait état d'une maison construite au hameau Chanal, par le notaire Jacques Brahelis. Ce dernier a exercé son activité entre 1582 et 1628 à Biziat (cote AD de l'Ain 3E2104). La maison faisait partie d'un domaine agricole important, exploité jusqu'en 1962, comportant étables, granges, soue à cochon, cellier, four, tous ces bâtiments annexes étant séparés physiquement de l'habitation. Geolocalisation WGS84 : 46.22622481163138 - 4.940604697912931 Protection : Aucune Documentation : Abbé Bourdon, Bulletin de la Société Gorini, Monographie de la Paroisse de Biziat, 19-20, imp. J. Dureuil, 1905 |
Stèle, Anne-Marie Crollet 2 vues Fiche édifice : 59 Commune : Vonnas (Ain, France) Rédacteur de la notice : Ravoyard Alain (Amis vieux Vonnas) Type : Stèle Architecte : Jay Alain Autres intervenants : Marbrerie Lafay Fonction : Stèle rappelant la mémoire et l'action d'Anne-Marie Crollet Datation : Septembre 2014,1er quart 21e siècle Description : Il s'agit d'un bas-relief posé sur un socle, représentant trois personnages devant une ferme bressane. Anne-Marie Crollet est au centre et s'adresse à la jeune fille se trouvant à sa droite. Celle à sa gauche est attentive. L'arrière-plan se compose du bâtiment de ferme, d'une charrette remplie de fourrage et d'un champ de blé, le tout sous un soleil radieux. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Historique : C'est le 15 janvier 1649 que naquit Anne-Marie à Namary (hameau de la commune de Vonnas), dans une famille de notable et propriétaire terrien. Elle en devient l'unique héritière après le décès de plusieurs de ses frères et de l'entrée dans les ordres de l'un d'entre eux, François. A 23 ans, elle épouse Pierre Brunet, seigneur de la Vrandrière, conseiller au parlement de Metz, et part vivre à Bourg-en-Bresse dans la maison de celui-ci. Pierre Brunet (son aîné de trente ans) décède en 1678. Anne-Marie, restée seule et sans enfant, hérite de tous les biens de son époux. Mais elle doit se débattre dans des affaires compliquées pour protéger son héritage, contesté par la famille de son défunt mari. C'est pourquoi, dans son testament, elle décide de léguer sa maison à la Ville de Bourg-en-Bresse et d'y fonder une charité afin d'accueillir des filles mendiantes de plus de 7 ans, venant de Vonnas, Mézériat, Confrancon et surtout Namary (localités de ses propriétés terriennes). Bien après son décès, sont toujours hébergés des orphelins, filles et jeunes garçons. Anne-Marie Crollet décède le 8 novembre 1687 à Namary et est inhumée selon son désir dans l'église de Vonnas (l'actuel Centre Culturel Saint Martin). Cet ouvrage contemporain a été commandé à l'initiative de l'association Vonnas Patrimoine (ex Amis du Vieux Vonnas) pour rappeler l'engagement d'Anne-Marie Crollet. Geolocalisation WGS84 : 46.54238545764701 - 5.677865720872887 Protection : Aucune Documentation : Jay Alain, Présentation du projet de relief Anne Marie Crollet, 2, 2013; Dumon André, Anne Marie Crollet, La charité au 17e siècle. Portrait présumé, Les Amis du Vieux Vonnas, 2014, Bibliothèque municipale de Vonnas |
3 vues Fiche édifice : 64 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Pigeonnier Fonction : Ce pigeonnier n'a plus de pensionnaires depuis de nombreuses années, si ce n'est une chouette. Datation : 2e quart 19e siècle Description : Bâtiment de forme carrée, isolé des autres constructions du moulin et positionné en bordure de l'exutoire de la Veyle. Matériaux gros oeuvre : Pisé,Pierre non taillée Matériaux couvertures : Tuile en écaille Historique : Ce pigeonnier, postérieur à 1834, fait partie d'un ensemble qui formait le moulin de Thurignat. Les bâtiments appartenaient initialement aux châtelains de Pont-de-Veyle. Au fil des décennies et des successions, les différentes propriétés composant les domaines ont progressivement été cédées. Geolocalisation WGS84 : 46.27187962710492 - 4.8808944214222265 Protection : Aucune |
Voie ferrée, dite Paris-Lyon-Marseille (PLM) 2 vues Fiche édifice : 65 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Chemin de fer Autres intervenants : Denis Joaquim (responsable du projet) Fonction : Trafic ferroviaire Mâcon-Bourg-en-Bresse simple (T.E.R. principalement, ainsi que trains de marchandises, céréales et véhicules). Datation : 1855,3e quart 19e siècle Description : Le tracé de la voie ferrée, sur la commune de Crottet, va de la jonction avec Grièges (Veyle) à Saint-Jean-sur-Veyle, peu après la gare (fiche Edifices n°72). Sont comptabilisés cinq ponts (fiches Edifices n°3-12-18-23-42), un viaduc (fiche Edifices n°33) et un tunnel (fiche Edifices n°41). Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Béton Matériaux ouvertures : Pierre taillée Historique : La construction de la voie ferrée a eu lieu entre 1855 et 1856. Geolocalisation WGS84 : 46.2795695374529 - 4.85703266030248 Protection : Aucune Documentation : Archives Départementales de l'Ain, AD01 5 S 99 à 118; Poncin Georges, Crottet au fil du temps n° 2, Le chemin de fer à Crottet, 42 à 50, 2017, Bibliothèque de Crottet : 944.583 CRO FL |
3 vues Fiche édifice : 68 Rédacteur de la notice : Jacquemont Muriel Type : Lavoir Autres intervenants : Bizet (charpentier) Fonction : La fonction première du lavoir est de pouvoir rincer le linge dans une eau propre. Mais c'est aussi un lieu de sociabilité où de nombreuses personnes se retrouvent. Aujourd'hui, l'aménagement et la conservation du bâtiment et du bac toujours en eau en font un point de balade et de rencontre. Datation : 1845,2e quart 19e siècle Description : Ce lavoir se situe en bas du village de Treffort, dans un cadre très verdoyant. Au 19e siècle, il a été décidé de le construire à cet emplacement, à la source du ruisseau du Caméléon, permettant une alimentation quasi continue du lavoir en eau. Un bassin rectangulaire en pierre, de grande dimension, est recouvert d'une toiture avec une très belle charpente en bois. Il est raccordé à la source. Une première vanne permet de gérer le volume d'arrivée d'eau. Une seconde est installée à la sortie du bassin permettant sa vidange. Sur toute sa longueur, à mi-profondeur, des blocs de pierre sont disposés formant une marche. Des fiches métalliques y sont ancrées, devant autrefois supporter des barres en métal. Ces dernières sont d'une aide précieuse pour les lavandières, permettant de maintenir la planche de bois utilisée pour rincer et brosser le linge. 10 bancs en pierre sont disposés autour du bassin entre chaque pilier de la toiture. Ils permettaient aux lavandières de se reposer ou de poser la panière à linge. Aujourd'hui ce sont les promeneurs qui les utilisent. Le bassin est entièrement recouvert par une toiture à quatre pans. La très belle charpente est maintenue par 14 piliers en bois de chêne. 12 d'entre eux sont posés sur des plots en pierre, les deux derniers profitent de la structure en pierre des deux écluses. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Bois Matériaux couvertures : Tuile canal Particularités : L'une des particularités à noter de ce lavoir est son système de régulation de l'eau par deux vannes d'écluse. S'y ajoute aussi la présence des bancs en pierre. Historique : Le lavoir de la Platte s'inscrit dans un grand mouvement de construction de ce type d'équipement, se développant dans le courant du 19e siècle, lié à la mise en place de mesures de salubrité publique et à la montée de l'hygiénisme. Avant la Révolution française, les lavoirs sont dus à une initiative privée. Les différentes épidémies de choléra, variole ou typhoïde vont provoquer une prise de conscience sur le manque d'hygiène et de propreté. Des comités de salubrité publique sont créés à partir de 1832 dans tous les cantons de l'arrondissement de Bourg-en-Bresse à la demande du préfet. L'accès à une eau propre et courante est primordial et doit être donné à tous. Afin de réguler les usages de l'eau, d'inciter les lavandières à se regrouper, les lavoirs publics apparaissent. Suite à une forte épidémie de choléra en 1849, le ministère de l'Agriculture et du Commerce, dans une note de 1850, impose l'édification de lavoirs et de fontaines, permettant une organisation des lieux et des usages de l'eau. Treffort a pris les devants en construisant son lavoir en 1845. Bizet, charpentier à Treffort, se voit confier les travaux. Le lavoir va être utilisé jusque dans les années 1960 où il sera concurrencé par les lessiveuses et surtout les premières machines à laver. Un arrêté municipal du 6 juillet 1995 précise tout de même qu'aujourd'hui "tous les lavages sont interdits, tandis que les feux et le stationnement de véhicules sont soumis à autorisation du maire." Il devient un lieu de promenade mais il conserve encore son rôle social, de point de rencontres et de discussions entre les personnes du village ou de passage. Par son environnement agréable, il incite à la pause et la présence de l'eau ajoute à ce sentiment de bien-être. Geolocalisation WGS84 : 46.269761857098416 - 5.373269319534302 Protection : Aucune Documentation : Collectif, Lavoirs de l'Ain, Patrimoine des Pays de l'Ain, 2013, Service patrimoine de l'Ain : 4.3 LAV; collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Treffort, 14-15, Patrimoine des Pays de l'Ain, 1982, Service patrimoine de l'Ain : R25.1 RIC |
Foyer familial, Salle des Fêtes 1 vue Fiche édifice : 71 Commune : Lent (Ain, France) Rédacteur de la notice : Cornet Jean (Lent patrimoine) Type : Salle des fêtes Architecte : Pochon Louis Autres intervenants : Bardet Charles (charpente et maçonnerie), Millet Aimé (menuiserie), Janin Alphonse (plâtrerie), Béraud Auguste (électricité) Fonction : Depuis 1935, cet édifice est un lieu de manifestations culturelles, d'expositions, de réunions d'associations culturelles ou sportives de la commune et de tous organismes louant ces locaux. Datation : 1934,2e quart 20e siècle Modifications : Modifications des ouvertures, démontage des tribunes intérieures, création de cuisines, sanitaires, électricité mise aux normes. Modifications de l'aspect extérieur par la création d'avant-toits. Description : Bâtiment de forme rectangulaire, couverture de tuiles plates à deux pans, fronton pyramidal à quatre niveaux, hall d'entrée vitré, couvert d'un avant-toit plat. Matériaux gros oeuvre : Métal,Mâchefer,Béton Matériaux ouvertures : Béton Matériaux couvertures : Tuile plate,Tôle Inscriptions : Trois dates sont inscrites sur le fronton est : 1934-1935 (dates de la construction) et 2005 (date de la rénovation). Particularités : Salle totalement fonctionnelle permettant aussi bien des manifestations culturelles diverses, grâce à une scène de grande dimension et à l'équipement technique (son et image), que des repas de grands groupes, grâce à des équipements de cuisine et restauration. Historique : Le 13 juin 1934, l’architecte Louis Pochon, dont le cabinet est au 4 avenue Alsace Lorraine à Bourg-en-Bresse, présente au conseil municipal les plans du Foyer Rural (ou Familial). Le devis s'élève à 132 297 francs. Le 21 octobre 1934, 5 lots font l’objet d’adjudication : la maçonnerie et la charpente à Bardet Charles de Lent, la menuiserie à Millet Aimé de Bourg-en-Bresse (plusieurs malfaçons sont constatées début 1937 ; faillite de l’entreprise Millet), la plâtrerie à Janin Alphonse de Pont-d’Ain, l’électricité à Béraud Auguste de Lent. Le 13 juin 1935, achat de 200 sièges, accessoires de scène, rideaux décors, pour la somme de 8 000 francs, chez Fourel, négociant à Lyon, et de 100 chaises à 31,65 francs l’une, chez Bouvot, négociant à Lyon. Le 19 janvier 1935, un devis supplémentaire de 9 821,60 francs est accepté. A réception des travaux, le 16 décembre 1935, le coût final sera de 139 048 francs. Le bâtiment de 1935 mesure 30,70 mètres de long et 12,80 mètres de large. La réception a lieu en présence de Louis Pochon, architecte, de Joseph Bret, maire, des conseillers Bourcet, Perdrix, Revel et Rousset, et des entrepreneurs Bardet, Millet, Janin et Béraud. Le 9 janvier 1960, un incendie, déclenché par un poêle à bois avant une séance de cinéma scolaire, cause de très gros dégâts. En 1964, la commune fait installer le chauffage central. En 2005, de très gros travaux visant à moderniser la salle et son environnement sont réalisés, lui donnant son aspect extérieur actuel. L’architecte est Jacques Gerbe de Bourg-en-Bresse. Les agrandissements réalisés amènent le bâtiment à 46,70 mètres de long et 26,40 mètres de large. Les deux avant-toits est et sud, à très faible pente, sont à 4,40 mètres de haut. Cette toiture est soutenue par des poteaux en métal prélaqué. Geolocalisation WGS84 : 46.1175732555177 - 5.194422058274995 Protection : Aucune Documentation : Louis Pochon, architecte, Construction d’un foyer familial, Plans de construction , 2, 1934, Archives communales de Lent : 1M2; Mairie de Lent, Construction du foyer familial, Affiche de l'avis d'adjudication des travaux de construction d'un foyer familial à Lent, 1, Imprimerie des courrier de l'Ain, 1934 , Archives Communales de Lent : 1M2; Mairie de Lent, Construction du foyer familial, Réception des travaux, 2, 1935 , Archives communales de Lent : 1M2 |
Gare, SNCF de Pont-de-Veyle 3 vues Fiche édifice : 72 Commune : Crottet (Ain, France) Rédacteur de la notice : Poncin Georges (Histoire et patrimoine) Type : Gare Fonction : Ce bâtiment conserve ses fonctions de gare. Datation : 1856,3e quart 19e siècle Modifications : Réfection du parvis et des accès Description : Ce bâtiment présente une architecture symétrique et se compose d'un pavillon central à trois travées avec un rez-de-chaussée, un étage et des combles. Lui sont accolées deux ailes à simple rez-de-chaussée. Ce modèle est standard d'un bâtiment voyageur de troisième classe. Un soin esthétique est apporté aux façades avec une corniche courant sur le haut des ailes et délimitant le rez-de-chaussée du premier étage. Les divisions sont aussi marquées verticalement par des pierres de taille ajustées en bossage. Un enduit coloré recouvre les murs. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée,Brique Matériaux ouvertures : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile plate Historique : La gare de Pont-de-Veyle - Crottet se situe sur la ligne Mâcon - Bourg-en-Bresse hors de portée de la zone d'expansion du lit de la Saône et à une proximité satisfaisante de Mâcon. En effet, les signaux étant initialement actionnés manuellement, les commandes nécessitent une distance raisonnable. Le bâtiment des voyageurs est édifié vers 1856 et l'ensemble de la station est en service dès juin 1857 en même temps que celles de Polliat et Vonnas, cette dernière étant préférée à Mézériat par sa position centrale entre Polliat et Pont-de-Veyle. La Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée est la commanditaire de cette ligne ferroviaire avant d'être absorbée dans la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (P.L.M.). Le rez-de-chaussée est occupé par le guichet, la salle d'attente et les aisances ainsi qu'un garage à vélo. A l'étage, se trouve le logement du chef de gare. La gare conserve encore aujourd'hui son statut de gare de voyageurs, permettant la sauvegarde des installations et de ce bâtiment. Geolocalisation WGS84 : 46.26772757252543 - 4.8928147143341505 Protection : Aucune Documentation : Georges Poncin, Crottet au fil du temps n° 2, 47, 2017, 944.583 CRO FL (Bibliothèque de Crottet) |
7 vues Fiche édifice : 77 Commune : Torcieu (Ain, France) Rédacteur de la notice : Paccalet Emilie Type : Lavoir Fonction : Le lavoir de Torcieu est toujours en fonctionnement. Datation : 1895,4e quart 19e siècle Description : Le lavoir de Torcieu, qui se situe dans le centre du village, est composé d'un bac de lavage assez large comparé aux autres lavoirs de la commune. Il est couvert d'une toiture et accolé au four communal, disposition que l'on retrouve au hameau du Chauchay. Matériaux gros oeuvre : Pierre taillée Matériaux couvertures : Tuile canal,Bois Historique : En 1892, les habitants de la commune demandent la construction d'un lavoir neuf à Torcieu pour remplacer celui plus ancien. Le 26 mars 1892, suite à la lecture du devis, il est négocié d'augmenter la longueur du bac. Le 14 avril 1894, l'autorisation est donnée pour la construction qui débute seulement le 14 février 1895. En 1999, la réfection du lavoir (et du four) est entreprise ainsi qu'une reprise des abords. Geolocalisation WGS84 : 45.922827892995436 - 5.396147778860836 Protection : Aucune |
4 vues Fiche édifice : 83 Commune : Torcieu (Ain, France) Rédacteur de la notice : Paccalet Emilie Type : Lavoir Fonction : Le lavoir n'est plus aujourd'hui utilisé. En revanche, la fontaine permet toujours d'accéder à l'eau. Datation : 1881,4e quart 19e siècle Modifications : En 1893, la toiture est construite pour abriter le lavoir. En 1928, des réparations sont nécessaires. Description : Le hameau de Montferrand est équipé d'un lavoir et d'une fontaine, situés au carrefour principal. Le bac du lavoir est accolé à la fontaine, cette dernière permettant un accès à l'eau. La colonne de la fontaine est surmontée d'un chapiteau associé à une boule, portant une croix en fer forgé. Au moment de la mise en place de la toiture, la colonne est intégrée à la charpente, altérant la lisibilité complète de la fontaine. L'ensemble est en pierre, la charpente en bois et la couverture en tuile fibrociment. Matériaux gros oeuvre : Pierre non taillée,Pierre taillée,Bois Matériaux couvertures : Autre (à définir) Historique : Le lavoir est construit en 1881 à partir d'un projet de 1864 (d'après les plans). Le 13 juillet 1893, est réalisée la construction d'un toit, abritant aussi la fontaine. En 1928, des réparations sont nécessaires ainsi qu’un aménagement du carrefour pour améliorer la circulation à cet endroit. Le lavoir est alors réduit de quelques mètres pour permettre cet agrandissement des voies rurales. Geolocalisation WGS84 : 45.92663490795411 - 5.409600961288334 Protection : Aucune |
10 vues Fiche édifice : 84 Commune : Châtillon-sur-Chalaronne (Ain, France) Rédacteur de la notice : Megard Christophe (St Guignefort) Type : Château-fort Fonction : Ce lieu, auparavant résidence du seigneur, est aujourd'hui un site touristique visité. Régulièrement, des spectacles occupent les espaces. Datation : 1287,Limite 13e siècle 14e siècle Modifications : La tour carrée est construite au 15e siècle. A partir du 16e siècle, l'ensemble castral est démonté petit à petit pour la réutilisation des matériaux dans la ville : bois de chêne, tuiles, carrons savoyards, pierres d'encadrement... Description : Le château est un polygone de 308 m environ de périmètre, ponctué de six tours (cinq tours rondes et une tour carrée). L'entrée se fait par une porte munie d'un arc brisé. La hauteur des remparts est de 10 à 12 m, d'une épaisseur variable de 1,80 m à 1,20 m. Aujourd'hui, tous les bâtiments intérieurs aux remparts ont disparu (donjon, logements seigneuriaux, chapelle près de la tour dite du Courtil, logis, cuisine, fours à pain, écuries, latrines…). Les traces de la "haute cour" et de la" basse cour" subsistent par une nette différence de niveau. Matériaux gros oeuvre : Brique (carron),Pierre taillée Matériaux ouvertures : Pierre taillée,Brique,Bois Matériaux couvertures : Tuile canal Historique : Au début du 11e siècle, l’existence d’un château est attestée à Châtillon-sur-Chalaronne. Il s’agit d’un modeste château, construit principalement en bois, ainsi que sa palissade, et qui va donner son nom « castellio » à la petite bourgade qui se construit à ses pieds, sur la rive gauche de la rivière Chalaronne. Établi sur un éperon morainique, entouré par la Chalaronne au nord, par la rivière Relevant à l’ouest, il est muni d’un fossé sur son troisième côté, au sud. Il occupe ainsi une belle position défensive. En 1272, par le mariage de Sybille de Bâgé avec Aimé (ou Amédée) de Savoie, la seigneurie de Châtillon passe à la Maison de Savoie. Les comtes de Savoie sont conscients de l’intérêt stratégique du château de Châtillon et vont décider d’en faire une véritable forteresse. Les travaux vont s’étaler pendant plus d’un siècle entre 1287 et 1423. La forteresse va être construite en carrons savoyards, les pierres taillées étant réservées à certaines utilisations particulières : jambage des ouvertures, archères canonnières… De leur côté, au même moment, les Châtillonnais vont procéder à la construction des remparts qui vont entourer la « ville neuve » s'établissant sur la rive droite de la Chalaronne, et se raccorder à la forteresse. Le château est placé sous l’autorité d’un « châtelain », nommé par le comte puis le duc de Savoie (la Savoie est érigée en duché en 1416 par l’empereur Sigismond 1er). Il est assisté par quelques hommes d’armes. En 1536, pendant les huitièmes guerres d’Italie, la Bresse est envahie par les armées de François 1er. Mais en 1559, par le traité de Cateau-Cambrésis, la Bresse est restituée à la Savoie. C’est la fin de la première annexion française. En 1595, débute une nouvelle guerre franco-savoyarde. La Bresse est à nouveau envahie par les armées françaises, sous le commandement du maréchal de Biron (Charles de Gontaut, duc de Biron, 1562-1602). Cette occupation devient définitive et est entérinée le 17 janvier 1601 par le traité de Lyon. On peut noter que le château et la ville de Châtillon ne sont assiégés qu’une fois, en 1596, par une troupe française commandée par le seigneur de la Bastie. Le siège ne dure que deux jours et le sac de la ville semble être évité par le paiement d’une rançon de 200 livres. Dès lors, Châtillon n’est plus une ville frontière dans le territoire français auquel elle appartient désormais, et le maintien du château n’a plus de raison d’être. On peut penser que ce sont les habitants eux-mêmes qui se chargent de le « raser » pour en récupérer les carrons, que l’on retrouve d’ailleurs dans la ville dans nombre de bâtiments. Geolocalisation WGS84 : 46.1177330066087 - 4.955000281333923 Protection : Inscrit ISMH (inventaire supplémentaire des MH) 22-02-1927 Documentation : Compte de Pierre d'Estrées, receveur de la châtellenie, cote B 7560, Archives de la Côte-d'Or; Compte de Mermet Cadout, châtelain, B 7562, Archives de la Côte-d'Or; Bernard Koch, Châtillon-lès-Dombes, le château fort et la poype originelle, 2014; Octave Morel, La vie à Châtillon-lès-Dombes d'après les comptes de syndics, 1375-1500 , 794, Hachette - BnF, 1925 réédité en 2018; Christine Cercy, Châteaux savoyards de Bresse, Bâgé, Châtillon, Miribel et Montluel, de la moitié du 14e siècle à la moitié du 15e siècle d’après les Comptes de châtellenie, Mémoire de maîtrise - Université Lumière Lyon 2, 1996; Adrien Favre, Histoire de Châtillon-sur-Chalaronne, 136, Imprimerie Banderier, 1972 |