Des pelouses pâturées aux boisements frais des ravins, la diversité des milieux est liée à l’exposition, aux phénomènes de versants et à la nature de la roche. Les phénomènes karstiques ont entraîné la formation de falaises calcaires, de rivières encaissées, de grottes et de gouffres. Les zones humides sont rares dans le Revermont. Les pelouses sèches sont rythmées par les murgers, amoncellement de pierres ôtées des pâturages.

Les pelouses sèches concentrent les atouts environnementaux de ce territoire : elles hébergent une flore variée et notamment de nombreuses espèces d’orchidées, et diverses espèces de faune à enjeux. Les milieux bocagers ainsi que les grottes et falaises calcaires abritent également des espèces d’oiseaux et chauve-souris remarquables.

Les différentes déclinaisons des pelouses sèches concentrent les atouts de ce territoire : elles hébergent une flore variée composée d’orchidées et d’autres espèces comme la Marguerite de Saint-Michel, protégée.

La faune n’est pas en reste, avec des oiseaux (Circaète Jean-le-blanc, Engoulevent d’Europe ou Bruant fou) mais également des reptiles ou des insectes à affinité méridionale. Les milieux bocagers hébergent deux espèces rares de rapaces nocturnes : la Chevêche d’Europe et le Petit-Duc scops qui trouve ici une de ses seules stations du département. Certaines grottes hébergent des colonies de chauves-souris en période hivernale et estivale, comme celles de Corveissiat et de Courtouphle. Les falaises calcaires hébergent des espèces spécialisées comme le Grand-duc d’Europe et le Faucon pèlerin. Le Lynx d’Europe et le Chat forestier sont bien présents dans cette entité naturelle.

La pérennité des pelouses sèches est liée au maintien d’une agriculture économiquement viable dans les espaces de pente.

La principale menace qui pèse sur ces milieux est le déclin de l’agriculture des secteurs moins productifs, avec l’abandon des pelouses sèches et un embroussaillement progressif des anciens pâturages. Si la dynamique qui se met en place est intéressante dans ses premiers stades, les espèces mentionnées disparaissent progressivement avec l’évolution vers les stades forestiers.

Malgré la proximité de Bourg-en-Bresse, l’urbanisation reste modérée et concernent essentiellement le fond des vallées.