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3 montée de l'Abbaye, 01130 Nantua - France
Tél. + 33 (0)4 74 75 07 50
musee.resistance@ain.fr

Horaires du Musée

Ouvert du 15 mars au
15 novembre
de 10 h 00 à 18 h 00. 
Fermé le mardi.

Fermetures exceptionnelles
les 25 et 29 mars 2024.

Ouvert les jours fériés 
(1er avril, 8, 9 et 20 mai, 14 juillet,
15 aout, 1er et 11 novembre),
sauf le 1er mai

GROUPES & scolaires :
du 15/01 au 15/11, sur réservation.

Tarifs

Ils en parlent !

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Retrouvez dans cette page un florilège d'événements qui font la vie du musée de la Résistance et de la Déportation de Nantua.

Coulisses de tournage, reportages, dons, invités, replay... sont à l'honneur ici.

12 mars 2022 : conférence « La fuite en Suisse ».

Le musée a ccueilli l’historienne genevoise Ruth Fivaz-Silbermann, pour une conférence sur le sort des Juifs à la frontière franco-suisse durant les années de la Solution finale (1942-1944).

 

« Durant la Seconde Guerre mondiale, plus particulièrement durant les années 1942 à 1944 – années d'exécution de la "Solution finale de la question juive" par l'Allemagne nazie –, de nombreux juifs ont fui en direction du pays de Gex pour essayer de passer en Suisse et de sauver ainsi leur vie. S'ils sont moins nombreux qu'en Haute-Savoie, ces passages ont néanmoins laissé des traces dans les archives, qui permettent de reconstruire avec précision des parcours, des actes de résistance, et malheureusement aussi des refoulements de la part des autorités helvétiques. » R. Fivaz-Silbermann

 


31 mars 2021 : visioconférence "L'année 1940 dans le bassin bellegardien"

 Dans l'attente des nouvelles directives pour ouvrir, le musée de la Résistance et de la Déportation de l’Ain continue ses actions auprès du public et a organisé une visioconférence gratuite avec Christophe Vyt, professeur d’histoire-géographie. Ce dernier avait déjà vu son rendez-vous au musée reporté par deux fois en raison des confinements successifs. C’est pourquoi, le musée lui a proposé cette conférence 2.0. Une cinquantaine d’internautes s’étaient inscrits pour suivre en direct cette visioconférence conférence et échanger directement avec lui.

L’année 1940 a été particulièrement marquante dans la région de Bellegarde. Aux destructions liées à la débâcle de l’armée française succède la mise en place de la ligne de démarcation, qui divise la région et bloque les échanges et les circulations. Christophe Vyt a notamment mis en lumière l’extraordinaire richesse du fonds Jean Allais. Ce photographe bellegardien a pris de nombreux clichés de sa ville durant les années de guerre, mais il a aussi développé des doubles des tirages que les Allemands lui confiaient durant l’Occupation. 


11 déc. 2019 : transfert de la maquette du sabotage du pont de Reculafol

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Déc. 2019, transfert de la maquette au Musée du cheminot

Initialement présentée dans l’exposition permanente du MRDA, cette maquette avait rejoint en 2017, à la suite des travaux de rénovation de ce dernier, le musée des traditions bugistes à Saint-Rambert-en-Bugey, proche des lieux du sabotage.
Faute de place pour la mettre en valeur, le musée n’a pas renouvelé le dépôt. Le 11 décembre 2019, cette maquette, réalisée par Gérard Joud, ex. président du musée, a été transférée au musée du cheminot d’Ambérieu-en-Bugey. Elle y a trouvé sa place parmi les différentes collections présentant les parcours des résistants cheminots.

Zoom sur le sabotage de Reculafol

Le 9 juin 1944 à 15 h 50, un train de marchandises remorqué par la 141-D-397 conduite par une équipe de cheminots du dépôt d'Ambérieu est saboté.

L'équipe est composée d'un mécanicien de route, Joseph Grand, du chauffeur de route, René Jean Guillaume accompagné d'un autre chauffeur, Jean Deleaz, qui profite du trajet pour rentrer chez lui.

Les maquisards ont plastiqué les rails pensant que le train blindé allemand dit le "Paillu" passerait. C'est en fait ce train banal de marchandises qui fait les frais du sabotage. La locomotive se renverse dans l'Albarine et tue les deux chauffeurs : René Jean Guillaume et Jean Deleaz. Seul Josepl Grand survivra bien qu'il ait été gravement brûlé.


Novembre 2019 : un don exceptionnel

Don de sa robe de mariée en toile de parachute par Madame Suzanne Tremouillac (jpg - 126 Ko)

Madame Tremouillac et son frère lors de la remise de sa robe de mariée au MRDA, le 12 novembre 2019

Le 12 novembre 2019, Suzanne Trémouilhac (née Guillermin), 98 ans, originaire de Bény dans l’Ain, a fait don au musée de sa robe de mariée réalisée en toile de parachute.

Suzanne Guillermin, fille de Jean-Denis et Eugénie Guillermin, forgerons à Bény, a été agente de liaison auprès du 1er bataillon FTP de l’Ain dans le secteur de Coligny en 1944. Leur domicile a servi de dépôt d’armes pour le maquis et de relais d’informations.  Le frère de la donatrice,  Jean-Henri Guillermin résistant, a fait lui aussi partie du 1er bataillon FTPF. Il a notamment participé à la Bataille de Moulin des Ponts le 14 juin 1944.

Suzanne s’est mariée avec Paul Trémouilhac, originaire de Vienne, à Bény le 16 août 1944 avant la Libération. La robe de mariée a été confectionnée par une couturière de Vienne. Le parachute qui a servi à la confection de la robe a été fourni et donné par un maquisard recherché par la Milice. Ce dernier a été fusillé à Bourg-en-Bresse quelques jours avant le mariage.

Cette remise en main propre a été aussi l'occasion de collecter son témoignage. Le Département de l'Ain ainsi que FR3 Rhône-Alpes ont filmé cette remise de don.

Depuis sa réouverture en septembre 2017, le musée de la Résistance et de la Déportation de l’Ain reçoit régulièrement de la part de descendants d’anciens résistants ou déportés, mais exceptionnellement  d’acteurs de la période en raison du faible nombre de témoins directs encore vivants, des propositions de dons d’objets, iconographies, correspondances... en lien avec des parcours d’habitants de l’Ain pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces nouvelles acquisitions enrichissent le fonds et la connaissance de la période et permettent la présentation de nouvelles collections dans le parcours permanent du musée. 


Avril 2019 : dans les coulisses d'un tournage

 Dans le cadre de la réalisation du documentaire « Médecins en Résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale. De Paris au maquis. De 1940 à la Libération de Paris en 1944 », film de 60 minutes, incarné et raconté par Michel Cymes, présenté prochainement dans l’émission Infrarouge sur France2. Cécile Tartakovsky réalisatrice et son équipe de tournage se sont déplacés au Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Ain afin de filmer la tousse de chirurgie du chirurgien britannique Anthony Geoffrey Edward Parker « Parsifal » (1902-1975).


2018 : record d'entrée au musée

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1 an après sa rouverture, le musée de la Résistance et de la Déportation a accueilli 12 909 visiteurs en 2018, battant ainsi son record de fréquentation.

La nouvelle muséographie axée sur le vécu des habitants et les évenements de l'Ain, la valorisation des témoignages ainsi que les travaux réalisés - notamment en matière d'accessibilité - ont séduit plus particulièrement les Aindinois, les groupes et les personnes à mobilité réduite.


Sept. 2017 : réouverture très suivie du musée

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L'inauguration du musée de la Résistance et de la Déportation a remporté un vif succès. Plus de 500 personnes ont (re)découvert au cours de l'après-midi du 09 septembre 2017 le musée qui a fait peau neuve : nouveau parcours de visite, nouveaux outils de médiation, accessibilité renforcée...

Cette réouverture a été très suivie par la presse et les différents partenaires du musée. Découvrez un petit florilège d'articles sur sa réouverture : 

 



Le musée au côté de Laurent Gerra sur le plateau de FR3 Lyon

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Olivier Michel (journaliste), Laurent Gerra, Florence St Cyr-Gherardi (responsable du musée)

Oct 2015. Invité sur le plateau de l’émission « La voie est libre » de FR3 Région, le musée a présenté les maquis de l’Ain, leur composition, leur importance… au côté de Laurent Gerra, invité à l’occasion de la sortie de son livre « Cette année les pommes sont rouges » qui raconte l’histoire de son grand-père résistant.